Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui, Suis-Je

  • : Le blog de Hadria RIVIERE
  • : "Une conscience aigue de Soi et de l'Autre permet d'ouvrir les portes de la liberté..." Hadria RIVIERE
  • Contact

FEMMES REBELLES...

undefinedDAHYA…DAHIYA….DIHYA…KAHENA… (.. ?-700). 
 
http://www.berberescope.com/l'histoire_des_Berberes_yahoo.htm


FATMA TAZOUGHERT DITE LA ROUGE (1544-1641)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatma_Tazoughert


Fatma-N-Soumer.jpg

LALLA FATMA N’SOUMER (1830-1863) -DITE LA JEANNE D'ARC DU DJURDJURA
www.1novembre54.com/frame.php




FADHMA AIT MANSOUR AMROUCHE (1882-1967)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fadhma_A%C3%AFt_Mansour_Amrouche

 

Rechercher

Archives

LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 15:00
PAR Matthew Cassel - The Electronic Intifada

Une presse libre et indépendante est un élément essentiel à toute démocratie, et c’est quelque chose dont l’Occident dispose de moins en moins, écrit Matthew Cassel.

 

Les manifestants, partout dans le monde, sont des gens extrêmement courageux dont les raisons pour manifester ainsi ouvertement devraient être entendues et respectées.

 

Protester, c’est la démocratie à l’oeuvre. Cependant, trop souvent, les médias des États-Unis et des autres pays occidentaux sélectionnent les protestations à couvrir et celles à ignorer complètement.

Les médias des États-Unis s’autocélébrent souvent eux-mêmes comme « les plus libres et les plus équitables » dans le monde, comme totalement indépendants de l’Etat, contrairement, par exemple, aux médias en Iran.

Pourtant, un observateur avisé remarquera que les médias américains sélectionnent généralement les faits au niveau mondial et les couvrent d’une façon qui colle au plus près des objectifs des Etats-Unis.

Qui décide si une question est « d’actualité » ou non ?

On pourrait penser que c’est justement le rôle des médias, pour pouvoir traiter des questions comme les conflits ou les violations des droits élémentaires ainsi qu’il s’en produit partout dans le monde.

 

Mais il semble bien que ce n’est pas le cas.

La plupart des médias occidentaux paraissent être à la remorque de leur gouvernement lorsqu’ils mettent l’accent sur certains sujets, puis les couvrent de de façon à coller à la position de leur gouvernement, d’où la vision totalement uniforme, par presque tous les médias occidentaux, des événements en Iran et leur présentation extrêmement positive des manifestants et de l’opposition présentés comme étant dans leur droit.

Le cas actuel de l’Iran prouve clairement que ce sont les gouvernements qui contrôlent la couverture médiatique, au lieu que soient en réalité les agences d’information elles-mêmes.

Il y a eu aussi une évolution notable dans les médias américains du traitement des questions internationales après les attentats du 11 Septembre 2001.

Peu de temps après, la règle édictée par le président George Bush du « avec nous ou contre nous » s’est appliquée à tous, et les médias et les personnes critiques à l’égard de la politique étrangère américaine ont immédiatement été diabolisés et étiquetés d’ « antipatriotes » ou « anti-américains ».

 

Pour éviter ce genre d’accusation, il est devenu courant de voir les journalistes à la télévision prouver leur patriotisme et leur loyauté par le port de petits drapeaux américains sous forme de pins.

Ces raisons expliquent pourquoi, au cours des dernières semaines alors que se déroulaient les élections en Iran, il n’y a eu pratiquement aucune couverture dans la plupart des médias des manifestations regroupant des dizaines de milliers de personnes en Géorgie ou au Pérou.

 

Il a même été signalé au Pérou que des dizaines de personnes ont été tuées pendant les manifestations, ou « affrontements » comme cela a aussi été labellisé (depuis, plus d’une douzaine de policiers ont également été tués), soit plus que le nombre de tués en Iran.

Pourquoi les protestations en Iran reçoivent-elles plus d’attention que celles en d’autres lieux ? Une explication logique est que le président géorgien Mikheil Saakashvili est un allié important des Etats-Unis et de l’OTAN.

 

Aussi, l’Occident et ses médias sont restés silencieux à propos des manifestations de l’opposition afin de ne pas leur accorder une trop grande attention qui pourrait inciter ces démonstrations à se poursuivre et à prendre de l’ampleur, affaiblissant alors le gouvernement Saakashvili.

 

Dans le même temps, la situation en Amérique latine reste particulièrement sensible.

La couverture médiatique des manifestations de groupes autochtones [populations indiennes] et de ceux qui les soutiennent au Pérou pourrait encore démultiplier ces protestations et metttre à jour les politiques injustes contenues dans les récents accords de libre-échange avec les Etats-Unis.

 

Et peut-être verrait-on ce pays ouvrir la voie à un gouvernement plus populaire comme le sont ceux du Venezuela ou de la Bolivie.

Bien entendu, ces deux dernières sont considérées comme des nations « anti-américaines » à cause de leurs positions critiques face à l’interventionnisme américain en Amérique latine.

 

Mais l’Iran est différent de la Géorgie et du Pérou.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a probablement dépassé Oussama Ben Laden comme personne la plus haïe aux États-Unis.

Au cours des dernières années, de nombreux responsables à Washington ont appelé à des actions plus énergiques contre l’Iran.

 

Plus récemment, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a donné au président américain Barack Obama, un ultimatum pour que le président des Etats-Unis s’occupe du prétendu programme d’armes nucléaires de l’Iran, sinon c’est Israël qui le fera.

Ce n’est pas une coïncidence si les manifestations en Iran ont bénéficié d’une couverture médiatique 24 heures sur 24 heures et soient l’un des seuls exemples de ces dernières années où le gouvernement américain ait manifesté son soutien aux manifestants comme l’a fait Obama lorsqu’il a appelé l’Iran à « arrêter toutes les violences et actions injustes contre son propre peuple ».

 

Ce ne sont certainement pas les seules manifestations à avoir subi une répression violente de la part d’un gouvernement.

Depuis des années les Palestiniens ont organisé des manifestations non violentes chaque semaine contre le mur israélien en Cisjordanie.

Chaque semaine, les manifestants font face et aux militaires israéliens lourdement armés et sont battus et pris pour cibles avec des balles en acier recouvertes de caoutchouc et des grenades lacrymogènes, parfois avec des morts.

 

Pourtant, au cours de son récent discours du Caire en direction du monde musulman, Obama n’a fait aucune référence à ces manifestations et, au lieu de cela, a appelé les Palestiniens à « renoncer à la violence » et à adopter des moyens non-violents.

 

Quelques jours après le discours, un Palestinien a été tué et un adolescent blessé au cours de la manifestation hebdomadaire, mais il n’y a eu aucun appel de la part de l’administration américaine et destiné à Israël pour « arrêter toutes les actions violentes et injustes » contre le peuple palestinien.

Et les médias ont emboîté le pas et sont restés silencieux, bien que couvrir ces manifestations chaque vendredi serait facile puisqu’il ne faut que 30 minutes en voiture depuis les locaux des agences de presse à Jérusalem..

 

En outre, dans la foulée de l’appel de l’administration Bush pour la « démocratie » au Moyen-Orient, un mouvement démocratique autochtone s’est développé en Égypte pour contester la corruption et l’échec des politiques économiques du président égyptien Hosni Mubarak.

 

Composé de travailleurs qui ont organisé des grèves sans précédent depuis quatre ans et qui ont augmenté en nombre à chaque rassemblement, les manifestations ont été peu suivies aux États-Unis.

Chose étrange... compte tenu de la durée des grèves et de la taille des manifestations, qui font penser à un certain nombre d’observateurs à la possibilité de quelque chose de beaucoup plus important en Egypte, peut-être même une « révolution ».

Le manque de couverture médiatique de ces événements ne peut s’expliquer que par la relation entre les États-Unis et l’Egypte.

Moubarak, qui a gouverné l’Egypte pendant près de trois décennies, est souvent considéré comme un dictateur pour sa répression de l’opposition, des personnalités politiques et des journalistes critiques à l’égard de son gouvernement.

 

Pourtant, il reste l’un des plus importants alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient, par conséquent « les actions violentes et injustes « contre les Egyptiens sont tolérées par l’Occident.

De même, pendant l’assaut israélien de trois semaines contre Gaza cet hiver, il y a eu des manifestations massives et sans précédent à travers le Moyen-Orient en faveur des Palestiniens du territoire assiégé.

 

Encore une fois, cela n’a eu droit qu’à des mentions mineures, s’il y en a eu, probablement parce que cela contredisait le discours des médias et de Washington selon lequel Israël était « en lutte contre le Hamas ».

Toujours en conformité avec ce discours, il y avait peu d’images diffusées dans les médias occidentaux depuis l’intérieur de la bande de Gaza. 

 De la même façon que le fait l’Iran aujourd’hui, Israël a interdit aux journalistes de pénétrer dans la bande de Gaza au cours de ces attaques.

Malgré cela, il y avait sur le terrain de grandes agences transmettant par satellite et de langue arabe comme Al-Jazeera qui envoyaient des informations et des images de presque tout ce qui se passait là-bas.

 

Lorsque les images ont été montrées par CNN ou certains de ses concurrents, cela ne reflétait généralement pas la véritable horreur à laquelle faisaient face les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Je ne me souviens pas avoir vu dans les médias américains une seule vidéo de l’un des centaines d’enfants assassinés dans la bande de Gaza.

 

En revanche, il y a deux jours, CNN a diffusé des images d’une femme qui a été tué qui perdait son sang et décédait dans une rue de Téhéran.

 

La plupart de ces vidéos sont réalisées avec des téléphones portables de simples citoyens, et CNN a même créé un logo spécial pour le « matériel non vérifié ».

Mais il y a eu beaucoup de « matériel vérifié » montrant des images de violence au Moyen-Orient et dans de nombreux autres endroits dans le monde au cours des derniers jours, semaines, ou années et qui n’a jamais été diffusé.

 

Vidéos et témoignages sont disponibles sur YouTube, Facebook, Twitter, attendant, voire implorant pour que les médias des États-Unis en prennent connaissance.

 

Mais la couverture de certains événements se trouve en contradiction avec la politique étrangère des Etats-Unis, quelque chose que beaucoup médias se révèlent peu disposés à transgresser.

 

Si les élections et les manifestations en Iran ont révélé quelque chose, c’est qu’il est indéniable qu’il y existe d’énormes divergences qui auront une incidence majeure sur l’avenir du pays.

 

C’est la décision de chacun de choisir de quel côté il se range, le cas échéant.

 

Et c’est la responsabilité des médias d’être indépendants des autorités et de présenter dans leur contexte des informations précises de sorte que ceux qui en sont les récipiendaires puissent se faire leur opinion, et non donner des informations basées sur les intérêts de politique étrangère des gouvernements occidentaux.

 

Une presse libre et indépendante est un élément essentiel à toute démocratie, et c’est quelque chose dont l’Occident dispose de moins en moins.

 

*Matthew Cassel assistant éditeur de « The Electronic Intifada ».

 

Son blog est http://justimage.wordpress.com

 

23 juin 2009 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :

http://electronicintifada.net/v2/ar...

Traduction de l’anglais : Claude Zurbach

Partager cet article
Repost0
26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 13:22

JOSÉ MANUEL ZELAYA: UN NOM À RETENIR


Président légitimement élu du HONDURAS
et, à ce titre, Commandant en chef des forces armées hondurégniennes,  JOSÉ MANUEL ZELAYA se voit confronté à une tentative de coup d’État militaire et oligarchique.

 

C’est que le chef de l’état major des armées s’est refusé à obéir à un ordre du Président l’enjoignant d’assurer le support logistique à une consultation populaire, prévue pour dimanche, le 28 juin

 

En tant que Commandant en chef des armées et Président du Honduras, il l’a donc destitué de ses fonctions.

 

La Cour de justice, saisie de cette ordonnance, l’a tout simplement annulée, la jugeant illégale.

Il en fut de même pour le Sénat, sous contrôle de l’oligarchie. Cette dernière ne veut pas que le peuple devienne un acteur incontournable dans le fonctionnement des institutions politiques et économiques du pays.

La consultation de dimanche, déclarée illégale par divers organismes de l’État, a pour objet que les hondurégniens et hondurégniennes se prononcent sur l’établissement d’une urne additionnelle, lors des élections générales du 29 novembre prochain, pour dire s’ils veulent une Assemblée Constituante et la réforme de la Constitution à partir de 2010.

 

Une démarche, de ce qu’il y a de plus démocratique, permettant au peuple hondurégnien de participer directement à son devenir.

C’est à cette consultation que se refuse la cupule oligarchique de l’armée, du Sénat, de l’Assemblée législative et des hiérarchies ecclésiales, en somme, ces apôtres de la « démocratie », celle qui doit servir, avant tout, leurs intérêts.


Mais voilà que ce Président n’est pas n’importe qui et n’est pas seul.

Loin d’abandonner son projet, il a pris la tête des masses populaires qui le suivent et le soutiennent pour se rendre à l’aéroport où est  entreposé le matériel nécessaire à la tenue de la consultation de dimanche.

 

Après avoir pris le contrôle de l’aéroport, ils ont récupéré  les boîtes contenant ce matériel. S’il n’en tient qu’au Président et au peuple qui l’accompagne, la consultation aura bel et bien lieu, telle que prévue, dimanche, le 28 juin.



La communauté internationale, par la voix du Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, a condamné cette tentative de coup d’État civil-militaire.


Il en va de même pour les pays de l’Amérique latine qui condamnent ces ingérences oligarchiques dans le fonctionnement de la démocratie participative des peuples à leur destin.


Il faut espérer que les voix, en Europe et en Amérique du Nord, qui se sont fait entendre suite aux élections en Iran, se fassent entendre, cette fois, pour se porter la défense du peuple hondurégnien et de son Président qui les accompagne.


N’est-il pas curieux que ceux et celles qui se disent les « promoteurs et les défenseurs de la démocratie » soient soudainement si craintifs à l’endroit des consultations du peuple, de celui-là même qui fonde la démocratie?


Lien source :


Oscar fortin


Québec, 26 juin 2009


DES PHOTOS LA
http://humanisme.blogspot.com

 

QUESTIONS :

 

Allons-nous voir la clique :


Ces autoproclamés « intellectuels » a la sauce occidentale,

Ces autoproclamés démocrates occidentaux,


Ces Marxistes Lenisant….s’engager dans un soutien franc et massif,  au peuple Hondurien et qui, seront  relayés, par les médias « aux ordres »,  ainsi qu’ils l’ont si bien fait et organisé pour la bourgeoisie- minoritaire- iranienne,  frustrés par les résultats des élections présidentielles ??????


Regardons, écoutons, et voyons si, ces Mesdames et Messieurs « ces champions de la démocratie à géométrie variable » OSENT apporter leur appui au peuple Hondurien…

Le peuple Hondurien dont le seul  objectif est :


Mettre en place, des élections libres et démocratiques  afin a d’organiser sa propre destinée….


Ne pas laisser le pouvoir aux mains de la minorité possédante !!!

N’est-ce pas là, un objectif RESPECTABLE et à RESPECTER :

Quand un peuple cherche à « se prendre en main »

Partager cet article
Repost0
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 10:09


Qui, nous oblige a financer les Impérialistes/Racistes Sionistes, a travers notre participation, aux spectacles, concerts, films des adeptes/militants de l’idéologie sionistes…. ?

 

Un, exemple de militant sioniste :

 

Gad Elmaleh

____________________________________________

 

Nouvelle infiltration israélienne au Liban, il semble for que c'en est bien une, de nature culturelle cette fois-ci,  avec la participation de l'humoriste juif français Gad Elmaleh au festival annuel de Beïteddine.
 
Sachant que cet artiste originaire du Maroc déteint aussi la nationalité israélienne.

 

Il a vécu plusieurs années en Palestine occupée où il a fait son service militaire.

 

Et ce avant de se rendre au Canada puis en France où il a entamé sa carrière artistique.

 

Sans abandonner pour autant son engagement pour le sionisme qu'il considère être  la meilleure idéologie pour défendre les juifs et son engagement pour Tsahal aussi :

 

" Ces soldats sont ceux qui défendent nos enfants et notre futur, soit ils sont, soit nous ne sommes pas" a-t-il signé sur le site internet de l'armée israélienne.  
Il devrait arriver à Beyrouth le 12 juillet, pour présenter son show les 13, 14 et 15  suivants.

 

Serait-ce par hasard que le jour de son arrivée coïncide avec la troisième commémoration de la deuxième guerre israélienne contre le Liban??
 
Pour plus d'information, consultez les sites suivants
 
http://www.beiteddine.org/2009/main.html


 http://no-sioniste-medias.blogspot.com/2009/04/le-juif-gad-elmaleh-en-soldat-occupant_16.html

 

 

Partager cet article
Repost0
20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 15:05
PRESERVONS-NOUS DE LA MANIPULATION :
INFORMONS-NOUS :

James Petras
*
Iran : le bobard de l’“élection volée
La réalité de classe
Et
la propagande impériale

L’analyse des résultats de l’élection présidentielle iranienne, au vu des votes précédents et des sondages commandés sur place par les États-Unis, ne laisse pas de doute : Mahmoud Ahmadinejad est largement réélu.

Ceci n’est guère surprenant, observe le professeur James Petras :

 

Le peuple a voté pour un national-populiste, tandis que seules les élites occidentalisées ont voté pour le candidat libéral, chouchou des médias occidentaux.


Le même phénomène a déjà été observé dans d’autres pays.


Pour les pauvres, le changement, cela signifie avoir à manger et avoir du travail ; ça n’est une question ni de code vestimentaire branché, ni de récréations mixtes… En Iran, la politique a énormément plus à voir avec la lutte des classes qu’avec la religion

Éditorial du Financial Times, 15 juin 2009.


Il n’est quasiment pas d’exemple d’une élection dans laquelle la Maison-Blanche ait eu un intérêt important, et dans laquelle la défaite du candidat pro-US n’eût été dénoncée comme “illégitime” par l’élite politique et médiatique (occidentale) dans son entièreté… Dans la dernière période, la Maison-Blanche et l’arrière-ban de son camp ont crié au scandale après des élections entièrement libres (et supervisées par des observateurs internationaux) au
Venezuela et à Gaza, tout en fabriquant allègrement un “succès électoral” au Liban, en dépit du fait que la coalition emmenée par le Hezbollah y a recueilli plus de 53 % des suffrages.


Les récentes élections, le 12 juin 2009, en Iran sont un classique du genre : le président sortant nationaliste-populiste Mahmoud Ahmadinejad a recueilli 63,3 % des suffrages (soit 24,5 millions de voix), tandis que le candidat de l’opposition libérale soutenue par l’Occident, Hossein Mousavi, a recueilli 34,2 % des suffrages (soit 13,2 millions de voix).


Cette élection présidentielle a motivé plus de 80 % de l’électorat, avec notamment un vote outre-mer sans précédent de 234 812 électeurs, dans lequel Mousavi a remporté 111 792 suffrages, et Ahmadinejad, 78 300.

 


L’opposition, emmenée par Mousavi, n’a pas accepté sa défaite, et elle a organisé une série de manifestations de masse, qui ont pris un tour violent, entraînant l’incendie et la destruction d’automobiles, de banques, de bâtiments publics, ainsi que des affrontements armés avec la police et d’autres services d’ordre
.


C’est la quasi-totalité du spectre des décideurs politiques occidentaux, y compris tous les principaux médias papier et électroniques, les principaux sites ouèbes libéraux, radicaux, libertaires et conservateurs qui ont fait écho à l’allégation faite par l’opposition iranienne d’une fraude électorale généralisée. Les néoconservateurs, les conservateurs libertariens et les trotskystes ont joint leurs voix à celle des sionistes, saluant les protestataires de l’opposition iranienne, voulant y voir une garde avancée d’on ne sait trop quelle “révolution démocratique”.

(Aux États-Unis), les Démocrates et les Républicains ont condamné le régime actuel en Iran, refusant de reconnaître le score de ces élections et saluant les efforts des protestataires visant à en renverser le résultat.


Le New York Times, CNN, le Washington Post, le ministère israélien des Affaires étrangères et toute la direction du Conseil des Présidents des Plus grandes Associations Juives Américaines (Presidents of the Major American Jewish Organizations) en ont appelé à des sanctions renforcées contre l’Iran, proclamant l’ouverture faite par Obama en vue d’un dialogue avec ce pays “morte et enterrée”.


Le bobard de la fraude


Les dirigeants occidentaux ont rejeté les résultats des élections iraniennes parce qu’ils “savaient” que leur candidat réformiste ne pouvait perdre…


Depuis des mois, ils publiaient quotidiennement des interviews, des éditoriaux et des reportages depuis le terrain, “passant en revue” les échecs de l’administration d’Ahmadinejad ; ils citaient le soutien de clercs, d’anciens responsables gouvernementaux, de commerçants du bazar et, par-dessus tout, de femmes et de jeunes bobos urbains parlant couramment l’anglais, comme gage de la victoire inéluctable de Mousavi, dont ils nous annonçaient qu’elle serait de l’ampleur d’un raz-de-marée.


Une victoire de Mousavi nous était présentée comme une victoire “des modérés”, telle était tout du moins la présentation de ce cliché vide de sens dont la Maison-Blanche nous a gratifiés.


Des universitaires libéraux éminents en ont déduit que les élections avaient nécessairement été bidonnées, le candidat de l’opposition, Mousavi, ayant été mis en minorité dans son enclave ethnique, parmi les Azéris…


D’autres universitaires ont prétendu que le “vote de la jeunesse” — en se basant sur leurs interviews d’étudiants des classes supérieure et moyenne habitant dans les quartiers huppés du nord de Téhéran étaient, dans leur écrasante majorité, favorables au candidat dit “réformiste”.


Ce qu’il y a d’étonnant, dans la condamnation occidentale unanime du résultat de cette élection, présenté comme frauduleux, c’est le fait qu’il n’y ait pas le commencement du début de la moindre preuve, ni sous forme écrite, ni sous forme d’observations, qui nous ait été présentée, ni avant, ni une semaine après le dépouillement des bulletins de vote.


Durant toute la campagne électorale, aucune accusation crédible (ni même, d’ailleurs, aucune accusation douteuse) de tripatouillage électoral n’avait été émise.

Aussi longtemps que les médias occidentaux ont continué à croire à leur propre propagande concernant une victoire immanente de leur candidat-fétiche, le processus électoral a été présenté comme hautement libre, animé de débats publics enflammés et de niveaux sans aucun précédent d’activité publique, sans aucune entrave attribuable à un excès de prosélytisme public.


Les dirigeants et les mass media occidentaux étaient à ce point persuadés d’avoir affaire à des élections totalement libres et ouvertes qu’ils étaient persuadés que leur candidat chouchou ne pouvait que gagner.


Les médias occidentaux se sont reposés sur leurs reporters couvrant les manifestations monstres des partisans de l’opposition, ignorant et minimisant l’énorme score réalisé par Ahmadinejad. Pire : les média occidentaux ont ignoré la composition sociale des manifestations
opposées, celles des partisans d’Ahmadinejad — le fait que le candidat élu bénéficiait du soutien de la classe bien plus nombreuse des ouvriers pauvres, des artisans et des fonctionnaires, alors que l’essentiel des manifestants de l’opposition appartenait aux étudiants de la haute et de la moyenne bourgeoisies, ainsi qu’à la classe des hommes d’affaires et des professions libérales.


De plus, la plupart des leaders d’opinion et des journalistes occidentaux basés à Téhéran ont extrapolé leurs projections à partir de leurs observations dans la capitale — ils sont très rares à s’aventurer dans les provinces, dans les villes, petites et moyennes, et dans les villages où Ahmadinejad bénéficie de l’essentiel de ses soutiens. S’ajoute à cela le fait que les partisans de l’opposition constituent une minorité agissante d’étudiants facilement mobilisables pour des manifs dans les rues, alors que les soutiens à Ahmadinejad se situent dans la majorité de la jeunesse ouvrière et chez les femmes au foyer, qui allaient pouvoir s’exprimer dans les urnes et n’avaient ni le temps
ni l’envie de se lancer dans la politique de la rue.


Un certain nombre de mandarins de la presse, dont Gideon Rachman, du Financial Times, avancent en guise de preuve qu’il y a eu fraude, le fait qu’Ahmadinejad a remporté 63 % des suffrages dans la province turcophone peuplée par des Azéris, ce, au détriment de son adversaire, Mousavi, qui est lui-même d’origine azérie.


L’on a affaire, là, à ce présupposé simpliste selon lequel l’identité ethnique ou l’appartenance à un groupe linguistique (et non les intérêts sociaux, ou de classe) seraient les seuls facteurs possibles permettant d’expliquer un comportement électoral…


Un examen plus approfondi des résultats relevés dans la région orientale azerbaïdjanaise de l’Iran révèle que Mousavi n’a obtenu la majorité que dans la seule ville de Shabestar, dans les classes moyenne et supérieure (et avec seulement une faible marge), alors qu’il s’est fait laminer dans les zones rurales, bien plus importantes, où la politique de redistribution sociale du gouvernement Ahmadinejad avait aidé les Azéris à se désendetter, à obtenir des crédits à des taux modiques et, pour les paysans, à accéder sans difficulté à des prêts. Mousavi a effectivement gagné dans la partie occidentale de la région de l’Azerbaïdjan iranien, en se servant de ses attaches ethniques pour conquérir les votes des citadins.


Dans la province très fortement peuplée de Téhéran, Mousavi a battu Ahmadinejad dans les centres urbains de Téhéran et de Shemiranat grâce aux voix des circonscriptions où habitent les classes moyennes et supérieures, alors qu’il a été laminé dans les banlieues ouvrières voisines, ainsi que dans les petites villes et dans les districts ruraux.


L’accent mis de manière brouillonne et délibérément fallacieuse sur le “vote ethnique”, invoqué par des journalistes du Financial Times et du New York Times afin de justifier le fait qu’ils qualifiaient la victoire électorale d’Ahmadinejad d’ “élections volées” n’a d’égal que le refus arbitraire et délibéré, par les médias, de reconnaître un sondage d’opinion publique effectué à l’échelle de tout l’Iran et de manière scientifiquement rigoureuse par deux experts états-uniens, trois semaines seulement avant le vote, qui montrait qu’Ahmadinejad avait une avance telle qu’il pouvait remporter plus du double des voix de son adversaire — c’est-à-dire une marge encore plus importante que celle de sa victoire électorale, le 12 juin
 —.

 

Ce sondage montrait que chez les électeurs d’origine azérie, Ahmadinejad bénéficiait de deux fois plus de voix que Mousavi, ce qui démontrait à quel point les intérêts de classe incarnés par un candidat sont capables d’occulter l’identité ethnique de l’autre[1].


Le sondage a également démontré à quel point les questions de classe, en fonction des groupes d’âges, avaient plus d’influence sur la formation des préférences politiques des personnes interrogées que des considérations de “style de vie” de telle ou telle génération. Selon ce sondage, plus des deux-tiers des jeunes Iraniens étaient trop pauvres pour avoir accès à un ordinateur, et ceux ayant entre 18 et 24 ans “constituaient le bloc électoral le plus puissant en faveur d’Ahmadinejad, parmi toutes les autres catégories d’électeurs”
[2].


Le seul groupe qui soutenait avec constance Mousavi était celui des étudiants d’université et des diplômés, des entrepreneurs et de la classe moyenne supérieure.


Le “vote jeune”, que les médias occidentaux nous encensent en nous le présentant comme “favorable aux réformistes”, représentait une minorité nette, atteignant moins de 30 % des intentions de vote, mais originaires de milieux sociaux très privilégiés, très largement anglophones, bénéficiant d’une sorte de monopole dans les médias occidentaux.


Leur présence envahissante dans les informations présentées en Occident a généré ce qui a pu être qualifié de “Syndrome de Téhéran-Nord”, partie de la capitale où se trouve l’enclave de la classe supérieure friquée dont la plupart de ces étudiants sont les enfants.


Ces bobos ont beau avoir la langue bien pendue, être tirés à quatre épingles et parler l’anglais d’Oxford, ils ont été totalement balayés, dans le secret des urnes.


De manière générale, Ahmadinejad a fait de très bons scores dans les provinces pétrolifères dotées d’industries chimiques.

Cela peut être un reflet de l’opposition des travailleurs de la pétrochimie à un programme “réformiste”, qui comportait des propositions de “privatisations” d’entreprises publiques.


De la même manière, le président élu a eu de très bons résultats dans toutes les provinces frontalières, en raison de son insistance sur le renforcement de la sécurité nationale contre les menaces américaines et israéliennes, dans le cadre de l’escalade des attaques terroristes transfrontalières sponsorisées par les États-Unis, venant du Pakistan, et des incursions soutenus par Israël depuis le Kurdistan irakien, qui ont entraîné la mort de dizaines de citoyens iraniens.


La sponsorisation et le financement massif des groupes responsables de ces attaques terroristes sont une politique officielle des États-Unis, héritée de l’administration Bush, mais que le Président Obama n’a nullement répudiée ; de fait, cette politique a connu une escalade durant les semaines ayant précédé les élections.


Ce que les commentateurs occidentaux et leurs protégés iraniens ont ignoré, c’est le puissant impact que les guerres et les occupations désastreuses des États-Unis en Irak et en Afghanistan ont eu sur l’opinion publique iranienne :


La position extrêmement forte d’Ahmadinejad en matière de défense contrastait avec la posture de défense molle de la plupart des propagandistes de l’opposition, dans ces élections
.


L’immense majorité des électeurs du président actuel ont probablement eu le sentiment que les intérêts de leur sécurité nationale, l’intégrité du pays et le système de sécurité sociale, en dépit de tous ses défauts et de ses excès, seraient mieux défendus et améliorés avec Ahmadinejad au pouvoir, qu’avec de jeunes technocrates des classes aisées, soutenus par l’Occident, qui placent leur style de vie égoïste boboïsé au-dessus des valeurs et de la solidarité partagées par le peuple iranien.


L’analyse démographique des électeurs met en évidence une réelle polarisation de classe, qui dresse des individus bénéficiant de hauts revenus, partisans du libre marché, capitalistes et individualistes, contre une classe laborieuse ayant de faibles revenus, fortement solidaires entre eux, partisans d’une “économie morale” dans laquelle l’usure et le profit sont strictement limités par des préceptes religieux. Les attaques ouvertes d’économistes oppositionnels contre les dépenses sociales du gouvernement, contre sa politique de crédit accessible et de très généreux subventionnement des produits alimentaires de première nécessité ne les ont pas vraiment fait
apprécier par la majorité des Iraniens, qui bénéficient de ces programmes sociaux du gouvernement.


L’État était considéré (par ceux-ci) comme le protecteur et le bienfaiteur des travailleurs pauvres contre le “marché”, qui représentait à leurs yeux la richesse, le pouvoir, les privilèges et la corruption. Les attaques de l’opposition contre la politique étrangère “intransigeante” du régime et contre ses positions “lui aliénant” l’occident n’ont trouvé d’écho qu’auprès des seuls étudiants ultralibéraux et des affairistes de l’import-export.


Aux yeux de l’immense majorité des Iraniens, la mobilisation et la menace d’escalade militaires du régime ont évité à l’Iran une attaque armée des États-Unis et/ou d’Israël.


L’ampleur du retard électoral de l’opposition devrait nous dire à quel point cette opposition est totalement coupée des préoccupations quotidiennes vitales de son propre peuple.


Cela devrait rappeler à ses membres qu’en se rapprochant de l’opinion occidentale, ils ne font que s’éloigner d’autant de l’intérêt quotidien de ceux qui vivent moins bien que la classe moyenne et en-dehors des grilles du campus hyper-privilégié de l’Université de Téhéran pour leur sécurité, leur logement, leur boulot et les prix des produits alimentaires subventionnés qui leur rendent la vie tolérable.


La victoire électorale d’Ahmadinejad, vue sous une perspective historique comparative, ne saurait nous surprendre.


Dans des contextes électoraux similaires, opposant des nationalistes-populistes à des libéraux pro-occidentaux, ce sont toujours les populistes qui l’ont emporté.


Les exemples passés incluent Peron en Argentine et, plus récemment, Chavez au Venezuela, Evo Morales en Bolivie et même Lula da Silva au Brésil, qui, tous, ont fait preuve d’une capacité à s’assurer près de 60 % des voix, voire davantage encore, lors d’élections parfaitement libres et démocratiques.


Les majorités d’électeurs, dans ces pays, préfèrent le bien-être social à la liberté débridée des marchés, ils préfèrent la sécurité nationale à l’alignement sur tel ou tel empire militaire.


Les conséquences de la victoire électorale d’Ahmadinejad peuvent désormais faire débat.


Les États-Unis peuvent en conclure que le fait de continuer à soutenir une minorité, certes fort en voix, mais néanmoins battue à plate couture, ne présage rien de bon en matière d’obtention de concessions sur l’enrichissement d’uranium ou l’abandon, par l’Iran, de son soutien au Hezbollah et au Hamas.


Une approche réaliste consisterait plutôt à ouvrir un débat extrêmement large avec l’Iran, et à reconnaître, comme l’a fait observer récemment le sénateur Kerry, que le fait d’enrichir de l’uranium ne saurait représenter une menace vitale pour qui que ce soit.


Cette approche différerait du tout au tout d’avec celle des sionistes américains infiltrés dans le régime Obama, qui suivent leurs chefs, en Israël, qui poussent à une guerre préventive contre l’Iran, et recourent à l’argument ô combien spécieux selon lequel il n’y aurait pas de négociation possible avec un gouvernement “illégitime”, à Téhéran, “illégitime”, puisqu’il aurait “volé son élection” !


Des événements récents indiquent que les dirigeants politiques en Europe, et même certains d’entre eux, à Washington, n’acceptent pas la version des mass médias sionistes, selon laquelle les élections en Iran auraient été “volées”.


La Maison-Blanche
n’a pas suspendu son offre de négociations avec le gouvernement nouvellement réélu, elle s’est plutôt focalisée sur la répression contre les protestataires oppositionnels (et non pas sur l’élection elle-même). De la même manière, les vingt-sept pays membres de l’Union européenne ont exprimé leur “sérieuse préoccupation au sujet de la violence en Iran”, et ils ont appelé à ce que “les aspirations du peuple iranien soient satisfaites par des moyens pacifiques” et à ce que “la liberté d’expression soit respectée[3].


À l’exception du président “français” Sarkozy,
aucun leader européen n’a remis en cause le résultat des élections iraniennes.


Le joker, au lendemain de ces élections, c’est la réaction israélienne :

Netanyahu a signalé à ses partisans sionistes aux États-Unis qu’ils devaient recourir au bobard de la “fraude électorale” afin d’exercer une pression maximale sur le régime Obama et de le contraindre à mettre un terme à tous ses projets de rencontrer le régime Ahmadinejad récemment confirmé par les suffrages populaires.


Paradoxalement, ce sont les commentateurs états-uniens (de gauche, de droite et du centre) qui ont gobé le bobard de la fraude électorale en Iran qui ont, par inadvertance, fourni à Netanyahu et à ses pantins états-uniens les arguments et les falsifications qu’ils diffusent abondamment :

là où ils voient des guerres religieuses, nous voyons des luttes entre classes ; là où ils inventent une fraude électorale, nous constatons une tentative de déstabilisation impérialiste…


James Petras


James Petras est professeur émérite de sociologie à l’université Binghamton de New York. Intellectuel emblématique de la gauche américaine, il est l’auteur de nombreux ouvrages. James Petras est membre de la conférence “anti-impérialiste
Axis for Peace organisée par le Réseau Voltaire.


Traduction
Marcel Charbonnier

Source ici.


[1]
Washington Post, 15 juin 2009 (traduction en français ici)

[2] Washington Post, 15 juin 2009

[3] Financial Times, 16 juin 2009, p. 4.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 13:11


COMBATTRE LE REVISIONNISME HISTORIQUE

 

Par Jean Levy

 


Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré :

"Nous n'oublierons jamais que c'est l'Union Soviétique qui a apporté une contribution décisive à la fin de la Deuxième guerre mondiale, que c'est justement notre peuple qui a anéanti le nazisme et a déterminé les destinées du monde entier, en payant un prix extrêmement élevé"; a souligné le président.

"Nous chérirons cette vérité sur la guerre et nous la défendrons toujours", a déclaré M.Medvedev


Cet hommage mérité à l’Armée rouge et aux sacrifices consentis par l’URSS pour mettre à bas l’Allemagne nazie, ne touve aucun écho en Occident, et particulièrement en France, en ces jours anniversaires de la capitulation allemande du 8 mai 1945.

Toute la classe politique, des socialistes à l’UMP, et l’ensemble des médias, pratique depuis des décennies « l’omerta » sur l’apport décisif du peuple soviétique à la victoire sur le nazisme.

 

On cache délibérément le fait historique que notre pays n’aurait pu être libéré par les seules forces alliées, débarquées en Normandie.

 

Celles-ci ont dû faire face à une résistance opiniâtre de la Wehrmacht pour établir une tête de pont durable et élargir celle-ci au-delà du périmètre des plages du débarquement.

Deux mois et demi ont été nécessaires pour franchir les 200 kms qui séparent Caen de Paris.

 

Or, les forces allemandes, qui faisaient face aux Alliés, ne représentaient que 20% de leur potentiel global.

80% de celui-ci tentait de résister aux Soviétiques, sur plus de 2000 kilomètres, de la Baltique à la mer Noire.

Que se serait-il passé en France, sans le front oriental ?

Les Anglo-américains auraient-ils même tenté de débarquer sur le continent ?

De cette situation, pas un mot dans les manuels scolaires.

Nos enfants apprennent que la libération de notre pays a été le fait des « Américains », à qui nous devons notre liberté.

Et toutes les autorités officielles, en masquant la part décisive prise par l’Union soviétique dans la victoire, ne manquent pas de ressasser ce mensonge par omission, lors de la célébration de chaque 8 mai et à chaque anniversaire du débarquement en Normandie.

 

Pour bien enfoncer le clou, Nicolas Sarkozy a invité Barak Obama, aux cérémonies du 6 juin prochain.

Il s’agit, en l’occurrence, d’une attitude négationniste de l’histoire, tant reprochée à ceux qui nient l’atroce réalité des camps de la mort nazis.

Mais cette version, revue et corrigée de l’histoire, par « l’élite » qui nous gouverne, ne constitue que l’écume du révisionnisme officiel.

- Qui connaît la collaboration économique permanente entre le capital américain (et français), dans la machine de guerre hitlérienne, qui s’est poursuivie, via les banques suisses, tout au long du conflit, jusqu’en 1944 ?

- Qui sait les intérêts US engagés dans les grandes entreprises allemandes, tel l’IG Farben, le géant de l’industrie chimique, dont le siège n’a jamais été bombardé, devenu, en 1945, le GQG américain en Europe ?

- Qui est au courant des tentatives de renversement d’alliance, fin 44, début 45, initiées par Allan Dulles, le patron des services secrets US (future CIA), en vue de coopérer militairement avec l’armée allemande contre l’Union soviétique ?

 

Cette offre a été acceptée par le maréchal Kesselring, commandant des forces nazies en Italie, et le chef SS de ce secteur, un des adjoints de Himmler.

Mais Hitler a refusé cette nouvelle et sainte alliance « contre le bolchevisme ».

Que se serait-il passé, si le Führer avait accepté l’offre
?

Tous ces faits sont passés sous silence.

Le peuple de France n’a pas le droit de savoir.

La vérité historique contrarie la stratégie et les objectifs du Capital dominant.

On apprend ainsi, dès l’école, que les deux guerres mondiales, celle de 14-18 comme celle de 39-45, ne sont qu’un accident de l’histoire, une sorte de « guerre civile européenne », et que seule « la construction de l’Union européenne » permet aux peuples de notre continent de vivre en paix.

Car l’objectif est là :

Construire un nouvel Empire, bien sûr dominé par le Capital, essentiellement allemand, destiné à vivre mille ans.

Telle était déjà la perspective mise en scène par un certain Adolf Hitler…

 

Lien Source

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 20:17



Avec l'Administration Bush, les US interféraient dans la politique intérieure d'autres pays pour placer à leur tête leurs marionnettes soit par la force militaire (guerres d'Afghanistan, Irak...) soit par ce que l'on a appelé les "Révolutions Colorées".

 

L'Administration Obama est plus "tendance" et lance les "Revolutions Twitter" comme on peut le constater au lendemain de l'élection présidentielle en Iran.

 

 

 

Les pions américains sur l'échiquier intérieur de l'Iran De Bush à Obama

 

Dans un article publié le 7 Juin 2008 dans le New Yorker, intitulé " Preparing the battlefield : the Bush administration steps up its secret moves against Iran ( préparer le champ de bataille, l'Administration Bush intensifie ses actions secrètes contre l'Iran)" le célèbre journaliste d'investigation américain, Seymour .M. Hersh avait déjà averti de ce qui est entrain de se dérouler actuellement en Iran.

"L'année dernière( 2007 ndlt) le Congrés a accepté la demande du Président Bush de financement d'une importante escalade des opérations clandestines contre l'Iran selon des sources militaires et du renseignement en poste et à la retraite, et des sources au sein du Congrès. Ces opérations, pour lesquelles le président a demandé jusqu'à 400 millions de $ ont été décrites dans une Synthèse Présidentielle signée de Bush comme ayant pour objectif de déstabiliser la direction religieuse du pays. Les activités clandestines comprennent le soutien aux minorités arabes Ahwazi et aux groupes Baluchi ainsi qu'à d'autres groupes dissidents....

" Mais l'ampleur et l'étendue des opérations en Iran, qui impliquent la CIA et le JSOC ( Joint Special Opérations Command) ont été significativement développées selon ces sources.

 

Une grande partie de ces activités ne sont pas spécifiées dans cette nouvelle Synthèse et certains dirigeants au Congrès se posent des questions quant à leur nature....

"D'après la loi fédérale, une Synthèse Présidentielle, document classé hyper top secret, doit être promulguée lorsqu'une opération clandestine des services secrets est activée et au minimum, les dirigeants Démocrate et Républicain au Sénat et au Congrès doivent être mis au courant ainsi que les membres de haut rang de leurs comités respectifs sur les services secrets - le Gang des Huit ainsi appelé..."


Ainsi donc, il est clair que lorsqu' Obama a pris ses fonctions à la Maison Blanche en Janvier 2009 il a été mis au courant de ces opérations clandestines et comme il n'a pas annulé cette Synthèse ni n'en a promulgué de nouvelle, cela veut dire qu'il l'a faite sienne.

 

Quand il feint de ne pas vouloir interférer dans les affaires intérieures de l'Iran c'est pur mensonge.

 

Elu comme candidat Démocrate, il se trouve que la majorité au Congrès est depuis 2006 celle de son parti et que par conséquent les Démocrates ont donné leur feu vert secrètement à ces opérations, alors même que leur candidat à la présidentielle, Barak Obama, avait dit qu'il favorisait les discussions directes et la diplomatie.

 

De plus ce sont eux qui donnent actuellement leur accord pour continuer à financer ce genre d'opérations clandestines de déstabilisation à l'intérieur de l'Iran.

En d'autres termes Obama prône cyniquement le dialogue tout en essayant de renverser le régime de Téhéran par le biais d'opérations clandestines financées par le Congrès à majorité Démocrate, et pousse l'arrogance jusqu'à condamner toute attitude hostile de l'Iran vis à vis des US.

 

L'objectif derrière tout cela apparaît de plus en plus clair :

 

Faire échouer les discussions en accusant l'Iran d'en être responsable afin d'avoir recours à une opération militaire qui ne sera pas contestée ni par l'opinion publique américaine, ni par l'opinion publique mondiale après une vaste campagne de délégitimisation du régime de Téhéran.

 

 Et il semble pour le moment que les anti guerre et ceux qui se revendiquent de la "gôche" aux US et ailleurs soient tombés dans le piège à voir les réactions sur les sites d'infos alternatifs et le monde de la blogosphère qui applaudissent à la "révolution Twitter" en Iran et y prête main forte faisant ainsi le jeu de la CIA et autres bureaux à l'intérieur de l'administration Obama qui travaillent d' arrache-pied pour déstabiliser l'Iran.

Seymour Hersh continue en précisant ce que contenait cette synthèse.

"La Synthèse se concentrait sur le fait de saper les ambitions nucléaires de l'Iran, et d'essayer de saper le gouvernement par le biais d'un "changement de régime" selon ce qu'a révélé une personnes familière de son contenu et comprenait " travailler avec des groupes d'opposition et faire passer de l'argent".

 

 La synthèse fournissait toute une série de nouvelles activités dans le Sud de l'Iran, et dans des zones à l'Est ou l'opposition politique Baluchi est forte, a dit cette personne.

"Ces opérations se font en parallèle à celles du JSOC, qui se concentre sur des opérations clandestines essentiellement à caractère militaire.

 

Mais la CIA et les agents locaux ont les moyens de communication adéquats pour entrer en contact avec les agents du JSOC et travaillent avec eux pour faire passer des agents, de l'argent, du matériel en Iran à partir d'une base obscure située dans l'Ouest de l'Afghanistan.

 

Le JSOC a quant à lui après les attaques du 11 Septembre reçu carte blanche pour ses opérations dont celles d'assassinats ciblés, car G.W. Bush a signé à l'époque un Ordre Exécutif l'y autorisant sans avoir à en référer au Congrés américain...

"Une grande partie de ces activités peuvent être menées par des dissidents en Iran, et non pas par des Américains sur le terrain.

 

L'un des problèmes avec " passer de l'argent" (pour utiliser le terme de la personne familière avec la Synthèse) lors d'une activité clandestine c'est que c'est difficile de contrôler où va l'argent et à qui il profite.

 

Malgré cela, l'ancien officier des renseignements a dit : " nous nous exposons à cause du transfert de nos armes et de nos équipements de communication.

 

Les Iraniens pourrons avancer l'argument que l'opposition a été inspirée par les Américains.

 

Combien de fois avons nous essayé cela sans poser les bonnes questions ? Le risque pris en vaut-il la peine ?

 

 " L'une des conséquences possibles de ces opérations serait une répression violence iranienne contre l'un de ces groupes dissidents, qui pourrait fournir une raison à Bush pour intervenir"

Actuellement, ce peut être effectivement la raison recherchée par l'Administration Obama pour intervenir militairement ce qui expliquerait la retenue des autorités iraniennes face à l'agitation post élection menée par le groupe dissident de Mousavi parrainé par Rafsanjani pour ne pas tomber dans le piège américain, et la recherche d'appuis extérieurs notamment auprès de la Russie et de la Chine, qui viennent d'apporter leur soutien au président iranien ré élu, Mahmoud Ahmadinejad, ces deux pays ayant l'habitude de ce genre d'opération de déstabilisation menée contre eux par les US.

La partie d'échec Obama Ahmadinejad a commencé.

 

-ajout perso :

Ce sont bien les Perses qui, ont inventé le jeu d’échec…

Alors joli cœur Obaminus…Fait gaffe ta décoloration définitive en « adoudouboina » tient à l’« échec et mat » que, va t’envoyer, tel un boomerang  sur ta face de blanc bec  sioniste…le Grand Ahmadinejad !!!!

 

Et, n’oublions pas la face hideuse de tes complices

Les vendus  d’iraniens qui, complotent contre les intérêts de  leur propre peuple, contre la souveraineté, la liberté, de  leur propre pays,

Qu’ils veulent voir transformer en UN Iraq BIS….

Pitoyables crétins assoiffés de dollars,

 Qui, se prostituent pour du VENT !!!!

 

 

La suite de l’article là :

 

 

http://www.planetenonviolence.org/Election-en-Iran-Obama-Lance-Les-Revolutions-Twitter_a1939.html

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 19:54



Remous au Conseil d’administration de Caterpillar

 

 

L’entreprise américaine qui fournit notamment ses bulldozers à Israël, en sachant qu’ils servent à détruire les maisons palestiniennes à été copieusement prise à partie, la semaine dernière, à l’occasion de son conseil d’administration, signe que le mouvement américain "Cessez l’occupation !" prend de l’ampleur.

 

"Lors de ce conseil d’administration de Caterpillar, des membres des Etudiants de la faculté du Hampshire pour la Justice en Palestine, de la Coalition des Actionnaires de Boston pour les Droits des Palestiniens, de Jewish Voice for Peace, des Sisters of Loretto, des Chicagoans Against The Apartheid in Palestine et de la campagne étatsunienne contre l’occupation ont pris la parole pour réclamé que Caterpillar présente un rapport sur ses ventes à l’étranger et s’explique sur la fourniture à Israël d’une machinerie d’occupation et d’apartheid.

 

A bout d’arguments, le directeur général de Caterpillar, Jim Owens, a répondu à plusieurs reprises que ceux qui n’aimaient pas la manière dont Caterpillar opère, n’avaient qu’à ne pas garder leurs actions de la firme.

 

A la fin de la réunion, un actionnaire qui n’avait jamais été au fait de la complicité de Caterpillar avec l’occupation et l’apartheid confiait que sa retraite avait déjà été durement entamée par des entreprises qui avaient fait de mauvaises opérations de communication ou perdu des procès.

Au moment de quitter la réunion, il a déclaré qu’il suivrait le conseil de Jim Owens de se désinvestir de Caterpillar.

 

Les supporters américain de la Campagne et les groupes amis s’étaient rassemblés à l’extérieur de la réunion des actionnaires pour informer les passants et les media de la culpabilité de Caterpillar responsable de crimes de guerre commis en Palestine/Israël/.

 

Nous avons eu des retombées médiatiques significatives : Wall Street Journal, agence Reuters, Forbes, Democracy Now !

 

Et autres stations de radio locales.

Le Chicago Tribune et le Sun Times ont refusé de passer l’info que nous voulions mettre sur leurs sites web pendant la réunion des actionnaires de Caterpillar.

Mais nous sommes en train de publier l’info sur les blogs et sur Facebook, et informer davantage de gens sur notre campagne.

 

L’Eglise d’Angleterre et l’Université du Hampshire ont déjà désinvesti de Caterpillar.

 

Le mouvement de boycott global et de désinvestissement d’Israël gagne du terrain !"

 

uscampaign@mail.democracyinaction.org

 

-Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine)

 

CAPJPO-EuroPalestine

 

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 11:16


Dé-dollarisation : le démantèlement de l’empire militaire et financier américain.

 

Par Michael Hudson

17 juin 2009

Les membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai, réunis à Iekaterinbourg avec l’Inde et le Brésil, n’ont guère d’autre choix que de rechercher une alternative au dollar, juge l’économiste Michael Hudson.

Continuer à financer à crédit la consommation américaine, les dépenses du Pentagone et de ses 750 bases à l’étranger, en accumulant des dollars et des bons du Trésor équivaudrait pour eux à accumuler en parallèle les risques tant financiers que militaires.

Ils sont désormais contraints, estime-t-il, d’inventer une voie de sortie du dollar.

L’heure est venue pour un monde multipolaire a affirmé le Président russe Medvedev, et le président de la Banque centrale chinoise lui fait écho en déclarant que l’objectif est désormais de créer une monnaie de réserve internationale qui ne serve pas les intérêts exclusifs des USA.

Hudson indique que les autorités américaines se sont vues infliger une fin de non recevoir à leur demande d’assister au sommet de l’OCS. Ce non, dit-il, c’est un mot que les américains vont entendre beaucoup plus souvent à l’avenir.

Par Michael Hudson, 13 juin 2009

 

La ville Russe de Iekaterinbourg, la plus importante à l’est de l’Oural, pourrait désormais être connue comme le lieu où sont morts non seulement les tsars mais aussi l’hégémonie américaine.

 

Non pas uniquement l’endroit où le pilote américain Gary Powers a été abattu en 1960, mais aussi celui où l’ordre financier international dominé par les USA a été mis à bas.

 

La remise en cause de l’Amérique sera le thème principal des réunions élargies de Iekaterinbourg, en Russie (ex-Sverdlovsk) des 15 et 16 Juin rassemblant le président chinois Hu Jintao, le président russe Dmitri Medvedev et les représentant les six pays de l’ Organisation de Coopération de Shanghai (OCS).

 

Cette alliance regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizstan et l’Ouzbékistan.

 

L’Iran, l’Inde, le Pakistan et la Mongolie y ont le statut d’observateurs. Mardi le Brésil s’y joindra pour les discussions commerciales entre les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). 

 

Les participants ont assuré à des diplomates américains que leur objectif n’était pas le démantèlement de l’ empire financier et militaire des États-Unis.

 

Ils veulent simplement discuter de l’aide mutuelle, indépendamment du rôle des États-Unis, de l’OTAN ou du dollar américain en tant que support du commerce international.

 

Les diplomates américains se demandent ce que cela signifie vraiment, si ce n’est une étape visant à rendre l’hégémonie américaine obsolète.

 

C’est ce que signifie « monde multipolaire », après tout. Pour commencer, en 2005, l’OCS avait demandé à Washington d’établir un calendrier de retrait de ses bases militaires en Asie centrale.

 

Deux ans plus tard, les pays de l’OCS se sont ralliés officiellement à la position des ex-républiques de la CEI appartenant à l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), qui avait été fondée en 2002 en tant que contrepoids à l’OTAN. 

 

Pourtant, la réunion n’a suscité que le désintérêt collectif de la presse aux États-Unis et même en Europe, bien que

l’ ordre du jour y soit de remplacer le standard mondial du dollar par un nouveau système financier, ainsi qu’un nouveau système de coopération pour la défense.

 

Un porte-parole du Conseil des Relations Extérieures (Un institut d’études géopolitiques américain, ndt) a déclaré qu’il pouvait difficilement imaginer que la Russie et la Chine puissent surmonter leurs rivalités géopolitiques [1], suggérant que l’Amérique peut pratiquer le « diviser pour régner » que la Grande-Bretagne a si habilement utilisé durant de nombreux siècles pour fragmenter les opposition dans son propre empire.

 

Mais George W. Bush ( qui déclarait « Je suis un rassembleur, non un diviseur ») s’est placé dans la continuité de l’administration Clinton pour pousser la Russie, la Chine et leurs voisins à trouver un terrain d’entente, lorsqu’il s’agit de trouver une alternative au dollar, et du même coup à la possibilité pour les Etats-Unis de prolonger indéfiniment leur déficit de la balance des paiements.

 

Cette séquence, qui pourrait représenter les dernières manifestations de l’hégémonie américaine, a débuté dès le mois d’avril lors de la conférence du G-20, et est devenue encore plus explicite à Saint-Pétersbourg au Forum économique international du 5 Juin, lorsque M. Medvedev a demandé à la Chine, la Russie et l’Inde de « construire un ordre mondial de plus en plus multipolaire. »

 

Ce qui signifie en clair : nous avons atteint nos limites en ce qui concerne les subventions à l’encerclement militaire de l’Eurasie par les Etats-Unis, tout en les laissant s’approprier nos exportations, nos entreprises, les actifs et les biens immobiliers en échange d’une monnaie de papier de valeur douteuse. 

 

« Le système unipolaire maintenu artificiellement » dont a parlé M. Medvedev [2], est fondé sur « un seul grand centre de consommation, financé par un déficit croissant, et donc de plus en plus de dettes, une monnaie de réserve jadis forte et une domination dans le système de l’évaluation des actifs et des risques. »

 

A la racine de la crise financière mondiale, a t-il conclu, il y a le fait que les États-Unis produisent trop peu et dépensent trop.

 

Leurs dépenses militaires sont particulièrement choquantes, comme par exemple le renforcement de l’aide militaire américaine à la Géorgie annoncé la semaine dernière, le bouclier de l’OTAN en Europe de l’Est, et la mainmise des États-Unis dans les régions riches en pétrole comme le Moyen-Orient et l’Asie centrale

 

Le point de friction avec tous ces pays est celui de la capacité qu’ont les États-Unis de faire fonctionner indéfiniment la planche à billets.

 

Le surplus de dépenses d’importations des consommateurs américains par rapport aux exportations, les rachats par les USA de quantités de sociétés étrangères et de biens immobiliers, les dépenses que le Pentagone effectue à l’étranger : tous ces dollars aboutissent dans les banques centrales étrangères.

 

Elles sont ensuite confrontées à un choix difficile : soit recycler ces dollars aux États-Unis en achetant des bons du trésor américains, soit laisser le « marché libre » déterminer le cours de leur monnaie par rapport au dollar - et par là même à déterminer le prix de leurs exportations sur les marchés mondiaux, créant ainsi du chômage et provoquant la faillite d’entreprises.

 

Lorsque la Chine et d’autres pays recyclent leurs flux de dollar US en achetant des bons du Trésor pour « investir » aux États-Unis, cette accumulation n’est pas vraiment volontaire.

 

Cela ne reflète pas une foi en l’économie américaine qui rémunèrerait l’épargne des banques centrales, ni une quelconque préférence d’investissement, mais tout simplement un manque d’alternatives.

 

Les « marchés libres » à la mode des USA piègent les pays dans un système qui les obligent à accepter indéfiniment des dollars.

 

Mais désormais, ils veulent en sortir.

 

Cela implique la création d’une nouvelle alternative. Plutôt que de faire simplement « des changements cosmétiques comme certains pays et peut-être les organisations financières internationales pourraient le vouloir », comme l’a dit M. Medvedev à Saint-Pétersbourg :

 

« ce dont nous avons besoin, ce sont des institutions financières d’un type tout à fait nouveau, où ne domineraient ni les problèmes politiques et les motivations [sous-jacentes], ni aucun pays en particulier. »

 

Lorsque les dépenses militaires à l’étranger ont provoqué le déficit la balance des paiements US et ont conduit les Etats-Unis à abandonner l’étalon or en 1971, les banques centrales se sont trouvées démunies de cet actif traditionnellement utilisé pour solder les déséquilibres des paiements.

 

La solution par défaut a consisté à investir les flux issus des paiements ultérieurs en obligations du Trésor américain, comme si celles-ci étaient « aussi fiables que l’or ».

 

Les banques centrales détiennent maintenant pour 4 000 milliards de dollars de ces obligations dans leurs réserves internationales.

 

Ces prêts ont également financé la plupart des déficits budgétaires du gouvernement américain depuis maintenant plus de trois décennies !

 

Etant donné que la moitié environ des dépenses discrétionnaires du gouvernement américain est consacrée aux opérations militaires - dont plus de 750 bases militaires à l’étranger et dans des opérations de plus en plus coûteuses dans les pays producteurs de pétrole et ceux qui permettent son transit - le système financier international est organisé de manière à financer le Pentagone, ainsi que les rachats par les États-Unis d’actifs étrangers censés rapporter beaucoup plus que les bons du Trésor que les banques centrales étrangères détiennent.

 

La principale question à laquelle sont confrontées les banques centrales mondiales est donc de savoir comment éviter d’ajouter encore plus de dollars US à leurs réserves et, par conséquent, de financer encore plus les dépenses qui creusent le déficit des États-Unis - y compris les dépenses militaires à leurs propres frontières ? 

 

Pour commencer, les six pays de SCO et les pays du BRIC ont l’intention de commercer dans leurs propres monnaies afin de bénéficier mutuellement du crédit que les États-Unis avait monopolisé jusqu’à présent à son profit.

 

À cette fin, la Chine a passé des accords bilatéraux avec l’Argentine et le Brésil pour effectuer leur échanges commerciaux en renminbi, la monnaie chinoise, plutôt qu’en dollar, en livre sterling ou en euros [3] .

 

Il y a deux semaines, la Chine a également conclu un accord avec la Malaisie pour que les deux pays commercent en renminbi [4].

 

L’ancien Premier ministre, le Dr. Tun Mahathir Mohamad, m’a expliqué en janvier qu’en tant que pays musulman la Malaisie voulait éviter de faire tout ce qui pourrait faciliter l’action militaire américaine contre les pays islamiques, y compris la Palestine.

 

La nation a trop d’actifs en dollars, ont expliqué ses collègues.

 

Le gouverneur de la Banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, a écrit officiellement sur son site Internet que l’objectif est maintenant de créer une monnaie de réserve « indépendante d’une nation particulière » [5]. C’est l’objet des discussions à Iekaterinbourg.

 

En plus d’éviter de financer la prise de contrôle par les États-Unis de leur propre industrie et l’encerclement militaire américain de la planète, la Chine, la Russie et d’autres pays voudraient certainement se développer comme l’Amérique l’a fait.

 

En fait, ils considèrent les États-Unis comme une nation hors-la-loi, financièrement et militairement.

 

Comment caractériser autrement une nation qui promulgue un ensemble de lois pour les autres - sur la guerre, le remboursement de la dette et le traitement des détenus - mais n’en tient pas compte elle-même ?

 

Les États-Unis sont maintenant le plus grand débiteur mais ont évité la punition des « ajustements structurels » imposés à d’autres pays endettés.

 

Les taux d’intérêt US et les réductions d’impôt, alors les déficits commerciaux et budgétaires explosent, sont considérés comme le comble de l’hypocrisie, lorsqu’ils sont comparés à l’austérité que les programmes de Washington imposent aux autres pays par le biais du FMI et des officines de Washington.

 

Les États-Unis demandent aux pays endettés de vendre leurs services publics et leurs ressources naturelles, d’augmenter leurs taux d’intérêts et d’augmenter les impôts au détriment de la paix sociale pour dégager un maximum d’argent et payer les créanciers.

 

Et aux USA, le Congrès a empêché la société Chinoise CNOOK d’acheter Unocal pour des raisons de sécurité nationale, tout comme il a empêché Dubaï d’acquérir des exploitations portuaires américaines et empêché des fonds souverains d’acheter des infrastructures clés.

 

Les étrangers sont invités à imiter les japonais qui avaient investi dans des « éléphants blancs » comme le Rockfeller Center, sur lequel les investisseurs ont rapidement perdu un milliard de dollars puis ont fini par se retirer. 

 

À cet égard, les États-Unis n’ont pas vraiment laissé à la Chine et aux autres pays en situation d’excédent de la balance des paiements d’autres choix que de devoir trouver un moyen d’éviter de nouvelles accumulations de dollars.

À ce jour, la Chine tente de diversifier ses avoirs en dollars ailleurs qu’en bons du Trésor US, qui ne se sont pas révélés très fructueux.

 

Hank Paulson, qui venait de la banque Goldman Sachs, avait conseillé à la banque centrale chinoise d’investir dans les titres à haut rendement émis par Fannie Mae et Freddie Mac, en expliquant que ceux-ci étaient de facto des obligations publiques.

 

Ces titres se sont effondrés en 2008, mais au moins, le gouvernement américain a repris ces deux organismes de prêt hypothécaire, augmentant de facto de 5 200 milliards de dollars la dette nationale.

 

En fait, ce renflouement a été rendu nécessaire en grande partie à cause des investissements effectués par les Etats étrangers.

 

Infliger des pertes aux investisseurs gouvernementaux étrangers aurait quelque peu atteint la réputation des bons du Trésor, non seulement en détruisant la crédibilité des États-Unis, mais aussi parce que les émissions d’obligations par le gouvernement étaient insuffisantes pour absorber les dollars qui coulaient à flot dans l’économie mondiale avec la montée en flèche du solde déficitaire de la balance des paiements des États-Unis. 

 

En recherchant de nouveaux actifs pour protéger la valeur de leurs avoirs en dollars alors que la bulle de crédit de la Réserve fédérale se traduisait par une baisse des taux d’intérêt, les fonds souverains chinois ont cherché à se diversifier à la fin de 2007.

 

La Chine a pris des participations dans les fonds d’investissement Blackstone et Morgan Stanley à Wall Street, Barclays en Grande-Bretagne, dans la Standard Bank d’Afrique du Sud (qui fut affiliée à la Chase Manhattan du temps de l’apartheid dans les années 1960) et dans le conglomérat financier belge Fortis proche de l’effondrement.

 

Mais le secteur financier américain s’écroulait sous le poids de sa dette phénoménale, la valeur des actions des banques et des firmes d’investissement a plongé dans le monde entier.

 

Les étrangers voient le FMI, la Banque mondiale et l’Organisation Mondiale du Commerce comme les représentants de Washington dans un système financier soutenu par les bases militaires américaines et les porte-avions qui entourent la planète.

 

Mais cette domination militaire est un vestige d’un empire américain qui n’est plus en mesure de régner par sa force économique.

La puissance militaire américaine est basée davantage sur des armes atomiques et les frappes aériennes à longue distance que sur les opérations au sol, qu’il est devenu politiquement trop impopulaire de monter sur une grande échelle. 

 

Lire la suite là :

 

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2765

 

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 06:49

Peuple d’Iran…protège-toi … Sinon gare a toi… c'est là, ce qui t'attends si, tu te laisse embobiner, par les propagandistes US qui, veulent te "vendre" les principes fallacieux d'une "démocratie" avariée made in Occidentaux...
Comme ils ont voulu l’IMPOSER , en IRAQ... au peuple Irakien…!!!!!

________________________________


Quel avenir pour l’Irak?

Par Le docteur Omar Koubeisi au parlement européen


Le Brussels tribunal a organisé les 18, 19 et 20 mars, en coopération avec Vrede, 11.11.11, INTAL, the Beursschouwburg, European Parliament, Belgian Parliament et Les Halles de Schaerbeek, une conférence intitulée :

 

 

Quel avenir pour l’Irak ? Cette conférence, tenue au sein du Parlement Européen, a réuni de nombreuses personnalités politiques, des experts et des activistes anti-guerre, ainsi que des témoins irakiens du désastre que vit leur pays.

 

Nous avons choisi de traduire pour nos lecteurs français, l’intervention du Docteur Omar Al Koubeisi, cardiologue de renommée internationale, qui a vécu l’invasion de Bagdad puis partagé les souffrances de son peuple jusqu’à ce  jour du 5 mars 2005 où, menacé de mort comme nombre de ses confrères,  il a été contraint de quitter son pays.

A.M.

 

Au Nom de Dieu, Le Clément, Le Tout Clément

Madame la Présidente, Honorables Députés, Mesdames et Messieurs !

 

Permettez-moi de vous remercier ainsi que tous ceux qui m’ont offert l’opportunité de vous rencontrer aujourd’hui pour vous informer de la triste réalité que vit notre peuple éprouvé.

 

En fait, il s’agit d’une situation tragique et insupportable que tous les hommes libres de par le monde et tous les humanistes soucieux du devenir de l’humanité, de l’amélioration des conditions de vie matérielle et morale, se doivent de connaître pour y mettre fin.

 

Dans le cas de l’Irak, il s’agit pour son peuple de disposer de ses ressources et de ses richesses naturelles pour améliorer ses conditions de vie :

 

 la santé, la nourriture et l’éducation.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Je viens de ce pays de la Mésopotamie, connu à travers l’histoire pour être le pays de la terre noire, synonyme d’immense richesse, de grande densité de population et de l’excellence de ses conditions de vie.

 

J’appartiens à un peuple qui croule sous le poids de l’histoire et des civilisations qu’il a données à l’humanité depuis le Code Hammourabi, code juridique le plus complet de l’antiquité…au premier alphabet.

L’Irak a attiré depuis des millénaires de nombreuses populations et diverses ethnies, si bien que son peuple se présente comme une véritable mosaïque.

 

Toutes les composantes qui se sont rassemblées sur cette terre y ont vécu en paix malgré leur diversité religieuse, confessionnelle et de couleur.

L’Irak a connu aussi de nombreuses invasions, sa richesse et sa position stratégique ayant souvent attiré les envahisseurs de tous horizons.

 

Il en est sorti toujours victorieux et uni, regardant toujours dans la même direction.

 

Mesdames et Messieurs,

 

L’homme qui vous parle est médecin de son état, un cardiologue qui a travaillé pendant près de quarante ans dans sa spécialité au sein de l’administration irakienne et qui a connu divers régimes politiques sans jamais se reconnaître dans aucun d’entre eux.

 

Les Irakiens, ses nombreux confrères et ses innombrables étudiants témoignent qu’il a fait don de sa vie à la médecine et à ses patients et qu’il a toujours assumé son devoir de médecin dans les secteurs civil et militaire, dans la pratique et dans l’enseignement.

 

Mesdames et Messieurs,

 

J’ai étudié et entrepris de nombreux stages dans les hôpitaux européens, notamment en France, en Italie, en Grande Bretagne, en Irlande et en Belgique, en cardiologie et à diverses périodes de ma vie et notamment tout au long de la guerre et du boycott qui ont étranglé mon pays et ce, pour faire profiter les patients irakiens et aussi mes confrères du savoir faire acquis.

 

L’Irak subissait à l’époque un boycott total sur tous les plans scientifique, technologique et économique et cela pendant treize ans.

 

J’ai été témoin direct de l’invasion de mon pays et de l’entrée des blindés américains à Bagdad les 9 et 10 avril 2003.

Ils ont pilonné, incendié, détruit et laissé la ville en flammes. Ils ont fait de même du Centre de Cardiologie où je travaillais qu’ils avaient pilonné puis laissé en proie aux flammes, au vol et au pillage, sans jamais intervenir pour l’empêcher.

Ils étaient là pour veiller au bon déroulement de leur opération de destruction.

 

Dans ce centre, nous faisions jusqu’à huit opérations à cœur ouvert.

De nombreux médecins Britanniques, Suisses, Français, Italiens, Espagnols et Allemands venaient nous apporter leur assistance dans le cadre de leur engagement humanitaire.

 

Je me souviens très bien de l’appel téléphonique d’un confrère du sud de la France qui connaissait le centre pour y avoir travaillé des années auparavant, m’avertir du devoir de quitter l’hôpital rapidement.

 

Il suivait les bombardements en direct à la télévision et voyait bien que l’hôpital était la cible de l’aviation américaine.

Je pleurais à chaudes larmes et j’implorais le commandant de l’Unité de blindés qui dirigeait les opérations aux abords du centre de cesser les opérations et de protéger l’hôpital et lui de rétorquer du haut de son char que je devais cesser de larmoyer parce qu’ils vont nous construire un nouvel hôpital plus grand que le premier, plus majestueux et plus moderne

 

 

Mesdames et Messieurs,

 

Quand mes confrères et mes étudiants ont appris que j’allais vous rencontrer, trois cent cinquante d’entre eux, regroupés dans une union constituée récemment, m’ont chargé dans une lettre qu’ils m’ont fait parvenir deux jours avant mon départ, de vous faire part aussi fidèlement que possible de leurs soucis et de leur grande inquiétude sur la situation sanitaire catastrophique en Irak.

 

J’ai quitté l’Irak après avoir essayé longtemps avec mes confrères de continuer le travail avec le peu qui restait du Centre de Cardiologie.

 

J’ai dû quitter le pays le 5 mars 2005 après avoir reçu une lettre de menace de liquidation physique au cas où moi et mes confrères n’aurions pas quitté le pays à cette date.

 

Cette lettre, ainsi que les moindres détails de son ton, sont toujours gravés dans ma mémoire et me donnent des frissons comme au premier jour.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Avant l’invasion de l’Irak et malgré les conditions dures du boycott, nous avions dix huit facultés de médecine, six de chirurgie dentaire et quatre de pharmacie, ainsi que des dizaines d’écoles et d’instituts de formation d’infirmières et de personnel paramédical.

 

La première faculté de médecine de Bagdad a été ouverte en 1927.

Le doyen en était le Docteur Birham Sanderson, auteur de mémoires sur la période pendant laquelle il avait travaillé en Irak, intitulées « Dix mille et une nuits ».

 

Nous avions plus de trente neuf mille lits de d’hôpital dans les CHU, les hôpitaux régionaux, cantonaux et autres subdivisions administratives du pays.

 

L’Irak avait aussi plus de trente quatre mille médecins dont un cinquième de spécialistes.

 

Les Universités sortaient chaque année plus de mille médecins et nous disposions d’une production scientifique médicale couvrant plus de trente spécialités.

 

Deux cent cinquante médecins spécialisés sortaient chaque année.

Ce sont ces cadres et ce personnel paramédical qui, avec une rare compétence et une abnégation sans limite, ont pris en charge les patients, les blessés et les handicapés d’une guerre longue et meurtrière aggravée par un boycott dévastateur sur tous les plans, y compris scientifique.

La Constitution irakienne de 1920 a inscrit le droit des Irakiens à l’éducation gratuite et ce, pour tous les niveaux de l’enseignement ainsi qu’aux soins et à la prévention pour toutes les pathologies.

Les services de soins ont couvert tout le pays, les zones rurales comme les zones urbaines et les villes.

 

Le système d’enseignement, initié par les Britanniques, a permis de former des médecins dont nombre d’entre eux travaillent dans les hôpitaux et les centres de recherche des pays européens.

 

 

L’UNICEF, l’UNESCO, la Croix Rouge Internationale et d’autres organismes régionaux et internationaux ont évalué positivement les réalisations irakiennes dans les domaines de la vaccination, des soins préventifs, de la protection maternelle et infantile, de la médecine du travail, de la médecine scolaire, de la lutte contre les épidémies et de la santé publique ainsi que le contrôle des naissances.

 

Cette politique de santé publique a permis la baisse de la mortalité infantile depuis 1980 et empêché le développement des épidémies et des maladies contagieuses  tels que le choléra, la poliomyélite, le tétanos, la méningite et la coqueluche.

 

 

L’Irak a été le premier pays de la région à maîtriser l’extension di SIDA, de la consommation des stupéfiants, à étendre la construction des centres de protection maternelle et infantile, ainsi que des centres spécialisés de lutte contre le cancer, des maladies cardio-vasculaires, des centres de soins des maladies de l’appareil locomoteur, centres d’endocrinologie, de radiologie, neurologie, ophtalmologie, de lutte contre l’infertilité, l’incapacité motrice, toxicologie, homéopathie, acupuncture…etc.

Nous avons obtenu de grands succès dans le programme de distribution des rations alimentaires, des cliniques populaires et de l’assurance maladie.

 

Le programme Pétrole contre la nourriture et les médicaments a permis d’alléger les souffrances de la population.

 

 

La politique d’importation des médicaments et des équipements de santé, tout au long des années soixante-dix, a permis de garantir un approvisionnement de qualité, sûr et diversifié, provenant des laboratoires internationaux les plus illustres.

 

Nous avions développé aussi une industrie pharmaceutique locale qui répondait aux normes internationales en vigueur.

 

D’autre part et pour éviter tout débordement et tout abus, l’importation a été centralisée au sein d’un organisme dépendant du ministère de la santé et sous les auspices d’un organisme scientifique compétent.

 

Mesdames et Messieurs,

 

J’en arrive maintenant au bilan de l’invasion et de l’occupation de l’Irak en 2003, sur les plans sanitaire et humanitaire au moment où nous commémorons le sixième anniversaire de ce tragique événement.

Pour vous éviter la perte de temps, je vais vous résumer en quelques chiffres la situation qui est la nôtre, sur la base des rapports et des études effectués par des organismes internationaux reconnus pour leur sérieux et leur objectivité dans les domaines de leur compétence.

 

 

Vous aurez en même temps des reportages sur CD, pour vous donner une idée des destructions de l’infrastructure du pays ainsi que de la violence, du terrorisme et des assassinats ciblés, notamment de médecins et des scientifiques, qu’endure notre peuple.

 

Il n’y a pas meilleur moyen de vous faire vivre les souffrances des femmes, réduites au veuvage par centaines de milliers, des orphelins par millions ainsi que les millions d’Irakiens contraints de quitter leur pays.

 

Il n’y a pas meilleur moyen de vous faire partager le quotidien des Irakiens qui subissent la croissance vertigineuse de la criminalité, des maladies contagieuses, du trafic illégal des médicaments avariés, des bombardements sauvages des zones habitées, des massacres perpétrés chaque jour et dont vous connaissez quelques uns, notamment Haditha, Zengil et Mahmoudya.

 

 

Il n’y a pas meilleur moyen de vous faire partager la peur des Irakiens, subissant les liquidations physiques sous le prétexte fallacieux de lutte contre le terrorisme, le déni aux irakiens de résister et de combattre l’occupant illégitime, alors que toutes les lois donnent au peuple occupé le droit de résister et de chasser l’occupant par tous les moyens mis à sa disposition.

 

Résumons-nous !

 

L’Irak a perdu 70% de ses médecins, contraints à l’exil.

Plus de 5500 de ses scientifiques ont été assassinés, emprisonnés ou contraints à l’exil.

 

Plus de 70% de ses hôpitaux sont entièrement ou partiellement hors d’usage et le rendement de ceux qui fonctionnent est inférieur au minimum nécessaire.

 

90% des médicaments utilisés dans le pays sont le fait d’un trafic illicite par des gens sans rapport avec le domaine où les pharmacies n’ont aucun rôle et ne sont donc pas contrôlés.

 

Les hôpitaux sont souvent le lieu de prédilection des liquidations physiques pour des motifs ethniques ou confessionnels et de terrorisme des milices.

 

Le ministère de la Santé est dirigé selon des critères confessionnels qui déterminent l’identité du ministre et des directeurs généraux.

 

Il est d’autre part dirigé par des partis et des milices confessionnelles, son budget est l’objet de tous les détournements et son administration est déficiente.

 

La Commission de l’Intégrité, organisme officiel, estime à 2 Millions de $ le montant des détournements dans ce ministère, notamment par le biais des faux contrats et des achats fictifs.

 

On n’envisage aucun rôle de contrôle sur ce ministère aux médecins députés au Parlement et il semble même que ces derniers jouent un rôle négatif et participent à la corruption.

 

Extension des maladies psychosomatiques, de l’usage des stupéfiants avec la reprise des cultures du pavot et de la production d’opium.

 

Manipulation des tableaux de médicaments

Extension des maladies contagieuses et recours officiel aux fausses statistiques sur le choléra, la rougeole, la coqueluche, les cas de Sida, de toxoplasmose  et de parasitologie.

 

Extension des produits alimentaires avariés par une importation sauvage.

 

Extension des cas de cancer et des difformités physiques par suite des rayonnements des produits toxicologiques et cancéreux.

 

Les incendies d’arbres et de forêts entières et la contamination des rivières particulièrement dans le sud et le centre du pays, conséquence de l’utilisation par les forces d’occupation de l’uranium appauvri et du phosphore blanc ainsi que des bombes à fragmentation.

Empêchement de toute mesure de protection et de délimitation des zones polluées.

Dissémination des mines et des obus non éclatés provenant des guerres précédents, notamment dans la région de Bassora.

 

Absence de coopération avec les organismes humanitaires tels que la Croix-Rouge Internationale et la mauvaise gestion et la corruption au sein du Croissant Rouge Irakien.

 

Pénurie des médicaments et des équipements et des instruments suite à la part minime (4%) qui leur revient dans le budget du ministère de la santé.

Manque d’eau potable pour 70% de la population et absence de canalisations d’eaux usées, ainsi que de l’électricité.

 

Depuis l’occupation, l’Irak compte un des taux les plus élevés de mortalité infantile et de nouveau-nés.

 

Plus de 4 millions d’Irakiens vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Plus de 5 millions de déplacés et d’exilés, 1 million de veuves et un taux de chômage supérieur à 28% .

Plus de 400.000 prisonniers et détenus.

 

Le résultat :

 

Le constat très clair c’est que l’homme a été visé en Irak dans sa santé physique et mentale de même que dans son identité et ce, par l’intermédiaire de l’éducation et de l’enseignement qui lui sont dispensés.

 

L’objectif est de détruire le potentiel humain du pays et de dilapider ses ressources matérielles pour parfaire la destruction du pays, le démantèlement de son unité et ce, par l’institution du confessionnalisme à tous les nivaux de son administration, ce qui est en contradiction avec la compétence, l’honnêteté et le développement.

 

Traduit de l’arabe par Ahmed Manai

 

Source :

 

 http://iraqirabita.org/index.php?do=article&id=18621/

Partager cet article
Repost0
16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 16:34

Robert PARRY


L’idée que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a volé sa réélection par la fraude aux dépens de la « révolution verte » de Mir-Hossein Mousavi – soutenu par les milieux intellectuels et les classes moyennes – est petit à petit en train de s’installer comme un fait acquis.

 

Et pourtant la forte participation, estimée à environ 85%, était présentée comme la garantie d’une victoire écrasante d’Ahmadinejad, considéré comme l’allié des iraniens plus traditionnels des classes ouvrières et paysannes.

 

C’est ce qu’affirment Ken Ballen and Patrick Doherty dans un article du Washington Post qui citent les conclusions d’un sondage qu’ils ont mené à travers tout le pays au mois de mai et qui prévoyait pratiquement la même avance en voix - de l’ordre de 2 pour 1 en faveur d’Ahmadinejad - que celle annoncée à la sortie des urnes.

 

Ballen et Doherty démolissent aussi un des principaux arguments avancés par de nombreux observateurs qui affirment qu’il y a eu fraude. Cet argument est que Mousavi, un Azeri, avait très certainement gagné dans les circonscriptions à majorité Azeri mais où Ahmadinejad est sorti vainqueur. Cependant, Ballen et Doherty rappellent que « notre sondage montre… que les deux tiers des Azeri préfèrent Ahmadinejad à Mousavi ».

 

Leur sondage contredit aussi une idée largement partagée par les grands média selon laquelle la jeunesse branchée sur Internet soutient Mousavi. Ils ont trouvé que seul 1 Iranien sur 3 a accès à l’Internet et que « les intentions de vote en faveur d’Ahmadinejad parmi les 18-24 ans étaient plus fortes que dans toute autre tranche d’âge de la population ».

 

Néanmoins, la précipitation des médias américains à parler de « fraude » est en train de créer une réalité politique à laquelle sont confrontées à la fois Washington et Téhéran.

 

Un des jugements à l’emporte-pièce des médias est qu’Ahmadinejad a « volé » ces élections et que cela prouverait que les faucons israéliens et les néoconservateurs américains avaient raison lorsqu’ils affirmaient qu’il était impossible de traiter avec l’Iran d’une manière rationnelle, que le Président Barack Obama était le « grand perdant » et que le recours à la force est la seule option possible s’agissant de l’Iran.



Il est curieux de constater comment les médias américains s’intéressent soudainement à la régularité d’une élection alors que ces derniers ont ignoré, tourné en ridicule ou même couvert le vol de l’élection présidentielle de 2000 par George W. Bush ainsi que celle de 2004.

 

En 2000, la Floride – état contrôlé par le frère de Bush, Jeb, et ses partisans – fut le théâtre d’irrégularités à grande échelle. Ensuite, lorsqu’un recomptage des voix a été initié, les hommes de campagne de Bush ont envoyé à Miami des hooligans en costume cravate pour y organiser des émeutes destinées à déstabiliser le recomptage.

 

Finalement, Bush a obtenu que cinq juges Républicains de la Cour Suprême des Etats-Unis ordonnent l’interruption du recomptage et déclarent Bush vainqueur.

 

La presse US fut extraordinairement silencieuse sur ce vol d’élection bien documenté.

 

Même lorsqu’il était devenu évident qu’Al Gore avait remporté la majorité des suffrages et aurait remporté la Floride si tous les bulletins avaient été comptés, les principaux médias US, dont le New York Times et CNN, ont déformé les faits pour protéger la « légitimité » de Bush.


De même, de graves irrégularités ont entaché l’élection de 2004, particulièrement dans l’état du Ohio, et n’ont jamais fait l’objet d’un examen sérieux par les mass média, qui ont préféré dénigrer les sites internet (dont le notre, Consortiumnews.com) et les groupes de citoyens en les qualifiant de « théoriciens du complot » lorsqu’ils ont voulu attiré l’attention sur d’étranges résultats en faveur de Bush données par les machines à voter.

 

Cependant, lorsqu’une élection se déroule dans un pays étranger et qu’un candidat « impopulaire » semble se faire élire, là les règles changent. Tous ceux qui n’admettent pas immédiatement qu’il y a eu fraude sont des naïfs ; chaque « théorie du complot » est complaisamment citée tandis que les preuves du contraire sont minimisées ou ignorées, par exemple le vote des Azéris révélé par Ballen et Doherty.

 

L’autre ironie de cette histoire est que les leaders religieux iraniens ont ordonné une enquête sur les accusations de fraude dans un pays pas spécialement réputé pour ses institutions démocratiques. Mais c’est déjà plus que les américains n’ont obtenu en 2000 et 2004.

Robert Parry

 

Traduction VD pour le Grand Soir http://www.legrandsoir.info

 

 

ARTICLE ORIGINAL


http://www.consortiumnews.com/2009/061509c.html

Partager cet article
Repost0

PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

800px-Flag of Palestine.svg

 

AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

600px-Flag of Afghanistan.svg

 

 

PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

800px-Flag of Pakistan.svg

 

YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

800px-Flag of Yemen.svg

   

ALGERIE/ALGERIENS

 

800px-Flag of Algeria.svg

 

Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

800px-Flag of Bahrain.svg

Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

 2882948-4078356

   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

BCC800px-Flag of Tunisia.svgC

TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

dr-aafia-siddiqui-bush-terrorism