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Qui, Suis-Je

  • : Le blog de Hadria RIVIERE
  • : "Une conscience aigue de Soi et de l'Autre permet d'ouvrir les portes de la liberté..." Hadria RIVIERE
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FEMMES REBELLES...

undefinedDAHYA…DAHIYA….DIHYA…KAHENA… (.. ?-700). 
 
http://www.berberescope.com/l'histoire_des_Berberes_yahoo.htm


FATMA TAZOUGHERT DITE LA ROUGE (1544-1641)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatma_Tazoughert


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LALLA FATMA N’SOUMER (1830-1863) -DITE LA JEANNE D'ARC DU DJURDJURA
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FADHMA AIT MANSOUR AMROUCHE (1882-1967)

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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 04:51

 

 

 

 

 

 

 

 

Source :

L'Islam en France :

" J' ai honte d'être Israélien " Gideon Levy

 


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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 06:16

 

Commentaire :

 


Pour Bachard-al-assad, comme pour Kadhafi, c'est l'arabisme et non l'islam wahhlabite qui est le fondement de la réunification des arabes,

  Les ennemis communs de ces deux Chefs d’État,  les ennemis communs des peuples Libyen et Syrien  sont les islamistes radicaux !

Kadhafi l'a payé de sa vie et, de la destruction de son pays, de

son oeuvre politique...

Le peuple libyen l'a payé au prix  fort de sa souveraineté, de sa soumission à l'occident, de son appauvrissement, des pillages de ses richesses, de la destruction de son pays.... par ces mêmes occidentaux...

Le président de la République Arabe de Syrie, comme son peuple Résiste, ils marquent des points au prix de milliers de martyrs, au prix de la destruction des infrastructures, des administrations, au prix de milliers de soldats morts, en combattant les mercenaires salafo-wahhabites, salariés des roitelets rétrogrades de la péninsule arabique, laquais consentants des américano-sionistes !!!

 Alors les sunnites qui sont vos véritables ennemis ?

Saddam Hussein, sunnite à  fait la guerre à l'Iran pendant
8 longues années, pour le compte de ses commanditaires Yankees  ,  avec pour seul résultat, pour seule recompense d'abord sa propre exécution, ensuite la destruciton, l'occupation de son pays et plus d'un million d'irakiens sacrifiés pour satisfaire à l'avidité, jamais rassassiée, des Yankees

Mainteant posons-nous la question de qui, massacre...Fait la guerre à la Syrie...?

Des milliers de mercenaires/criminels de guerre salafo-wahhabites , (tunisiens, égyptiens, marocains, libyens, turcs, algériens et même palestiniens peuple colonisé, peuple massacré par les commanditaires, les financiers de la guerre déclarée à la Syrie) une branche inculte, rétrograde et, surtout minoritaire du sunnisme

Alors les chiites qui, sont vos véritables ennemis?

Vous, à l'inverse des sunnites non-éduqués, lobotomisés, vous connaissez bien vos ennemis et, n'avais jamais déclaré la guerre à vos frères et sœurs de religion et de culture : les sunnites...

Au contraire vous organisez votre autonomie, votre propre protection, préservant ainsi votre souveraineté, votre dignité,votre honneur !!!

C'est bien dans votre pays que le budget de l'éducation est plus important que celui de l'armement ?  



 

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 14:02

 

 

 

 

 

 

NOUS L'AVONS DEJA DIT, MAIS IL EST BON DE LE REPETER : 

Une défaite yankee en Syrie marquerait la fin de l'hégémonie US au Proche Orient vidéo sous-titré en français...

 

 

 

 

Source :

RUSSIA TODAY

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Bassam Tahhan au sujet de l'échec de la diplomatie française face à la diplomatie américaine

 

 



Source :


La Gazette Online

 

 

__________________________________

 

 

 

Ghada Houballah 'Les États-Unis sont à la tête de l'arrogance mondiale"

 

 

http://francophone.sahartv.ir/


http://lagazetteonline.blogspot.fr/

 

 


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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 08:54
Syriana-NE TOUCHEZ PAS A NOTRE SYRIANA
« Ne touchez pas à la Syriana » ou “Hands off Syriana” [1], une campagne internationale déclenchée et dirigée par le compositeur de la chanson politique libanaise, William Nassar, unCanadien d’origine arabe.
« Ne touchez pas à la Syriana », le nom adopté par le comité international de coordination vise à donner un aspect personnel à la campagne, compte tenu les ingérences arabes et étrangères qui frappent la Syrie.
 « Ne touchez pas à la Syriana », un amalgame de deux mots, plutôt du mot anglais « Syria » – comme la campagne fut déclenchée initialement dans un milieu anglophone nord-américain – et du suffixe arabe « -na », qui est en effet l’adjectif possessif de la première personne du pluriel.
Ainsi, le message que l’on veut envoyer par  cet amalgame se révèle : « Ne touchez pas à la Syriana » ou «  Ne touchez pas à notre Syrie » !

 

Pourtant, une question se pose ici : pourquoi « Notre Syrie » et non pas « La Syrie », tout simplement ?
Pourquoi l’adjectif possessif, ou plutôt pourquoi cette insistance à employer un suffixe arabe avec un mot anglais ?
Selon les organisateurs de la campagne, la Syrie est la nôtre, elle est à nous seuls ; mais qui « nous » ?
Nous des artistes, musiciens, écrivains et intellectuels nord-américains d’origine arabe, précisément syrienne et libanaise. Berceau de la civilisation et de l’histoire, la Syrie refuse de renoncer à ce titre.
Terre ou Peuple, elle embrasse l’humanité avec le parfum de ses jasmins. Elle demeure le phare de la science, de la pensée, de l’art, de la créativité et de la civilisation.

LA-TURQUI-DECLARE-LA-GUERRE-A-LA-SYRIE-copie-1.jpg
Le message que les organisateurs de la campagne voulaient envoyer se précise comme tel : la guerre atroce qui frappe la Syrie nous exige à se tenir fermement et sérieusement, et à élever la voix pour mettre fin aux ingérences étatsunienne, européenne, turque, israélienne, arabique et surtout canadienne, dont l’objectif se précise à son tour par une insistance à mettre de l’huile sur le feu des différences ethniques et religieuses en Syrie, à détruire l’infrastructure de l’État syrien, à déchirer l’unité du peuple syrien, et cela en appuyant le terrorisme et les terroristes qui se sont rassemblés sous la bannière des « jihadistes », qui assouvissent, en effet, leur soif au sang en détruisant l’unité de la Syrie et en commettant des crimes contre l’humanité, qui mènent enfin une guerre féroce contre la Syrie, peuple et territoire.

imperialisme-US-TURQUE-SAOUDIEN.jpg
Comme ils refusent que l’on fasse des guerres à leur compte en tant qu’individus, groupes et peuples, et comme ils refusent que l’on dépense les richesses dans le but de détruire des pays, dont les cultures montent loin dans l’histoire, au lieu de les dépenser dans des domaines éducatifs, humanitaires et créatifs, les organisateurs et les participants à cette campagne, des musiciens, des artistes, des écrivains, des poètes et des journalistes de l’Amérique du Nord et de l’Europe, ainsi que leurs collègues en Syrie et dans les pays arabes, ils élèvent la voix et précisent leurs objectifs :
premièrement, nous appelons l’administration américaine, l’Union européenne et le gouvernement canadien à mettre terme à toute sorte d’agression diplomatique, politique, économique et militaire contre la Syrie et les Syriens ;
deuxièmement, nous appelons à l’arrêt de toute forme de soutien aux terroristes étrangers, y compris le soutien politique et médiatique, l’entrainement, la protection et le financement ;
troisièmement, nous appelons à la désignation et à la condamnation des gouvernements et des organisations qui contribuent à la destruction de la Syrie, et qui soutiennent les groupes terroristes et criminels en leur fournissant d’armes, de financement et d’appui médiatique ;
quatrièmement, nous appelons les musiciens, les artistes, les écrivains, les poètes, les académiques, les journalistes et toute personne concernée par la paix à exprimer leur refus à la guerre contre la Syrie, et à élever ainsi la voix pour mettre fin à toute sorte d’agression politique, économique, médiatique, diplomatique et militaire contre la Syrie.
Élever la voix ! Non à la guerre contre la Syrie !
Non aux sanctions économiques imposées contre la Syrie !
Non à la destruction de la Syrie !
Fida Dakroub, Ph.D

Page officielle de l’auteur : www.fidadakroub.net
_________________________________________
Commentaire :
La Syrie enclerclée...Etouffée...
Ces sangsues,  rêvent et espérent se repaitre de son cadavre...Mais le peuple syrien courageux et instruit...Veille à préserver sa souveraineté...au prix de milliers de cadavres...Au prix de tonnes de sang versé, pour sa terre, pour sa dignité, pour sa souveraineté, pour sa liberté...
Et, parce que ce peuple, lutte, sans faillir..Sans tricher...avec courage et détermination....
Ce peuple là,  vaincra...avec son gouvernement librement choisi....contre les hordes de barbares djihadistes lâchés sur leur territoire...
Cela est incontestable !!!
la-syrie-enclerclee.jpg
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 18:08

 

 

 

  Discours alternatif à partager massivement ! Plus d'infos ici :

 

https://www.facebook.com/Hugo.Chavez.page.de.reinformation

8 Octobre 2012, pour sa première conférence de presse faisant suite aux élections, le Président Hugo Chavez s'exprime sur la Syrie, livrant un discours plein de bon sens, d'humanisme et à total contre-courant du discours dominant, à gauche comme à droit

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 14:56
Commentaire :

 

Dans tous les cénotaphes (du grec κενοτάϕιον: kenos « vide » et taphos « tombe » est un monument élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme rappelle celle d'un tombeau, et qui ne contient pas de corps), de France et de Navarre,

Les fantômes des milliers de soldats morts, au nom de la défense, au nom de la souveraineté de la France, doivent se retourner dans leurs linceuls, en voyant comment les IR-responsables politiques actuels, bradent la souveraineté, la dignité et l'honneur de la France.

Ce pays, pour lequel ils ont sacrifié leur jeunesse, leur vie, leur famille...!!!

Avions-nous le droit, nous peuple de France de voter pour Hollande "la guimauve", même si, nous étions uniquement motivés, par le désir pressent de nous debarrasser de Sarko le Yankee?

Nous avions, à notre disposition, une autre arme :

L'abstention...

Nous aurions du, en masse, nous abstenir...

Refuser  de nous rendre dans les bureau de votes!!!!

Et, peut-être qu'alors, nous aurions pu, éviter de cautionner, de nous rendre complice de la politique coloniale et criminelle démarrée sous le régne de Sarko l'américain...

Et, activement poursuivie par son successeur Hollande l'apatride....???

Et, qui ne manquera pas de se retourner contre nous, peuple appauvri de France !!!


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Les premières urgences de François Hollande
Mohamed BELAALI

« Nous devons agir. Agir ensemble et agir vite, car il y a urgence. La première des urgences s’appelle la Syrie ».

L’autre priorité qui préoccupe le guerrier Hollande est le Sahel africain : « La dernière urgence, et c’est peut-être la première qui doit nous mobiliser cette semaine, est le Sahel(...) Oui, il faut que le Mali retrouve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel », disait le président belliqueux devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 septembre 2012 (1).

 

Alors que le chômage, la précarité et la misère matérielle et morale qui en découle font ravage en France, François Hollande déclare solennellement à New York que l’urgence aujourd’hui est l’intervention militaire en Syrie et au Sahel !

 

Guerre économique et sociale à l’intérieur et menaces de guerre à l’extérieur sont deux faces d’une seule et même politique.

 

Ce fétichisme de la guerre va de pair avec le mépris de la social-démocratie pour les intérêts des classes populaires.

La fabrication des ennemis à combattre, à l’intérieur comme à l’extérieur, permet aux sociaux-démocrates au pouvoir de mieux servir les intérêts de la classe dominante.

Les guerres extérieures désirées par le président Hollande, ne sont en fait que le prolongement de la guerre économique et sociale livrée sans trêve à l’intérieur par les sociaux-démocrates aux travailleurs et aux salariés en général.

 

Pendant que François Hollande déclarait la guerre à la Syrie et poussait à l’intervention militaire au Mali, les députés, eux, se préparaient dans l’ombre à ratifier cette terrible arme économique que constitue le Traité européen de stabilité, de coordination et de gouvernance (TSCG).

 

La quasi-simultanéité des déclarations guerrières de François Hollande aux Nations Unies et le vote du budget européen montrent que les deux dimensions de cette politique belliqueuse sont intimement liées.

 

Les menaces de guerre proférées par François Hollande n’ont de sens que par rapport à la guerre de classes que la social-démocratie mène contre de larges couches de la population.

Cet activisme guerrier à l’extérieur s’accompagne par une croisade à l’intérieur contre les intérêts des classes populaires.

Son agressivité à l’égard des autres peuples n’est que l’expression de la violence économique qu’elle exerce à l’intérieur sur les travailleurs.

Car la social-démocratie reste un rouage essentiel de l’exploitation capitaliste et un instrument redoutable de l’impérialisme.

Elle est, à l’intérieur comme à l’extérieur, au service des classes dominantes.

Avec ces menaces guerrières à l’extérieur, les sociaux-démocrates tentent d’avoir la paix intérieure pour mieux mener à bien leur politique de misère contre les classes populaires.

 

La fabrication des ennemis extérieurs leur permet de détourner la lutte des travailleurs contre les véritables responsables de la situation économique désastreuse pour la diriger et la concentrer sur des ennemis inventés de toutes pièces.

 

Pour la social-démocratie au pouvoir, l’ennemi n’est pas le chômage, la précarité et la misère matérielle et morale qui rongent au quotidien la vie de millions d’hommes et de femmes en France, mais les « terroristes » qui occupent le Nord-Mali et le régime syrien.

 

D’un côté, de véritables problèmes que l’on peut mesurer et quantifier, de l’autre, des ennemis créés et présentés comme dangereux et hostiles à l’intérêt de la nation, de la démocratie, des droits de l’homme etc.

 

Alors que la France n’a pas véritablement d’ennemis, la bourgeoisie française et la social-démocratie qui sert ses intérêts inventent en permanence des ennemis à combattre.

 

Derrière cette construction de l’ennemi, qui change selon les circonstances et le rapport de force, se cache la volonté du pouvoir de soumettre et de rassembler autour de sa politique ceux-là mêmes qui en sont les victimes, les classes populaires.

Servir les oppresseurs nécessite le consentement et la soumission des opprimés.

 

Mais comme l’ennemi extérieur ne suffit pas, le gouvernement Hollande, comme celui de Nicolas Sarkozy avant lui, invente des ennemis intérieurs.

 

« Je veux ainsi affirmer la détermination du gouvernement à lutter contre le terrorisme, de le faire tant à l’intérieur de notre pays qu’à l’extérieur de nos frontières » déclarait Jean-Marc Ayrault premier ministre (2).

 

Car « La France doit être rassemblée, elle doit être rassemblée pour venir à bout de tous ceux qui croient pouvoir, par la violence, remettre en cause l’unité de la Nation » (3).

Le mot « rassemblée » est utilisé deux fois dans la même phrase !

Rassembler la France autour de la politique d’austérité qui ravage la vie d’une partie de la population de plus en plus grande reste l’objectif à atteindre.

 

Pour les sociaux-démocrates, ce qui est bon pour les puissants doit l’être également pour toute la population.

Les intérêts des uns ne peuvent que coïncider avec les intérêts des autres. Les conflits de classes n’existent pas !

Les politiques d’austérité imposées par la bourgeoisie et appliquées avec un zèle singulier par le gouvernement en place, qui détruisent progressivement les droits et les acquis sociaux arrachés de haute lutte par la classe laborieuse au prix d’énormes sacrifices, sont bonnes pour l’ensemble de la population.

 

Il y a longtemps que les sociaux-démocrates ont abandonné le marxisme et la lutte des classes.

Ils sont par contre subjugués par le capitalisme, et les guerres impérialistes. La trahison des intérêts des travailleurs et la collaboration de classes sont une constante dans l’histoire de la social-démocratie (4).

 

Il faut donc, vaille que vaille, rassembler toute la nation autour du gouvernement et de sa politique.

 

C’est dans ce cadre qu’il faut situer cette « mobilisation la plus totale de l’État pour lutter contre toutes les menaces terroristes » comme le déclarait François Hollande lui-même (5).

Car pour rassembler une population de plus en plus traumatisée par les effets des plans d’austérité à répétition, il faut lui trouver un ennemi ou des ennemis intérieurs qui puissent l’occuper et la détourner de ses véritables préoccupations.

 

La théâtralisation et la médiatisation à outrance des opérations policières de « lutte contre le terrorisme » montrent que le pouvoir tente de convaincre la population que l’urgence du moment est la guerre contre « le terrorisme » (bien entendu « islamiste »).

Les interventions, interpellations et autres perquisitions se font le plus souvent sous les projecteurs des caméras et les flashs des photographes.

Les membres du gouvernement, du ministre de l’intérieur jusqu’au président de la République, prennent la relève et commentent à chaud les tenants et aboutissants du dossier et assurent la population de leur détermination totale à combattre « le terrorisme ».

Par contre le gouvernement est beaucoup plus discret sur les opérations de licenciements massifs opérés par les patrons des grandes et petites entreprises un peu partout en France et dans tous les secteurs de l’activité économique.

Le sort des victimes de ce « terrorisme économique » n’intéresse pas vraiment les sociaux-démocrates au pouvoir.

  La « mobilisation la plus totale de l’État » est réservée à la lutte contre « le terrorisme » à l’intérieur comme à l’extérieur mais en aucun cas contre le chômage et la misère.

Pire, la politique d’austérité menée avec beaucoup de cynisme par François Hollande et son gouvernement produit chaque jour qui passe de nouvelles victimes qui iront grossir les rangs des millions d’autres chômeurs.

Les sociaux-démocrates sont ainsi très éloignés des préoccupations et des souffrances des classes populaires dont ils prétendent pourtant servir les intérêts.

 

Leur mépris des masses et leur vénération des puissants ont fait des sociaux-démocrates un instrument redoutable du capital.

 

Par leur opportunisme et leur trahison des intérêts des travailleurs et de l’ensemble des classes populaires, les sociaux-démocrates perpétuent les injustices et les privilèges de ceux qui ont déjà tous les pouvoirs.

 

Leur engagement total aux côtés de la classe dominante dans son offensive contre toutes les avancées sociales montre qu’ils sont résolument pour l’ordre établi avec toutes ses tares et tous ses dangers pour l’homme et la nature.

 

Conservateurs, ils constituent un véritable obstacle à la transformation radicale de la société et au dépassement du capitalisme.

 

Mohamed Belaali


(1) http://www.elysee.fr/president/les-actualites/discours/2012/...


(2) http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/interventions...

(3) ibid.


(4) Voir sur ce sujet « Social-démocratie et collaboration de classes » :

 

http://www.belaali.com/article-social-democratie-et-collabor...

 

(5) http://www.elysee.fr/president/les-actualites/toutes-les-act...

 


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Interrogations toute personnelle :

Et, si aprés Ayrault, Hollande "la guimauve" nous imposait comme 1er ministre Vals, le serial killer ministre de l'interieur...?
Vals, le serial killer ministre de l'interieur, tombé dans le chaudron magique de l'idéologie sioniste,  sera chargé de mâter,  de soumettre, le peuple Français,
Peuple de France, devenu récalcitrant, devant les sacrifices, sans fin, qui lui seront imposés,
Le peuple de France qui, se reveillera de son long sommeil, de soumission, de demission enfin, pour s'opposer au projet d'appauvrissement concocté par les IR-responsables politiques UMPS pour lui et ses enfants
Vals, le sérial killer ministre de l'interieur chargé de mater, à l'interieur de la France d'emprisonner, d'expulser, pour le compte du lobby sioniste français, les soi-disant "terroristes musulmans", 
Pendant que Hollande "la guimauve" apatride, oeuvre et organise, à l'exterieur, de la France  la destruction, l'occupation, la colonisation, le pillage.... des pays,
des peuples arabo-musulmans....
Cherchez l'erreur...???
Cherchez la fuite en avant... Cherchez la lâcheté...Cherchez l'avidité...Cherchez haine...Cherchez le cynisme...
Cherchez le RA-cisme...
Ce sont là, les seules motifs, qui peuvent expliquer cette schizophrénie, folie... ambiante!!!
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 10:53

Commentaire :

C'est là, un des multiples exemples de l'oeuvre "CI-ivilisatrice de la France Republicaine, Democratique, Championne des

"droits de l'homme"

 


 

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Mise au jour de restes humains dans la grotte de Nekmaria -Dahra-


 Après notre découverte au début du mois de mars dernier des restes mortuaires de plusieurs dizaines de résistants algériens à la colonisation, au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, d’autres martyrs ont été découverts il y a quelques jours ( 17 juin 2011) par des universitaires de Mostaganem.

 

Ceux-là n’ont pas été décapités par la soldatesque française aidée de ses valets indigènes, mais enfumés – asphyxiés et suffoqués à la façon d'un four crématoire - par les généraux français en 1845.

 

__________________________________

 

MISE AU JOUR DE RESTES HUMAINS

DANS LA GROTTE DE NEKMARIA DAHRA

 

 

 

Pour la première fois depuis 166 ans, la grotte de Nekmaria, connue sous le nom de Ghar El Frachih, 80 km à l’est de Mostaganem, en plein massif du Dahra occidental, livre ses secrets.

Aidé par des habitants de Nekmaria et du douar El Frachih, un universitaire de Mostaganem, qui accompagnait une équipe de l’ENTV venue couvrir la commémoration des enfumades du Dahra, organisée sous l’égide de l’université de Mostaganem, est descendu au fond de la grotte à travers un étroit passage.

Arrivé au fond de la grotte, à plus de 3 m de profondeur, le groupe, composé de jeunes, d’adultes et même d’enfants, tous fils de la région, met alors à jour des ossements humains ainsi que des reliques.

 

 

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Algérie, 1845, un jour de mai :
Il était une fois les enfumades.

 

 

Ce mois de mai est pour nous, rituellement, à la fois un moment de recueillement et des lieux de mémoire. En effet, traditionnellement depuis l’indépendance de l’Algérie et surtout depuis une vingtaine d’années, les massacres de masse du 8 mai 1945 sont rappelés et des cérémonies toujours les mêmes avec les mêmes personnes- les jeunes ne sont pas concernés-, le même rituel et la même unique télévision indigente qui nous ressasse ad nauseam le même remake sans imagination, ce qui peut être pensé comme une corvée vite oubliée le 9 mai.

Je propose cette année de parler de mai d’il y a 166 ans de cela, en 1845.

Par un curieux destin, les Algériens connurent comme un siècle plus tard, un massacre qui est le summum de l’horreur car l’agonie fut atroce.

 

Imaginons un millier de personnes hommes, femmes, enfants, vieillards avec leurs troupeaux gazés par les fumées et le feu de bois qui bouche la sortie les condamnant à une mort atroce.

 

Pour l’histoire et comme l’écrit Hanafi Si Larbi à propos des débuts de l’invasion coloniale : « A partir de 1832, une nouvelle ère de la colonisation commence. C’est la guerre d’extermination par enfumades et emmurements, l’épopée des razzias par la destruction de l’économie vitale, la punition collective et la torture systématique.

 

En avril 1832, la tribu des Ouffia près d’El Harrach fut massacrée jusqu’à son extermination suite à un vol dont a été victime une ambassade, sans preuve ni enquête. Le butin de cette démonstration de la cruauté coloniale que le duc de Rovigo a laissé commettre, fut vendu au marché de Bab Azzoun où l’on voyait « des bracelets encore attachés au poignet coupé et des boucles d’oreilles sanglantes », comme en témoigne Hamdane Ben Athmane Khodja dans « L’Aperçu historique et statistique de la Régence d’Alger en 1833 ». (1)

« En 1845, un siècle avant les massacres du 8 mai 1945 et son lot de 45.000 victimes, le général de Cavaignac avait inauguré une année avant, l’ancêtre de la « chambre à gaz » que le colonel Pellisier utilisera pour mater l’insurrection des Ouled-Riah dans le Dahra. (...)

Les insurgés avaient pourtant « offert de se rendre et de payer rançon contre la vie sauve », ce que le colonel refusa. (...)

 

L’imagination déchaînée et bestiale des premières décennies de la conquête sera « très riche ». On payera des spahis à 10 francs la paire d’oreilles d’un indigène, preuve qu’ils avaient bien combattu. « Un plein baril d’oreilles récoltées paire à paire, sur des prisonniers, amis ou ennemis » a été rapporté d’une expédition dans le Sud par le général Yusuf.

 

Les Algériens ne peuvent pas oublier la conclusion du rapport de Tocqueville en 1847 :

« Nous avons rendu la société musulmane plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle ne l’était avant de nous connaître »

Alphonse Daudet (1840-1897) résume en quelques phrases la nature du colonialisme : « En somme pour gouverner l’Algérie n’a pas besoin d’une forte tête ni même de tête du tout. Il suffit d’un képi, d’un beau képi galonné, reluisant au bout d’une trique. » (1) (2)

François Maspero dans un ouvrage magistral « L’honneur de Saint-Arnaud » fait un portrait sans concession de ce boucher.

 

Les extraits des lettres de Saint- Arnaud révèlent le prix du sang qu’il a fallu faire payer pour coloniser l’Algérie.

 

Paris, 11 juillet 1845 : à la Chambre des Pairs, entre un débat sur l’aménagement des ports corses et un autre sur la loi relative aux chemins de fer, le prince de la Moskowa, fils du maréchal Ney, demande la parole pour une brève interpellation :

 

« Messieurs, un journal qui se publie en Algérie, l’Akhbar, contient le récit d’un fait inouï dans notre histoire militaire. Un colonel français se serait rendu coupable d’un acte de cruauté inexplicable, inqualifiable, à l’égard de malheureux arabes prisonniers. Je viens demander au gouvernement français de s’expliquer sur ce fait. » Et il donne lecture de l’article : « Il vient d’arriver dans le Dahra un de ces événements qui contristent profondément ceux qui en ont été témoins, même lorsqu’ils en ont compris l’affreuse nécessité... Le colonel Pélissier s’occupait à poursuivre les Ouled-Riah, tribu qui n’a jamais été soumise, parce que les pays qu’ils habitent renferment d’immenses cavernes... » (3)

«  Suit le récit de l’enfumade des Ouled-Riah. Hommes, femmes, enfants et troupeaux se sont, à l’arrivée de la colonne française, réfugiés dans leurs grottes.

 

On en a fait le siège et, au bout d’une journée, « à bout de patience » face au « fanatisme sauvage de ces malheureux » qui exigeaient, pour sortir, que l’armée française s’éloigne, Pélissier a fait mettre le feu à des fascines disposées aux accès. Le matin, tout est consommé.

 

Cinq cents victimes, dit le rapport officiel. Aux environs de mille, témoignera un officier espagnol présent. L’incident est clos. Provisoirement. Ça fait quand même du bruit dans le pays. Et aussi dans l’armée d’Afrique : Soult doit faire machine arrière :

 

« En Europe, un pareil fait serait affreux, détestable. En Afrique, c’est la guerre elle-même » (...) « Rien ne pourrait donner idée, relate de son côté l’officier espagnol qui l’accompagnait, de l’horrible spectacle que présentait la caverne. Tous les cadavres étaient nus, dans des positions qui indiquaient les convulsions qu’ils avaient dû éprouver avant d’expirer... le sang leur sortait par la bouche. » (3)

Les débuts des guerres dites non conventionnelles

« A tout seigneur tout honneur, commençons par notre ami Saint-Arnaud. Le 27 juin 1845, il écrit à son frère Adolphe :

 

« Le colonel Pélissier et moi, nous étions chargés de soumettre le Dahra, et le Dahra est soumis. Pélissier est plus ancien que moi et colonel d’état-major, j’ai agi avec lui avec déférence. Je lui ai laissé la belle part... Il a dû agir avec rigueur. J’aurais été à sa place, j’aurais fait de même. » [...] Faire de même ? Il n’aura pas longtemps à attendre.  

 

Le 15 août, il envoie à Adolphe le récit de sa propre « enfumade » des Sbéahs, en lui demandant de le garder pour lui. Le voici, tel qu’il a été publié par la famille :

 

« (...) Le même jour, je poussais une reconnaissance sur les grottes ou plutôt cavernes, deux cents mètres de développement, cinq entrées. (....) Alors je fais hermétiquement boucher toutes les issues et je fais un vaste cimetière.

La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes ; personne... que moi ne sait qu’il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français.

 

Un mois plus tard, dégoût ou pas, il sera toujours à l’oeuvre :

 

« A la fin de l’expédition, j’aurai tué ou pris plus de deux mille Sbéahs. La tribu entière compte de dix à douze mille âmes. Et peut-être ne seront-ils pas corrigés ? » (3) (4)

 

Dans l’encyclopédie Wikipédia on lit :

 

« Les enfumades d’Algérie constituent une opération de pacification pratiquée par le corps expéditionnaire français, nommé « Troupes d’Afrique », durant la phase de conquête généralisée du territoire de la Régence d’Alger en 1844 et 1845.

 

Le terme d’« enfumades » a pris son essor avec le général Cavaignac. Il s’agirait du premier usage, connu, de la guerre non conventionnelle pratiquée par une armée régulière sur le territoire algérien. Le procédé consiste à asphyxier l’adversaire en répandant de la fumée dans une cavité rocheuse.

Privés d’oxygène, qui est consumé par le brasier, ou étouffés par la fumée qui envahit la grotte, les ennemis meurent par asphyxie. Ainsi, des milliers d’Algériens (dont femmes et enfants) sont enfumés ou emmurés dans les grottes d’Algérie.

 

Le général Bugeaud, commandant en chef, conseille ceci à ses subordonnés pour réduire les partisans de l’émir Abd El Kader peuplant la région du Chélif : « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéahs ! Enfumez-les à outrance comme des renards. »  » (5)

Pour Chaouky dans une contribution intéressante, « Canrobert évoque un précédent, auquel il a personnellement participé, un an auparavant [1844].« J’étais avec mon bataillon dans une colonne commandée par Cavaignac (...) On pétarda l’entrée de la grotte et on y accumula des fagots, des broussailles. Le soir, le feu fut allumé. Le lendemain, quelques Sbéahs se présentaient à l’entrée de la grotte demandant l’aman à nos postes avancés. Leurs compagnons, les femmes et les enfants étaient morts. Telle fut la première affaire des grottes. »

 

Saint-Arnaud fera mieux que Cavaignac et Pélissier. Le 8 août 1845, il découvre 500 Algériens qui s’abritent dans une grotte entre Ténès et Mostaganem (Aïn-Meran). Ils refusent de se rendre. Saint-Arnaud ordonne à ses soldats de les emmurer vivants. (...)

 

Le lendemain, une compagnie formée d’hommes du génie et de tirailleurs, reçoit l’ordre de pénétrer dans les grottes. Un silence lugubre entrecoupé de râlements y règne.

 

À l’entrée, des animaux dont on avait enveloppé la tête pour les empêcher de voir ou de mugir sont étendus à moitié calciné.

 

Puis ce sont des groupes effrayants que la mort avait saisis.

 

Ici une mère a été asphyxiée au moment où elle défendait son enfant contre la rage dans l’agonie d’un taureau dont elle saisissait encore les cornes.

 

Ailleurs, des cadavres rendent encore le sang par la bouche et par leur attitude témoignent des dernières convulsions.

Des nouveau-nés gisent parmi les caisses et les provisions ; enfin çà et là, des masses de chair informes piétinées forment comme une sorte de bouillie humaine.

 

Près d’un millier d’enfants de femmes et d’hommes ont été asphyxiés, brûlés entre le 19 et le 20 juin 1845 ». (5)

Pour Aït Saâda, enseignante à l’Université Hassiba-Benbouali, les lettres adressées par le colonel Pélissier du lieu du massacre à son frère à Paris dénotent la cruauté de ce bourreau qui se dit humain dans ses lettres et faisant assassiner plus de 1500 hommes, femmes, enfants et vieillards dans les grottes de « Ghar El Frachiche » dans le haut Dahra par ses sbires.

 

L’enfumade, est « un massacre respectant un protocole précis », selon Gilles Maçeron, historien français. (6)

Les états de service macabres inépuisables de Saint Arnaud font dire à Nourredine Bennabi que rien ne distingue les faits d’armes de Saint-Arnaud des militaires allemands avec cependant, une invention qui sera perfectionnée à Dachau :

 

les enfumades et les techniques d’emmurement version initiale des fours crématoires.

Il fait parler Saint-Arnaud :

« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes (...) Nous avons tout brûlé, tout détruit... »

 

« Que de femmes et d’enfants réfugiés dans les neiges de l’Atlas, y sont morts de froid et de misère ».

 

Et plus loin encore, Montagnac ajoute :

 

« A ce métier de tuer, la sensibilité s’atrophie. Dans toutes les opérations de guerre que nous faisons (...), il y a des scènes à attendrir un rocher, si l’on avait le temps de s’attendrir un peu. (...) Et le capitaine Lafaye se désolait comme lui de la barbarie des troupes : nos soldats n’ont pas reculé devant « le meurtre des vieillards, des femmes et des enfants...

 

Ce qu’il y a de plus hideux, c’est que les femmes étaient tuées après avoir été déshonorées (...).

 

Les Arabes ne se défendent pas du tout ».

(23 septembre 1848).

 

« Ainsi, sans nécessité militaire, on viole et on tue », fait remarquer le grand historien français Ch. A. Julien.

 

Et lorsque le bois venait à manquer, l’emmurement est une chose répandue. Ainsi « le colonel Saint-Amaud (...) emmura d’autres Sbéahs, deux mois après l’aventure de Pélissier :

 

"Je fais hermétiquement boucher toutes les issues et je fais un vaste cimetière.

 

La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques ». Et, plus loin, il ajoute : Ce « vaste cimetière demeure fermé et tous, hommes, femmes, enfants, troupeaux y sont encore ». (...)

 

Déjà en 1845, bien avant donc Dachau et les fours crématoires, il y eut les enfumades du Dahra.

Elles lui servirent d’exemple. (7)

 

Les enfumades du Dahra

 

Comment « oublier » toujours de rendre hommage à toute une tribu, symbole de l’héroïsme.

 

Les enfumades du Dahra furent l’objet d’un documentaire rehaussé par le témoignage de Hadja Zohra, arrière-petite-fille d’une survivante.

 

Le lendemain du crime, Mohamed Ben Mohamed inspecte les lieux à cheval et retrouve deux survivants, deux miraculés de l’enfer : un homme, Bouhraoua et Aïcha Bent M’hamed.

 

Le sauveur se marie avec la survivante Aïcha.

 

De cette union naissent les grands-parents de Zohra qui récitent des poèmes populaires relatant le massacre des anciens.

 

Cette grotte gagnerait à être revisitée par des officiels algériens, les médias et les historiens connus.

 

Dans le même ton, la culture populaire transmise de génération en génération a permis à Guerine Abdelkader de publier un recueil de poèmes « La Brûlure - Les enfumades de la Dahra » qui raconte par le biais d’un « Goual » ou troubadour, allant de hameau en hameau, de souk en souk porter les bonnes et les mauvaises nouvelles.

 

Ce troubadour, faisant parfois des rêves prémonitoires, dépêche sa personne chez les Ouled Riah pour leur porter la mauvaise nouvelle représentée par l’invasion de leur pays et localité par la soldatesque française, un certain 5 juillet 1830.

 

Quelques passages du livre : « Que veulent-ils chez nous ? Que vont-ils faire de nous ? se demandèrent bruyamment et nerveusement les uns et les autres... » Ils veulent poser des lois roumi Auxquelles l’arabe est bien soumis, Ils sont en route et seront là Pour faire l’enfer de l’au-delà.

 

Ils veulent la terre et le bétail. Et toi l’esclave qui obéit. Les bêtes qu’ils veulent et la volaille.

 

Et toi, étranger dans ton pays. » « Nous étions mille et une personnes Avides de paix jusqu’à l’aumône, Coincées dedans les vieilles grottes, Cernées d’une force qui porte des bottes,

 

« Nous étions mille et un cadavres, Virés du temps d’une vie macabre, Brûlés vivants d’un feu banal A l’ordre bref du général. » (8)

 

Le peuple algérien a payé du tiers de sa population l’aventure coloniale française, puis payé un siècle après du sixième de la population l’entêtement et l’acharnement français à se maintenir en Algérie.

 

Le jugement sans concession de Victor Hugo est pour nous un repère :

 

« Armand Jacques dit Achille Leroy de Saint-Arnaud avait les états de service d’un chacal ». A cette époque il n’y avait pas et il n’y a toujours pas de tribunaux de Nuremberg pour juger les assassins à l’instar de la shoah de ces crimes de masse laissant ainsi, les pleurs et l’agonie des enfants des grottes du Dahra sans justice cinquante ans à peine après la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dans le pays qui s’intronise toujours le sanctuaire des droits de l’homme blanc...

 

Pr Chems Eddine CHITOUR
 

 

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


1. Hanafi Si Larbi : L’histoire partielle et partiale El Watan, le 1er mars 2006,


2. Chems Eddine Chitour, Jeunes de France, si vous saviez..., revue Panoramiques n° 62. 2003,


3. Le maréchal de Saint-Arnaud http: //www.ldh-toulon.net/spip.php?article952 28.10.2005,


4. François Maspero : L’honneur de Saint-Arnaud, éd. Plon, 1993. Rééd. Points/Seuil, 1995. 5.http://chaouky.blog.lemonde.fr/2008/06/14/les-%C2%AB-enfumad... juin 2008,


6. Aït Saâda : « Les Enfumades du Dahra » donnée par Mme Aït Saâda boudia2007 le 5/1/2010,


7. Noureddine Bennabi Membre fondateur de la Fondation du 8-Mai-1945 02 Mars 2003,


8. http://boudia2007.over-blog.com/article-la-brulure-les-enfum...

 

____________________________________

 

Pour en savoir plus sur les abominations coloniales des français en Algerie  :

 

Le massacre du 17 octobre 1961 :

 


 http://rebellyon.info/Le-massacre-du-17-octobre-1961-a.html

 

 

La colonisation, un crime en soi :

 

 

 

http://www.courrierinternational.com/article/2006/04/27/la-colonisation-un-crime-en-soi

  

 

Un certain 1er novembre 1957

Un groupe de jeunes Algériens envisagent une lutte armée pour arracher la Liberté et l’Indépendance

 


http://niarunblog.unblog.fr/

 

 

Un bel exemple de civilisation superieurement criminelle

 


 http://www.da-esterel.fr/article-un-bel-exemple-de-civilisation-superieurement-criminelle-99195497.html

 

La colonisation de l'Algerie :

 


 http://www5.ac-lille.fr/~heg/site_academique/index.php?option=com_content&view=article&id=272&catid=34&Itemid=44

 


 

 

 



 

 


 


 

 

 
 


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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 05:00

 

Commentaire : 

 

… »Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines…. »  

Marcus Garve

 

"Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre."      - Winston Churchill

 

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C'est quoi Coloniser ???? 


 

C’est Envahir, c'est occuper,  c'est piller, c’est transformer un pays en colonie… COLONISER est synonyme de détruire, piller, envahir, occuper, massacrer les populations....

 

A lire ou a relire :

LE-LIVRE-NOIR-DU-COLONIALISME.jpg

 

"Le livre noir du colonialisme" Marc Ferro

 

XVI-XXI siécle : de l'extermination àla rependance

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histoire-de-l-algerie-coloniale.JPG

 

"L'histoire de l'Algerie coloniale" : Benjamin Stora

 

"Un voyage salutaire, jamais simpliste, manichéen ou ennuyeux"

Le monde diplomatique

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Il n’est peut-être pas inutile, à l’heure où le discours “néo-réactionnaire” enregistre une avancée médiatique, de rappeler quelques vérités occultées par le poncif colonial.

Celui-ci prétend en effet avoir introduit la civilisation, en rupture avec les siècles obscurs du Maghreb.

“La société musulmane, en Afrique, n’était pas in-civilisée […]. Il existait en son sein un grand nombre de fondations pieuses, ayant pour objet de pourvoir aux besoins de la charité ou de l’instruction publique.

Partout, nous avons mis la main sur ses revenus en les détournant en partie de leurs anciens usages ; nous avons détruit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires.

Autour de nous les Lumières se sont éteintes, le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi a cessé ; c’est-à-dire que nous avons rendu la société beaucoup plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle n’était avant de nous connaître.”

Cette analyse n’est pas celle d’un militant anticolonialiste, mais d’un partisan de la colonisation en Algérie : Alexis de Tocqueville, l’auteur du monumental De la démocratie en Amérique.


COLONISER c’est également peupler un territoire, déjà occupé et qui ne vous appartient pas, par de nombreux colons....Français, anglais, italiens, espagnols, d'obdience religieuse catholique, juive....

 

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Un peuple sans histoire ni mémoire peut-il être libre ?


 

.....(...) On peut imaginer qu’un peuple sans mémoire serait un peuple capricieux, impétueux, agissant dans l’immédiateté sans distance critique, sans progrès, incapable de se rappeler ses erreurs comme ses réussites.

 

Prisonnier de l’instant présent et donc sans histoire, ni liberté.

C’est en ce sens que Schopenhauer disait de l’étude du passé qu’elle était au plan de l’espèce, l’équivalent de la raison au plan de l’individu.

Elle permet de guider l’action, d’accumuler les progrès, sachant que chaque évènement reste unique et que l’histoire ne peut se réduire à des lois générales."

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Quelques dates mémorables, dans l’œuvre coloniale de destruction massive, de l’Algérie par la France :

 

 

1830- 14 juin

Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 kilomètres d'Alger. L'Algérie est alors sous la souveraineté du sultan d'Istanbul,

 

1830-  5 juillet - 

Sous le commandement  du général Bourmont,

37 000 soldats français entrent dans la capitale et la saccagent,

 

1836-9 novembre 

Echec de l'expédition sur Constantine,

 

(en cliquant sur le nom des generaux français en charge de coloniser l'Algerie, vous tomberez sur des sites qui déifient, encore aujourd'hui,  ceux, que nous "colonisés" appelons des criminels, des massacreurs d'être humains...,--Il est toujours interessant de connaître et décrypter les armes de nos ennemis-- Ces déificateurs sont les néo-réactionnaires pro-colonisation, ceux là m ême qui, soutiennent acftivement la colonisation de la Palestine occupée, la destruction de l'Irak,  de l'Afghanistan, de la Libye, la guerre menée contre la Syrie...Et, bien d 'autres oeuvres de colonisation, en cours... surtout dans les pays arabo-musulmans...)

 

Les troupes françaises emmenées par la maréchal Clauzel doivent battre en retraite face au bey de Constantine Ahmed. Les français mal équipés pour le froid sont surpris par la neige et se retirent sans livrer bataille.


La conquête de l'Algérie est compromise, Clauzel est immédiatement remplacé par le général Damrémont à la tête de l'Armée d'Afrique.


1840- 29 décembre


Le 29 décembre 1840, le général Thomas Burgeaud  est nommé gouverneur général de l'Algérie. Il se rend à son poste en 1841 et prend de nouvelles mesures pour soumettre les Algériens.

 

Il adapte l'armée à une guerre de contre-guérilla et pratique la politique de la terre brûlée.

 Ses méthodes expéditives sont parfois décriées, comme, "les enfumages" et choquent l'opinion.

Malgré la soumission d'Abd el-Kader en 1847, il est remplacé par le duc d'Aumale.

 

 

1843-16 mai

 

Prise de la smala d'Abd el-Kader

 

Durant la conquête d'Algérie, un escadron de 500 hommes commandé par le duc d'Aumale s'empare de la smala de l'émir Abd el-Kader.

 

Il s'agit d'une véritable ville itinérante de 30 000 personnes, essentiellement composée de femmes, d'enfants et de serviteurs. Abd el-Kader passera au Maroc pour continuer la "guerre sainte" contre les Français.

Il se résignera à la reddition en 1847.

La guerre durera encore 10 ans, avant que l'Algérie ne soit occupée dans sa totalité par l'armée française.          

 

1844-14 août

 

 

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 La bataille d'Isly le 14 aout 1844

Horace Vernet


Défaite de l'armée Marocaine contre la France


Le gouverneur général d’Algérie, Thomas Bugeaud, mène son armée à la victoire contre les troupes marocaines. Ces dernières, menées par le sultan Abd al-Rahman, soutenaient le chef de guerre algérien Abd el-Kader contre le colonialisme. La bataille se déroule près de la frontière algérienne, non loin de la rivière d’Isly.

Bugeaud, à qui l’on attribuera le titre de duc d’Isly, vaincra finalement

Abd el-Kader en 1847.

 

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L’Emir Abdelkader precurseur des droits de l'homme dans le monde :


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1847-23 décembre


Reddition d'Abd-El-Kader


Abd-el-Kader, l'émir de Mascara, se rend aux Français. Depuis le début de l'invasion française en Algérie -1830-, le souverain s'oppose violemment aux colons en menant une guerre sainte appelée le "Jihâd".

Chassé du Maroc, où il s'était réfugié, il est contraint de se rendre au général Lamoricière.


L'Emir sera emprisonné à Toulon puis libéré en 1852 par Napoléon III. Pour la France, la reddition du plus fervent opposant à la colonisation en Algérie marque le début de l'occupation totale du pays.


 

 

L'HISTOIRE DE LA COLONISATION DE L'ALGERIE PAR LA FRANCE DURANT 100 ANS!!! 

 

 

 

100-DE-COLONISATION-FRANCAISE-EN-ALGERIE.png

 

PETIT COURS DE DECRYPTAGE et DE SIGNIFIANTS DE CETTE PHOTO  LA  :

 

 

http://jacobhistgeo.over-blog.com/article-100-ans-de-domination-fran-aise-correction-ds-ts3-85559071.html

 

 

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Histoire de l’Algérie :

de  la période de la colonisation française-1830  à la  guerre de libération nationale -1954-1962-

Professeur des Universités- Dr  Abderrahmane MEBTOUL(1)

L’Algérie va fêter le 01 novembre 2012, 58 années après le  déclenchement de la guerre de libération nationale du 01 novembre 1954. 

Gloire à la mémoire de nos  chouhadas, qui se sont sacrifiés pour une Algérie prospère et démocratique, tenant compte de notre authenticité. Bien  que l’histoire ne se découpe pas en morceaux, l’historie de l’Algérie devant  remonter à   la période des Numides, IVe siècle avant J.C, à la période romaine , de  la période du Kharidjisme  à la dynastie des Almohades, l’occupation espagnole  et  ottomane, cette présente et modeste  contribution ,certainement imparfaite, relate la période de  la période de la colonisation française-1830  à la  guerre de libération nationale -1954-1962


I  La colonisation française de 1830 à 1962


La conquête de l’Algérie de 1830 à 1871 par la France  marque la fin de la domination ottomane  et le début  de la domination française. Il semblerait, peut être un prétexte,  que tout aurait  commencé par la fameuse affaire de l’éventail. 

 

Le 30 avril  1827 à Alger, le Dey soufflette avec son éventail le consul de France, Deval.- (ajout perso : cela est la légende/propagande pour justifier la colonisation, les motifs inavoués de la colonisation sous ce lien)


L'épisode entraîne la rupture diplomatique avec la France. Le Conseil des ministres  français décide d'organiser une expédition en Algérie le 31 janvier 1830.

 

D'abord nommés « possessions françaises dans le Nord de l'Afrique », ces territoires prendront officiellement le nom d'Algérie, le 14 octobre 1839.

 

La population algérienne est estimée à 3 millions d'habitants avant la conquête française de 1830.

Selon l'ouvrage « Coloniser, exterminer » de l'historien  Olivier Le Cour Grandmaison je cite :

 

« le bilan de la guerre, presque ininterrompue entre1830/1872 souligne son extrême violence ; il permet de prendre la mesure des massacres et des ravages commis par l'armée d'Afrique.

 

En l'espace de quarante-deux ans, la population globale de l'Algérie est en effet passée de 3 millions d'habitants environ à 2.125.000 selon certaines estimations, soit une perte de 875.000 personnes, civiles pour l'essentiel. Le déclin démographique de l’élément arabe  était considéré comme bénéfique sur le plan social et politique, car il réduisait avantageusement le déséquilibre numérique entre les  indigènes et les colons. »

 

Plusieurs observateurs s'accordent à dire que la conquête de l’Algérie a causé la disparition de presque un tiers de la population algérienne.

 

Guy  de Maupassant écrivait dans Au Soleil  en 1884 je le cite « Il est certain aussi que la population primitive disparaîtra peu à peu; il est indubitable que cette disparition sera fort utile à l'Algérie, mais il est révoltant qu'elle ait lieu dans les conditions où elle s'accomplit ».

Nous pouvons scinder cette période historique en plusieurs phases.

Sous Louis Philippe 1er  de 1830 à 1848,  l’Emir Abd El Kader figure charismatique, fondateur de l’Etat algérien selon certains historiens, résista pendant de longues années à l’occupation coloniale. Il  attaque des tribus alliées de la France et bat le général Trézel dans les marais  de la Makta  près de son fief de Mascara   dans l'Ouest algérien. Il encercle la ville voisine d’Oran  pendant 40 jours.

Arrivé en renfort de métropole, le général Bugeaud inflige une défaite à Abd El Kader. Le traité  de Tafna est signé, le 30 mai 1837 entre le général Bugeaud et  l’Emir. qui reconnaît la souveraineté de la France.

En échange de pouvoirs étendus sur les provinces de Koléa, Médéa et Tlemcen il peut conserver 59 000 hommes en armes. L'armée française passe, en septembre 1839, les « Portes de fer » dans la chaîne des Bibans territoire que l'émir comptait annexer. Abd El-Kader, considérant qu'il s'agit d'une rupture du traité de Tafna, reprend, le 15 octobre 1839 la guerre contre la France le 16 mai 1843. 

Le 14 août 1844 le général Bugeaud écrase l'armée du sultan marocain à la bataille d’Isly. L'armée marocaine se replie en direction de Taza. Le sultan s'engage alors à interdire son territoire à Adb El-Kader en traitant avec la France.

Le 23 septembre les troupes d'Abd El Kader sortent victorieuses lors de la bataille  de Sidi Brahim  engagée par le colonel Montagnac.

En décembre 1847 Abd El Kader se rend aux spahis (nomades des régions steppiques de l'Algérie)  Placé en résidence surveillée pendant quatre ans en France, l'émir fut libéré par Napoléon III, visita plusieurs villes de la métropole avant de rejoindre Damas  et résida le restant de sa vie en Syrie.

 

Le 11 décembre 1848 la Constitution de 1848 proclame l'Algérie partie intégrante du territoire français. Bône, (Annaba actuellement) Oran, Alger   deviennent les préfectures de trois départements français. Les musulmans et juifs d'Algérie deviennent « sujets français » sous le régime de l’indigénat. 

Le territoire de l'ex-Régence d'Alger est donc officiellement annexé par la France, mais la région de la Kabylie  qui ne reconnaît pas l'autorité française résiste encore.

 

L'armée française d'Afrique contrôle alors tout le nord-ouest de l'Algérie. Les succès remportés par l’armée française sur la résistance d'Abd el-Kader, renforcent la confiance française, et permettent de décréter, après débats, la conquête de la Kabylie qui doit intervenir à l'issue de la guerre  de Crimée (1853 -1856) qui mobilise une partie des troupes françaises. C’est à cette époque  que  Fatma  N’soumer  la femme rebelle marqua une grande résistance. Née en 1830, l'année même de l'occupation française d'Algérie, en 1853, elle avait 23 ans dans son Djurjura natal. Elle est arrêtée le 27 juillet 1857 dans le village de Takhliit Ath Atsou  près de Tirourda. Placée ensuite en résidence surveillée à Bénbi Slimane  elle y meurt en 1863, à l'âge de trente-trois ans, éprouvée par son incarcération.


En mars 1871, profitant de l'affaiblissement du pouvoir colonial à la suite de la défaite française lors de la guerre franco-prussienne   (1870-1871), une partie de la Kabylie se soulève favorisée par plusieurs années de sécheresse et de fléaux. Elle débute au mois de janvier avec l'affaire des Spahis  et  en mars avec l'entrée en dissidence  de Mohamed El Mokrani qui fait appel  au Cheikh El Haddad, le grand maître de la confrérie des Rahmaniya. 

La révolte échoue et une répression est organisée par les Français pour « pacifier » la Kabylie avec des déportations. À la suite d'un ordre qui a été donné par l'armée de les envoyer en France, les Spahis  se soulèvent fin janvier 1871 à Moudjebeur et à Ain-Guettar, dans l'Est algérien à la frontière avec la Tunisie.

 

Le mouvement est rapidement réprimé. Dès lors  le  seul moyen de prévenir les révoltes, c'est d'introduire une population européenne nombreuse,  de la grouper sur les routes et les lignes stratégiques de façon à morceler le territoire en zones qui ne pourront pas à un moment donné se rejoindre.

 

La loi du 21 juin 1871   (révisée par les décrets des 15 juillet 1874 et 30 septembre 1878) attribue 100. 000 hectares de terres en Algérie aux immigrants d'Alsace-Lorraine.

De 1871 à 1898 les colons acquièrent 1. 000. 000 d'hectares, alors que de  1830 à 1870 ils en avaient acquis 481.000.

 

Le 26 juillet 1873  est promulguée la loi Warnier  visant à franciser les terres algériennes et à délivrer aux indigènes des titres de propriété.

Cette loi donne lieu à divers abus et une nouvelle loi la complétera en 1887. Son application sera suspendue en 1890. Le Code de l’Indigénat  est adopté le 28 juin 1881   distinguant  deux catégories de citoyens : les citoyens français (de souche métropolitaine) et les sujets français, c'est-à-dire les Africains noirs, les Malgaches, les Algériens, les Antillais, les Mélanésiens. 

Le Code était assorti de toutes sortes d'interdictions dont les délits étaient passibles d'emprisonnement ou de déportation.

Après la loi du 7 mai 1946 abolissant le Code de l'indigénat, les autochtones  sont autorisés à circuler librement, de jour comme de nuit, et récupérer le droit de résider où ils voulaient et de travailler librement.

 

Cependant, les autorités françaises réussirent à faire perdurer le Code de l'indigénat en Algérie jusqu'à l'indépendance en maintenant le statut musulman et en appliquant par exemple le principe de responsabilité collective qui consistait à punir tout un village pour l'infraction d'un seul de ses membres. L'Algérie possède un nouveau statut en 1900 : elle bénéficie d'un budget spécial, d'un gouverneur général qui détient tous les pouvoirs civils et militaires.


II   Le nationalisme algérien  à la  révolution du 01 novembre 1954


Si l’Emir Abdelkader est considéré comme le précurseur de la  fondation  de l’Etat algérien, Messali Hadj est considéré comme  un des   fondateurs du nationalisme algérien.

Ainsi    Messali Hadj  dès 1927 réclame l’indépendance de l’Algérie ayant été le fondateur  du parti du peuple algérien (PPA), du   Mouvement  pour le triomphe des libertés démocratiques  et du Mouvement national  algérien(MNA).

 

Cependant ,  bien que la  résistance ait  toujours existé  depuis toutes les invasions, ceux  sont les guerres mondiales  qui permirent une prise de conscience plus forte de l’injustice que frappait la majorité des Algériens souvent analphabètes et travaillant à des salaires de misère.

Pour faire face aux pertes humaines de la Grande Guerre, la France mobilisa les habitants des départements français d'Algérie : musulmans, Juifs et Européens.

 

249.000 Algériens furent mobilisés (73.000 mobilisés dans la population française, et 176. 000 dans la population « indigène ») avec  38.000 à 48.000 des leurs sur les champs de bataille d’Orient et d’Occident durant  la Première Guerre mondiale.  Durant la seconde guerre mondiale, en Algérie, la conscription engagea 123. 000 musulmans Algériens et 93. 000 Européens d'Algérie (Pieds-Noirs) dans l'armée française; 2.600 des premiers, et 2.700 des seconds furent tués dans les combats de 1940.

En  1942, (appel du général de Gaulle le 08 novembre 1942) et dans le cadre de  l’opération Torch (débarquement des Anglo-Américains à Oran,  Alger, Annaba)  de nombreux Algériens furent engagés dans les forces alliées au sein de l’armé française  de la Libération  et engagés sur les fronts italiens et français.

 

Entre 1942/1943, les  effectifs mobilisés en Algérie s'élèvent sur la période à 304.000 Algériens (dont 134.000 « musulmans », et 170.000 « européens »)

 

Ils sont engagés en  Tunisie de novembre 1942 à mai 1943, en Italie de novembre 1943 à juillet 1944, et enfin en  France et en Allemagne d'août 1944 à juin 1945.

Nous trouvons Ahmed Ben Bella, Mohammed Boudiaf, Mostefa Ben BoulaidKrim Belkacem.

 

La guerre d’Indochine  (1946-1954) absorbe les cadres militaires et fait combattre les volontaires et soldats de métiers, légionnaires et les troupes coloniales dont 35 000 maghrébins (Marocains & Algériens) qui comptent pour 1/4 de l'effectif du corps expéditionnaire. 

Le 08 mai 1945 alors que la seconde guerre mondiale  prend fin en Europe, en Algérie, des manifestations nationalistes algériennes  sont réprimées par l’armée française à Sétif  et Guelma.

On dénombre 103 Européens tués, selon la source officielle française  10. 000 algériens   et  selon la source algérienne 45.000 Suite  au « Manifeste du peuple algérien » de Ferhat Abbas  en 1943, les élections législatives de 1946 sont un succès pour l’Union démocratique du Manifeste algérien  (UDMA).  Son parti remporte onze des treize sièges réservés à l’Algérie à l'Assemblée nationale. La loi sur le statut de l’Algérie est promulguée en septembre 1947 : l’Algérie reste composée de trois départements et le pouvoir est représenté par un gouverneur général nommé par le gouvernement français.

Une Assemblée algérienne est créée, composée de deux collèges de 60 représentants chacun. Le premier sera élu par les Européens et une élite algérienne (diplômés, fonctionnaires…) et le second par le reste de la population algérienne.

Enfin l'article 2 précise « l'égalité effective est proclamée entre tous les citoyens français ».

En octobre 1947, le MTLD de Messali Hadj  obtient une large victoire lors des élections municipales entrainant  la répression des autorités françaises.

 

En 1948 trente-six des 59 candidats du MLTD   sont arrêtés.  Il est utile de préciser qu’au  début du XX siècle   plusieurs leaders algériens revendiquent le droit à l'égalité ou à l'indépendance.

Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre les droits des Algériens. Plusieurs penseurs algériens vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial français. La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers français, d'autres seront exilées vers d'autres pays comme l'a été l'émir  Khaled El Hassani Ben El Hachemi en Egypte puis en Syrie.

Nous avons des figures   et sans être exhaustif, Messali Hadj,

Malek Bennabi, Mohamed Hamouda Bensai, Ben Badis, Mohamed Bachir El Brahimi, Larbi Tebessi, Ferhat Abbas, Omar Ouezggane.

 

La question algérienne  est posée, encore qu’existe des divergences d’approche,  avec la création d’organisations comme le Parti de la réforme ou mouvement pour l'égalité,  l’Association  des oulémas musulmans algériens, association de l’Etoile nord africaine, le Parti du peuple algérien, les amis  du Manifeste  des Libertés  et  le parti communiste algérien. 

À la suite de la mort d’Abdelhamid Ben Badis en 1940 et à l'emprisonnement de Messaali Hadj,  en 1948, le parti  Mouvement  pour le triomphe des libertés revendique le statut de l'égalité ou de l'indépendance des Algériens.

Les arrestations et les interdictions se multiplièrent.


 III     De la  révolution du 01 novembre 1954


Le CRUA est fondé en mars 1954  et organise la lutte armée. Le parti du  Mouvement national algérien est fondé en juillet  1954 par les messalistes. Le Front  de Libération Nationale  FLN lui succède en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action). Par la suite, existera  une divergence entre la tendance  de Messali Hadj  et celle du FLN, suite à l’échec  de la médiation de Ben Boulaid  ce qui entrainera par la suite des luttes fratricides. Le déclenchement de la révolution algérienne a été décidé dans la Casbah d’Alger  et à Batna sous la présidence  de Mostefa Ben Boulaid dans la réunion des 22 cadres du Comité révolutionnaire  d’unité et d’action   CRUA),  qui sont Badji Mokhtar- Belouizdad Athmane- Benboulaid Mustapha- Benabdelmalek  Ramdane- Benaouada Amar- Ben M’idi  Larbi- Bentobbal  Lakhdar- Bitat  Rabah- Bouadjadj  Zoubir- Bouali Said- Bouchaib  Ahmed- Boudiaf  Mohamed- Boussouf  Abdelhafid- Derriche  Elias- Didouche  Mourad- Habachi  Abdesslam- Lamoudi Abdelkader- Mechati  Mohamed- Mellah  Rachid- Merzougui Mohamed- Souidani Boudjema- Zighoud   Youcef.

 

L’une des décisions stratégiques du groupe est la mise en place d’un découpage territorial du pays en cinq zones coiffées par Mostefa Benboulaïd pour la zone 1, Didouche Mourad pour la 2, Krim Belkacem pour la 3 - Rabah Bitat pour la 4  et Larbi Ben M’hidi pour la 5, Mohamed Boudiaf assurant  la coordination et les relations avec l’extérieur.  

La  déclaration du 01 novembre 1954  est émise à partir de Tunis. Dans la nuit du 01 novembre 1954 la caserne de la ville de Batna   est attaquée par les moudjahidines.

 

Et c’est la guerre. 100 000 soldats français sont affectés dans les Aurès et plus tard ils seront plus de 400 000 en Algérie.

 

Le massacre de Skikda -ex philippevillois- la mort d'une centaine de manifestants algériens, eut lieu du 20 au 26 du mois d'août 1955.

 

La même année, à l'Assemblée générale de l'O.N.U, l'inscription de l'affaire algérienne est à l'ordre du jour. Le Congrès de la Soummam  organisé  par Abane Ramdane,Larbi  Ben M’hidi,  et Krim Belkacem le 26 aout 1956 au villages  Ighbane  et Ifri  dans la commune d’Ouzellaquen ( Kabylie)   a été déterminant  et a été   l’ acte fondateur de l'État Algérien moderne et pilier déterminant pour la réussite de la révolution Algérienne. « La primauté du politique sur le militaire » constitua l'un des fondements du Congrès.

Après le congrès de la Soummam, l'Algérie a été divisée en six « wilayas » ou états-majors. Une wilaya est divisée en quatre zones. Chaque zone est divisée en quatre régions. La région est divisée en quatre secteurs. Le Conseil  national de la révolution algérienne CNRA désigné par le congrès de la Soummam se composait de 34 membres : 17 titulaires et 17 suppléants Pour les titulaires nous avons Mostefa Ben Boulaïd- Youcef Zighoud - Belkacem Krim - Amar Ouamrane - Med Larbi Ben M’hidi- Rabah Bitat - Mohammed Boudiaf - Ramdane Abbane -Ahmed Ben Bella- Mohammed Khider - Hocine Aït Ahmed -Med Lamine Debba-ghine- Idir Aïssat - Ferhat Abbas - M’hamed Yazid -Benyoucef Ben Khedda - Taoufik El Madani.  Après la condamnation de Larbi Ben M’hidi   et après le déroulement du Congrès de la Soummam, le F.L.N intègre les dirigeants du mouvement national algérien (M.N.A). Plusieurs partis algériens adhèrent à la cause du F.L.N.  

Les Aurès, le Constantinois, l'Ouest de l'Algérie, la Kabylie, etc., seront les zones les plus sensibles du point de vue stratégique et logistique. Les deux pays(le Maroc et la Tunisie) sont sous protectorat français mais aideront  le FLN. 

 

Ils hébergeront les deux armées de l'ALN aux frontières.  Cependant l’histoire se précipite.  La délégation des principaux dirigeants du FLN Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, et Ahmed Ben Bella est arrêtée, à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat.

En 1959, Messali Hadj   sort de prison, il est assigné à résidence. Durant cette  période des sous officiers algériens  de l’armée française désertent venant grossier les  rangs de l’ALN dont certains  seront connus au lendemain de l’indépendance politique comme Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Mohamed Touati, Mohamed Lamari , Abbas Gheziel , Abdelmalek Guenezia ect …

 

Les étudiants algériens s’impliquent. Après la création  de    l’UGEMA  en 1955 par Belaid Abdesselam, Mohamed Seddik Benyahia, Lamine Khène, et Ait Chalal,  la section locale de Montpellier élit à   sa tête Mohamed Khémisti  (futur ministre des affaires étrangères qui fut assassiné durant la période Ben Bella).

 

Des intellectuels français vont aider le FLN comme  Maurice Audin qui fut torturé et tué par les services français. Franz Fanon s'engage auprès de la résistance algérienne. Albert Camus, natif d'Algérie, fut un défenseur des droits des algériens, dans les années 1940, avant de refuser de prendre position pour l'indépendance avec cette phrase célèbre prononcée à Stockholm en 1957 : « Si j'avais à choisir entre la justice et ma mère, je choisirais encore ma mère ».

 

Dès 1956, Jean Paul Sartre, et la revue Les Temps modernes prennent parti contre l'idée d'une Algérie française et soutiennent le désir d'indépendance du peuple algérien.

 

La découverte de pétrole dans le sud algérien  favorise les  convoitises et ainsi est annoncé  le plan de développement  économique et social  dit Plan de Constantine  visant à la valorisation de l'ensemble des ressources de l'Algérie, mettant en relief  les relations financières entre l'Algérie et la métropole (juin 1955) et les perspectives décennales du développement économique de l'Algérie (mars 1958).

 

Ce plan était surtout  destiné à l'affaiblissement politique du  Front de Libération National.

 

Les principaux objectifs fixés par ce plan sont :

  1. la construction de 200.000 logements, permettant d'héberger un (1) million de personnes ;
  2. la redistribution de 250.000 hectares de terres agricoles ;
  3. le développement de l'irrigation ;
  4. la création de 400.000 emplois industriels  ;
  5. la scolarisation de tous les enfants en âge d'être scolarisés à l'horizon de 1966 ; l'emploi d'une proportion accrue de Français musulmans d'Algérie dans la fonction publique (10%) ;
  6. l'alignement des salaires et revenus sur la métropole ainsi qu’une d'industrialisation  s'appuyant  à la fois sur des aides directes et indirectes aux entreprises privées investissant en Algérie (exemption de certains impôts, subventions à l'investissement à hauteur de 10%),
  7. et la mise en valeur des ressources en hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) découvertes  dans le Sahara, susceptibles de fournir des ressources d'exportation et une énergie bon marché.

 

Malgré cela l’indépendance  devient irréversible  et en  1960 la semaine des barricades à  Alger  fait 22 morts algériens et des centaines de prisonniers.

Lors du discours du  04 juin 1958 à Alger,  le général De Gaulle sentait l’indépendance proche par cette fameuse phrase «  je vous ai compris ».

 

Par la suite il annonce la tenue du référendum pour l'indépendance de l'Algérie. Suite à cela,  nait l’'Organisation armée secrète (OAS), également appelée Organisation de l'armée secrète qui  était une organisation française   politico-militaire clandestine partisane créée le 11 février 1961 après une rencontre à Madrid  entre Jean Jacques Susini  et Pierre Lagaillarde  où à Alger le 16 mars 1961 avec le slogan « L'Algérie est française et le restera ».

 

Des attentats violents  éclatent qui toucheront également la métropole.  C’est ainsi que l’on assistera  à la tentative du putsch des généraux contre le général De Gaulle. En 1960, l'ONU annonce le droit à l'autodétermination du peuple algérien.

Le côté français organise des pourparlers avec le  gouvernement provisoire algérien Plusieurs réunions à l'extérieur du pays vont aboutir aux accords d’Evian.
 Le 17 octobre 1961, la nuit noire débute à  Paris, appelée aussi la bataille de Paris avec le massacre   du 17 octobre 1961 .

 

Plusieurs Algériens sont tués en métropole lors d'une manifestation du FLN. Il y aura aussi des milliers d'arrestations au sein des Algériens.  Le tournant  ont été les accords d’Evian  qui   sont le résultat de négociations entre les représentants de la France  et du Front de Libération Nationale, accords signés  le 18 mars 1962 à Evian  -les Bains (Haute Savoir  France)   et se traduisent immédiatement par un cessez  le feu   applicable sur tout le territoire algérien.   Du coté algérien nous avons la délégation  du FLN, Krim Belkacem, Saad Dahlab, , Benmostefa Benaouda dit Siamar, Lakhder Bentoubal, Taïeb Boulahrouf, Mohamed Seddik Ben Yahia, Seghir Mostefaï, Redha Malek, M'Hamed Yazid, Ahmed Boumendjel  et Ahmed Francis.

Du coté français  nous avons Louis Joxe, Bernard Tricot, Roland Cadet, Yves Roland-Billecart, Claude Chayet, Bruno de Leusse, Vincent Labouret le général Jean Simon , le lieutenant colonel  Hubert de Seguins Pazzis , Robert Buron et Jean de Broglie.

Dans la foulée le CNRA se réunit à Tripoli (Libye) du 27 mai au 05 juin  1962 pour, en principe, entériner les termes des accords d’Evian. L’ordre du jour est rapidement débordé et  la conférence adopte, après amendements, un programme de gouvernement préalablement élaboré à Hammamet (Tunisie).

 

Ce document que l’histoire retient sous le nom de programme ou parfois charte de Tripoli caractérisé par bon nombre de dissensions internes au sein de la direction, certains acteurs affirmant qu’il n’a jamais été adopté,  établit pourtant  le régime socialiste comme modèle de développement et impose le parti unique comme système politique.

 

Lors du référendum d’autodétermination  de l’Algérie où les  électeurs ont eu  à se prononcer par « Oui» ou par « Non » sur la question suivante :« Voulez vous que l'Algérie devienne un État indépendant coopérant avec la France dans les conditions définies par les déclarations du 19 mars 1962 ,le Oui  l’emporte par 99,72 %  (5 994 000 sur 6 034 000 votants et 530 000 abstentions).La France  reconnait l’indépendance  de l’Algérie le 03 juillet   et celle ci est proclamée le 05 juillet 1962. 

 Rappelons  que de  septembre 1958 à janvier 1960 Ferhat Abbas  a été président du GPRA, Benyoucef Benkhedda  d’aout 1961  à juillet 1962, Abderrahmane Farès  de juillet 1962 à septembre 1962 président de l’exécutif provisoire algérien et à nouveau Ferhat Abbas du 20 septembre au 25 septembre 1962 président de l’Assemblé nationale constituante (ANC).


Pour clore cette brève analyse historique certainement imparfaite, comment ne pas souligner avec force,  l’importance du devoir de mémoire notamment entre l’Algérie et la France afin de dépasser les faux préjugés, d’établir la vérité  afin  d’éviter surtout  que certains des deux cotés de la méditerranée n’instrumentalisent l’histoire  à des fins politiques ce qui permettra  d’entrevoir l’avenir, pour un  devenir solidaire. 

 

Le président de la  république française François Hollande vient de reconnaitre en ce mois d’octobre 2012 la responsabilité de la France, pour les massacres du 17 octobre 1961,  un premier pas afin de dépassionner nos relations et se tourner vers l’avenir afin d d‘entreprendre ensemble grâce au dialogue des cultures. L’écriture objective de cette fraction historique est nécessaire  tant par les historiens que les acteurs ayant vécu cette période.

Dans ce cadre, comment ne pas mettre en relief  la tentation depuis l’indépendance politique la dénaturation de  l’histoire  de l’Algérie, certains voulant la ramener  à leur  propre personne.

 

Evitons les polémiques stériles dues en grande partie à l’inaccessibilité  et la non communicabilité des archives dont une grande partie sont toujours en France.

 

La jeunesse a besoin de connaitre son histoire, très riche qui ne saurait de limiter à la période contemporaine  de 1963 à 2012.

Gloire à tous nos  martyrs à travers notre longue histoire,  qui se sont sacrifiés pour une  Algérie prospère, où serait banni l’injustice, une Algérie fondée sur l’Etat  de droit, la démocratie tout en tenant compte de son anthropologie culturelle. Les  dirigeants   entre 1962et 2012 ont –ils respectés  ces principes  fondamentaux des fondateurs  de la révolution algérienne?

 

Le  Front de Libération Nationale -FLN.-propriété historique de tout le peuple algérien  n’a rien à voir avec l’actuel parti du FLN qui continue après 50 années d’indépendance politique à instrumentaliser l’histoire pour des intérêts matériels étroits  en vue de s’accaparer une fraction de la rente des hydrocarbures. Et la véritable réforme politique est le restituer à l’histoire.


Professeur des Universités, expert international  en management stratégique Dr Abderrahmane MEBTOUL   ademmebtoul@gmail.com

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Inutile de vous princer..pour tenter de vous reveiller....

C'est bien le pays signataire "de la déclaration Universelle des droits de l'Homme" qui a organisé et mis en oeuvre méthodiquement ces abominations, ces crimes contre l'humanité.....

Les méfaits commis pendant la deuxiéme guerre mondial, les abominations que ce pays, la France, ce peuple et ses IR-responsables politiques continuent de perpétrer actuellement, en Palestine occupée, par leur soutien inconditionnel de l'entité sioniste,   en Afghanistan, en Libye  , en Syrie,  au Liban, en Côte d'Ivoire et dans bien d'autres contrées Africaines ne sont qu'une suite logiques et inévitables des horreurs commises sur le peuple Algerie n....

Peuple algerien qui, a servi de hors-d'oeuvre...à ces gloutons, à ses sangsues made in France...

Avant que ne RE-commence la RE-colonisation du continent Africain...Ne vous ai-je pas dit qu'ils/ces peuples avec leurs IR-responsables politiques- étaient condamnés à REcommencer les mêmes abominations, les mêmes erreurs avec les mêmes résultats : Des millions de morts, une économie exangue et au bout du chemin une bonne raclée donnée par les peuples qui RE-fusent et RE-combattrontjusqu'à ce que mort s'ensuive, leur domination...Leur pseudo-civilisation, "leur democratie à géométrie variable",  leur RA-cisme etc...!!!

 

1884-15 novembre

Début de la conférence de Berlin


Le 15 novembre 1884 s'ouvre la conférence de Berlin, qui réunit quatorze pays, dont la France, l'Italie ou la Russie.

Durant cette réunion qui se déroula jusqu'au 15 février 1885, on discuta du règlement de la colonisation sur le continent africain entre les puissances européennes, ainsi que du conflit entre la France et le Belgique au Congo.

La conférence aboutit à la libre navigation sur les fleuves Niger et Congo.

 

Souvenons-nous

Un peuple qui ne connaît pas son histoire, qui ne RE-connaît pas ses erreurs, est condamné à la Ré-péter, à condamner à les Ré-péter....

 

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J'ai apporté quelques compléments d'information à ce texte :

 

Les liens sous les différents noms des acteurs de cette longue histoire de Franco-Algerienne, ont été ajouté par mes soins...,

L'introduction, les bréves histoiriques, les photos, la bibliographie  sont autant d'ajout personnel à ce texte...

 

Pour en savoir plus sur les nombreuses colonisations, à travers la planéte, surtout celle ayant pour l'objet l'Afrique, suffit de cliquez sur ce lien :

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ETUDES COLONIALES

 

Tout ce que vous rêviez de connaître sur les méfaits/bienfaits-- selon que vous soyez dans le camp du colonisateur ou du colonisé--, de la colonisation sans jamais avoir osé le demander, à vos prof d'histoire...!!!


 

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/19___bibliographies_et_archives/p10-0.html

 

 

 


 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 16:04

 

 

Entretien avecThierry Meyssan, journaliste français:

"Syrie: les négociations entre les Etats-Unis et la Russie sont en cours".

 

Video de l'entretien en cliquant sur le lien suivant :

 


http://french.irib.ir/analyses/interview/item/221940-thierry-meyssan,-journaliste-fran%C3%A7ais

 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 04:54

Syrie :La boniche et l'idiot!

L’idiot ! C’est l’auditeur. Celui qui écoute la radio où officie la boniche,

la plupart du temps derrière son volant en train de pester dans le trafic. D’où l’espoir, pour la boniche, que l’idiot ne réfléchisse même pas à ce qu’elle dit.

 

C’est en effet le seul espoir pour la première que le second avale sans broncher la masse d’âneries qu’elle débite, à l’instar de la majorité écrasante des membres de son espèce, à longueur de journée.

 

Date : vendredi 26 octobre 2012

 

Lieu : studios de France-Info. Radio publique française.

 

Heure : éditions successives de 11h00 à 16H15


Sujet : la Syrie


Sous-sujet : la trêve décrétée par les autorités syriennes à l’occasion de l’Aïd (fête du sacrifice pour les musulmans)


Boniche : la présentatrice de l’édition. Je n’ai pas réussi à dénicher son nom. Avec elle, sa correspondante de Beyrouth, Valérie Crova.


Le sujet commence déjà très bien : l’armée régulière devient « l’armée de Bachar El Assad. La suite est aussi ahurissante que surréelle.


« L’armée de Bachar el Assad a accepté de déposer les armes ». Je n’avais bien sûr pas besoin de cela mais je suis tout de même allé chercher dans le dictionnaire et trouvé : "reconnaître sa défaite en abandonnant la bataille". Ainsi, nous apprenons, par la bouche de la…journaliste de France-Info, que l’armée de Bachar a reconnu sa défaite et abandonna la bataille.


La boniche continua : l’armée de Bachar (sans el Assad) a rompu la trêve et bombardé les villes de Maarat Numan ainsi que Douma et Harasta. Aucun doute pour l’idiot pestant au volant de sa voiture dans le trafic :

 

c’est le « régime » qui a « re » commencé les hostilités.


Pour étayer ses dires, elle fait appel à sa correspondante à Beyrouth, une certaine Valérie Crova.

A priori, dans de pareilles circonstances, les « correspondants » confirment, par des témoignages oculaires, les nouvelles données par leurs rédactions.

 

On pouvait donc s’attendre à voir Crova nous décrire les bombardements du régime et les dégâts, surtout humains, que cela a causés.


A moitié endormi par cette perspective, l’idiot, toujours derrière son volant, se réveille d’un seul coup :

 

Valérie Crova nous parle des attaques et bombardement des…rebelles.

 

http://www.franceinfo.fr/actu/un-monde-d-info/syrie-la-fr...


Notre ministre des Affaires Étrangères est certainement arrivé à son bureau au Palais Fédéral avant l’intervention de Valérie Crova. Il n’a donc gardé à l’esprit que ce que la boniche a dit. C’est peut-être à cause de cela que notre pays a décidé de renforcer les sanctions contre la Syrie et ses autorités.


Pendant ce temps-là, au Conseil de Sécurité de l’ONU…


Les pays occidentaux ont refusé de condamner l’attentat « terroriste » de Dams.

 

Perpétré à côté d’un jardin d’enfants et qui a causé la mort d’une trentaine de personnes. M. Burkhalter nous dira certainement qu’il s’agit d’un attentat perpétré par « l’opposition légitime » dans sa lutte contre la dictature de Bachar. Madame Del Ponte confirmera aussi sans doute cela.


Quarante huit heures plus tôt, le monde, occidental, s’est élevé comme un seul homme pour condamner l’attentat qui coûté la vie au chef des renseignements militaires libanais.

Écrit par Jean-Souhel Gowrié

 


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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

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TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

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Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

dr-aafia-siddiqui-bush-terrorism