LIEN SOURCE DE L'ARTICLE :
http://www.lepsychologue.be/psychologie/burn-out.asp
Article de Jerôme Vermeulen – psychologue :
… »Le burn-out est un terme lié au secteur professionnel, et est utilisé pour signifier qu'une personne est totalement consumée de l'intérieur.
…Vidée de son contenu, en quelque sorte, comme un bâtiment après un incendie.
…Le burn-out va résulter d'une période généralement longue de stress ou pression professionnels, dans laquelle la personne aura engagé beaucoup de motivation, de ressources personnelles, d'attentes, ou de résistance.
…La compétition au sein de l'entreprise ou dans son secteur d'activité ou des relations interpersonnelles conflictuelles ou tendues au sein des travailleurs sont des facteurs prédisposant au burn out.
…S'ensuit alors un période, assez soudaine, où la personne va littéralement craquer.
…On retrouve une série de symptômes qui, liés à la situation professionnelle qui en est la cause principale, permettent de définir que l'on est confronté à un burn-out; ces symptômes sont généralement très proches d'une dépression réactionnelle (dépression qui fait suite à un événement de vie identifiable assez précisément). …Symptomatiquement donc, dépression et burn out sont très proches; techniquement, il convient de faire une distinction.
…Les symptômes justement.
…L'impression d'être complètement épuisé, à bout, et vidé.
…De se retrouver assez soudainement sans énergie, fatigué dès le matin, et de ne plus pouvoir faire face à quoi que ce soit.
…C'est aussi le sentiment de tout remettre en question dans une grosse crise de confiance en soi.
Tout devient insurmontable, on se sent totalement dépassé par tout, plus bon à rien, ou tout simplement très vulnérable.
…De fortes poussées d'anxiété surviennent.
…Des accès de tristesse, de dépression, des pleurs irrépressibles, et parfois de la culpabilité aussi !
…La sensation assez globale de s'écrouler épuisé, pour résumer.
…On a constaté que des catégories professionnelles particulières sont plus vulnérables au burn out: celles dans lesquelles l'investissement humain est fort, comme parmi les enseignants ou les travailleurs sociaux !
…Certains profils de personnalité aussi:
…Celles plus investies émotionnellement dans leur travail, plus perfectionnistes, faisant moins bien la part des choses ("je suis ce que je fais, mon travail me représente")...
…Je dirais, sans qu'il y ait de pessimisme dans le propos, que quand on détecte un burn out, il est déjà trop tard (c'est-à-dire qu'on est hélas! plus dans le "prévenir" mais déjà dans le "guérir").
…Il faut alors prendre le temps du recul, du repos, de la mise à l'abri.
…Un travail de reconstruction et d'analyse me semble très nécessaire, pour éviter de repartir au boulot sur de mauvaises bases et corriger certains mauvais réflexes ou attitudes par rapport au travail (investissement professionnel, gestion des ressources personnelles et de sa motivation, séparation plus saine entre vie privée et vie professionnelle, etc)…. ».
Et, le syndrome du chômeur, inscrit dans une recherche d’emplois vaine… Comment devons-nous, le nommer…. ?
Comment identifier, appeler ce désespoir, qui lentement s’incruste, détruisant, peu à peu, le sentiment de confiance, en soi, en l’autre, en l’avenir ?
Comment discerner, désigner, le stress généré par l’absence de perspective, par l’exclusion sociale ?
Comment sonder, examiner les angoisses nocturnes, les idées obsessionnelles et sombres, du chômeur ?
Comment identifier cette angoisse qui, enserre la nuque, qui, étouffe, empêchant le chômeur, de dormir, de manger… de simplement VIVRE … ?
Qui, s’intéresse…Qui étudie les effets néfastes du stress, des insomnies, d'une absence, totale de projection, en un avenir sombre et incertain ; qu'est, celui du chômeur, chercheur actif, d’emplois ; emplois qui n’existent pas…ou qui, lui sont refusés pour « X » raisons ?
Qui, s’interroge sur les dégâts psychologiques, sur les atteintes organiques, sur la mort, possible d’un chômeur ?
Qui...Questionne...Qui enquête...Qui, s’inquiète de la situation du chômeur, celle d’un individu qui voit s’additionner, les jours, les semaines, les mois, les uns aux autres, sans entrevoir, ni une quelconque perspective, ni un quelconque espoir…
Le chômeur, est là, suspendu, en attente de…Dans l'impossibilité de s’inscrire, dans un avenir, de s’engager, dans des projets….Qui… ?
La dignité, l’honneur, du chômeur …. Qui, s'en préoccupe ?
Alors, qu'il est qualifié, étiqueté de fainéant, de profiteur…?
Que fait-on du regard de ses enfants, de celui de son conjoint, de celui des membres de sa famille, des voisins etc. ?
Mais, après tout, est-on vraiment certain que le chômeur chercheur actif d’emploi, soit un être humain… ?
Ou, n’est-ce pas simplement une stastistique, un pourcentage, un « bouc émissaire », a qui l'on a retiré toute humanité pour, qu'en toute impunité, les politiciens, se dédouanent des responsabilités qui, sont les leurs.
Pour amuser, le peuple et détourner son attention ces mêmes politiciens, désignent, à la haine du travailleur atteint du syndrome d’épuisement professionnel, le chômeur,
Ainsi dans ce jeu d’attrapes nigauds, les seuls gagnants sont et restent les politiciens !
Voilà, là une des nombreuses utilités du chômeur chercheur actif d’emploi…
Qui, peut rêver… de telles perspectives…. ?