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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

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Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 12:24

 

l-algerie.gif

 

 

 

Cinquante ans d'indépendance :

La nécessité d'un devoir d'inventaire

 

Par Chems Eddine Chitour

 

« Il arrive que l'on aime les Algériens, mais certainement pas pour leur caractère. Plus sûrement pour leur douloureuse et glorieuse histoire, leur guerre de Libération nationale...»  René Naba

 

A l’approche du 50ème anniversaire de l’indépendance, Alger dit attendre des « actes » de la part de Paris (DR)

 

Après avoir décrit ce que fut l'invasion coloniale, nous allons présenter ci-dessous comment les cinquante ans d'indépendance ont été vécus par les Algériens.

Souvenons-nous de l'épopée de la libération d'un peuple, tout était permis.

Nous étions libres!

Le monde nous regardait avec envie et respect.

L'aura de la Révolution fut planétaire, des thèses étaient soutenues aux Etats-Unis et l'Algérie faisait l'objet de toutes les sollicitudes.

Alger vibrait au rythme de la décolonisation. Alger était la Mecque des révolutionnaires.

Il n'était pas rare de croiser Nelson Mandela, Samora Matchell, Amilcar Cabral et même Le Che fut du voyage.

 

Souvenons-nous les années soixante, la vague de décolonisation a donné l'illusion que les pays étaient réellement indépendants et que tout était permis, la misère morale et matérielle devait faire place à la liberté de parole, de travailler, bref, de donner la pleine mesure de son talent.

 

Cruelle erreur, les espoirs furent rapidement confisqués par des dirigeants qui jouèrent le même rôle que l'ancien occupant tout en s'éliminant mutuellement sous les regards harassés des peuples.

 

Aimé Césaire, en son temps, jugeant d'un œil très critique cet hold-up de la liberté, de la démocratie, eut cette formule lapidaire sans appel: ««La lutte pour l'indépendance, c'est l'épopée! L'indépendance acquise, c'est la tragédie.»

 

A l'Indépendance, nous étions tout feu, tout flamme et nous tirions notre légitimité internationale de l'aura de la glorieuse Révolution de Novembre.

La flamme de la Révolution s'est refroidie en rites sans conviction, pour donner l'illusion de la continuité.

 

L'Algérie actuelle, qu'est-ce- que c'est?

 

Un pays qui se cherche, qui n'a pas divorcé avec ses démons du régionalisme, du népotisme?

 

Qui peine à se déployer, qui prend du retard, qui vit sur une rente immorale car elle n'est pas celle de l'effort, de la sueur, de la créativité?

C'est tout cela en même temps!

 

Le pays s'enfonce inexorablement dans une espèce de farniente trompeur tant que le baril couvre notre gabegie.

Après, ce sera le chaos.

 

Le pouvoir accaparé

 

Cinquante ans après l'Indépendance, nous n'avons plus le droit de continuer à diaboliser les autres et les rendre responsables de notre gabegie actuelle.

Si le devoir d'inventaire est toujours d'actualité avec l'ancienne puissance coloniale, nous ne pouvons pas l'incriminer chaque fois que nous échouons dans la plus pure tradition de la théorie du complot.

Pourtant, la guerre de Libération a été pour nous une source de ressourcement.

Le grand tort est que nous n'avons pas su prendre les virages rendus nécessaires par l'évolution rapide du monde.

 

Il est impossible dans le cadre de cette contribution de décrire dans le détail comment le pouvoir fut accaparé par l'armée des frontières qui imposa outre Ben Bella et Boumediene, une Constitution sur mesure dénoncée par Ferhat Abbas dans une lettre de démission retentissante.

Bref, le pouvoir personnel de Ben Bella, ses décisions erratiques lui valurent à son tour d'être hors-jeu.

Boumediene eut alors les coudées franches.

Dans de nombreux écrits, nous avions décrit la lutte sourde pour deux projets de société aux antipodes l'un de l'autre.

 

A titre d'exemple, si pendant les premières années de l'indépendance la massification de l'éducation était légitime car elle permit à des millions d'Algériens d'aller à l'école, qui souffrit d'un manque d'enseignants ce qui a amené les pouvoirs successifs à puiser dans la source moyen-orientale.

Les enseignants recrutés ne répondaient pas dans leur grande majorité aux critères attendus de la part de ceux qui avaient le lourd privilège de «formater» les futurs cadres du pays.

Résultat des courses: malgré des moyens colossaux, l'école a été qualitativement un échec.

Certes, nous disposons de 25.000 écoles, de 5000 CEM, de 2000 lycées, de 400.000 enseignants, d'un budget qui représente près de 5% du total.

Les taux mirifiques de réussite au Bac ne doivent pas cacher la réalité.

Le niveau est déplorable, nous le voyons dans le supérieur.

Certes, nous délivrons des dizaines de milliers de diplômes mais que valent-ils réellement? Justement, l'enseignement supérieur est analogue à un train fou que personne ne peut arrêter.

Il délivre des diplômes qui correspondent bien souvent à des métiers qui n'existent pas.

A quoi sert alors l'université si même les rares diplômés bien formés ne trouvent pas d'emplois du fait que les politiques post-Boumediene ont stérilisé la création de richesses, laminé les rares entreprises et ouvert l'Algérie au bazar.

On comprend alors pourquoi la formation d'ingénieurs à été supprimée dans les universités au profit d'un LMD dont on découvre graduellement les errements et les limites.

 

La rente fut mise à profit

 

La période Boumediene vit une séquestration des libertés, les adversaires étaient réduits au silence.

 

Sur le plan social et avec les moyens de l'époque, trois plans de développement eurent lieu et les trois révolutions culturelle, agraire et industrielle eurent des destins divers.

 

Ce fut un échec pour la révolution agraire malgré la tentative de construction des mille villages agricoles pour sédentariser la paysannerie.

La révolution culturelle, qui ignora la composante amazighe, fut aussi un échec patent.

L'Algérie fut confiée corps et âme à une sphère moyen-orientale et on en paie le prix en termes d'errance.

 

L'essentiel de l'outil de raffinage date de cette période.


Des dizaines d'usines furent construites, l'Algérie tentait de se faire une place. La nationalisation des hydrocarbures, la construction de la transsaharienne et aussi le Barrage vert dont on découvre les vertus trente ans après furent des réussites.

 

Après la mort de Boumediene, nous avons vécu la période «euphorique» du programme anti pénurie (PAP).

Du fait d'une conjoncture favorable, le baril était à 30 dollars et le dollar à cinq francs, l'Algérie découvrait la société de consommation.

La rente fut mise à profit pour «une vie meilleure».

Les gouvernements successifs ont détricoté minutieusement tout ce qui a été construit.

 

Ce fut un tournant?

Dès 1984, le retournement du marché amena l'Algérie à s'endetter pour se nourrir, la dette grimpa avec l'incurie.

 

Ce qui amena d'abord les évènements de 1988 et là encore, l'ouverture proposée par le président Chadli fut de courte durée.

 

Le parti du FLN fut laminé et l'ouverture au multipartisme vit arriver le FIS.

Les élections propres et honnêtes de décembre 1992 lui donnèrent la majorité des sièges à l'Assemblée.

 

Il n'y eut pas de second tour. Chadli fut démissionné.

 

L'arrivée de Boudiaf remobilisa la jeunesse qui découvrait que l'amour du pays pouvait transcender les partis.

En vain. La parenthèse de l'espoir dura 165 jours. Elle donna ensuite lieu au chaos de la décennie rouge.

200.000 morts plus tard malgré encore la parenthèse aussi de Zeroual qui eut à se battre pour maintenir l'État debout et se battre contre le FMI qui nous a ajusté structurellement plusieurs fois...

 

La dernière période à partir d'avril 1999 vit une baisse progressive du terrorisme, grâce notamment aux lois sur la Rahma proposées par Bouteflika aux indemnisations et aussi au fait qu'à l'échelle planétaire, le monde commençait à s'intéresser à l'Algérie et à son combat après l'attaque des WTC en septembre 2001.

 

Pour cette dernière période à partir de 1999, une rente insolente a permis le lancement de grands travaux à mettre au crédit, l'autoroute Est-Ouest, le métro, l'autorail sont des réalités.

 

Les centaines de milliers de logements sont un tonneau des danaïdes.

Il est plus facile d'avoir un appartement en brûlant des pneus qu'en attendant en tant que cadre universitaire son tour depuis des lustres.

 

Les constructions de milliers d'écoles, de lycées, voire d'amphis donnèrent à tort l'illusion de la performance.

Les zerdas culturelles successives, l'indigence des médias lourds ne peuvent pas couvrir la gabegie qui fait que l'Algérie dépense sans compter et à importer pour 45 milliards de dollars en 2011 dont 8 milliards de dollars de nourriture.

Elle se tient toujours le ventre et indexe son destin sur le prix d'un baril de pétrole en priant qu'il ne descende pas au-dessous de 80 dollars.

 

L'Algérien de 2012 importe tout, ne sait plus rien faire, perd ses cadres et vit au jour le jour n'ayant plus la foi ce feu sacré qui nous faisait espérer en l'avenir avec 100 fois moins de moyens actuellement.

Le jeune Algérien de 2012 bavarde avec un portable vissé à l'oreille, il chausse des Nike, se met du gel, tchache sur Internet roule pour certains en 4x4, et pense que tout lui est dû.

 

Il ne sait pas ce que c'est que l'effort, l'honnête, il pense que l'école et l'université ne servent à rien prenant l'exemple sur les troubadours et les footballeurs qui gagnent en une saison ce que gagne un enseignant en une vie... L'Algérien de 2012 pense que tout est pourri qu'il n'y a rien à faire, que l'horizon est bouché et que c'est le sauve-qui peut.

 

Notre indépendance a atteint l'âge de raison.

 Mais l'Algérie peine toujours à se redéployer dans un environnement mondial de plus en plus hostile.

 

Est-ce parce qu'elle n'abrite pas en son sein les compétences à même de la faire sortir de l'ornière?

 

Est-ce qu'elle n'a pas les ressources qui lui permettraient de financer son développement?

Non!

Comment alors expliquer cette panne dans l'action qui fait que nous sommes encore à chercher un projet de société et à vivre au quotidien gaspillant une rente imméritée qui hypothèque lentement mais sûrement l'avenir de nos enfants.

 

Qu’est-ce qu’être indépendant ?

 

Qu'est-ce qu'être indépendant au XXIe siècle avec une mondialisation dimensionnée à la taille des plus grands, des plus forts, des plus immoraux?

 

Qu'est-ce qu'être indépendant quand on est dépendant à 80% pour sa nourriture, à 100% pour sa construction, les transports, quand on est dépendant à 100% pour ses achats de tous les jours.

 

Nous nous retrouvons, en 2012, en train de confier la construction de ce pays à des étrangers sans aucune sédimentation.

 

C'est un scandale.

Les barils de pétrole cachent notre indigence mentale et nos gabegies.

 

De 1962 à 1978, l'Algérie a engrangé

22 milliards de dollars,

de 1979 à 1991ce fut près de 100 milliards de dollars,

de 1992 à 1998, c'est encore 150 milliards de dollars, enfin pour la période 1999 à 2011, l'Algérie a engrangé 545 milliards de dollars.

Qu'avons-nous fait de cette manne?

 

80% de notre nourriture dépend de l'étranger, le taux d'intégration est à peine de 20%.

Comme l'a souligné le Premier ministre clairement le 02 juin 2012, il y a échec collectif de cette politique entre 2000/2012.

 

Les réformes à venir seront douloureuses, l'Etat est artificiellement riche, un tissu productif délabré en régression et une population en majorité de plus en plus pauvre prête toujours à l'émeute, du fait de l'inexistence de canaux de dialogue, l'Ugta au même titre que la famille révolutionnaire ayant mis le pays en coupe réglée

 

Qu'est-ce qu'être indépendant quand nous ne pouvons plus défendre notre territoire qu'avec des arbalètes face aux drones, aux fusils laser, aux avions F16 et autres foudres?

 

Chacun sait que le Service national a été institué en 1969 par le président Boumediene a été le creuset de la nation.

 

Le peu de cadres dont disposait l'Algérie devait faire le Service national et il n'y avait pas de passe-droit.

 

Qu'est-ce qu'être indépendant quand notre système éducatif est en miettes et que l'on casse les dernières défenses immunitaires que sont les formations technologiques (ingéniorat) jetant dans le désarroi, à titre d'exemple, la plus vieille institution du pays - l'Ecole Polytechnique d'Alger-, presque centenaire et qui a formé des Algériennes et des Algériens avec un niveau respectable?

 

Jeunesse en panne d'espérance

 

Qu'est-ce qu'être indépendant quand on a stérilisé toute velléité de fierté des Algériens à telle enseigne que cet événement majeur est vécu dans la clandestinité la plus totale pour 99% de la population, notamment la jeunesse.

Le monde a profondément changé; en 18 mois, le Monde arabe a été bouleversé de fond en comble pour un dessein qui n´est malheureusement pas au bénéfice des peuples arabes.

Des alliances se nouent, d´autres se dénouent. Quoi qu´on dise, les regards sont braqués sur l´Algérie.

 

Nous ne sommes pas à l´abri d´un tsunami, nos frontières sont de plus en plus vulnérables et nous donnons l´impression de nous installer dans les temps morts avec des slogans du siècle précédent.

Il ne faut pas croire que nous sommes invulnérables.

 

Le démon du régionalisme, l'échec du vivre-ensemble par le mépris de l'identité amazighe originelle, la soif du pouvoir, l´appât du gain et pour notre malheur, l´étendue du pays, sa richesse en hydrocarbures et en terres agricoles, sont autant de critères de vulnérabilité.

 

Ce mimétisme que nous avons de l'Occident en tentant de lui ressembler dans la dimension consommation et non dans celle du travail, de l'effort, de l'intelligence et de l'endurance est encore plus tragique au sein des pays arabes car aucun d'eux ne crée de la richesse, ils vivent en satrapes sur le fonds de commerce de la nature, tel que le pétrole, le gaz.

Nicolas Sarkis déclarait récemment:

«L'Algérie va devenir un importateur de pétrole.

L'Algérie est le premier pays producteur qui risque de devenir un pays importateur de pétrole.

L'Algérie n'a pas joué la prudence dans l'exploitation de ses richesses, l'Algérie peut se réveiller un jour sur une situation très douloureuse.»

 

C'est d'autant plus vrai que le prix du pétrole étant devenu erratique, l'Algérie devra-t-elle continuer à se tenir le ventre? Et avoir peur du lendemain?

Quand pour fêter 50 ans d'indépendance on confie l'événement à la culture, entendons par là des troubadours, il y a péril en la demeure. Cette sous-culture endort les jeunes par les soporifiques achetés en milliers de barils de pétrole qui auraient pu être laissés dans le sous-sol pour les générations futures, cette culture de l'éphémère flatte à l'envi les pulsions premières des jeunes sans mettre à contribution leurs neurones.

 

L´Algérie est devenue un immense tube digestif, décervelé, l´Algérien veut, sans effort, tout et tout de suite et par un mimétisme ravageur, il n´emprunte à l´Occident que ce qu´il ne produit pas, mais qu´il peut pour le moment encore acheter avec les barils de la rente.

Cependant, les Algériens sont capables aussi du meilleur, je viens d'apprendre qu'un Algérien est l'un des concepteurs du robot de l'espace à la Nasa.

Bravo!

Des pays se créent ou sont défaits sous nos yeux, au gré de la volonté des puissants.

Il ne faut pas croire ou laisser croire que nous sommes immunisés, notre tour viendra, c'est inéluctable.

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On ne laissera pas tranquille un pays de

2387 642 km² - le premier pays d'Afrique après la partition du Soudan- avec sa profondeur stratégique, son potentiel énergétique, ses différents climats... son potentiel archéologique et touristique-

Elle deviendra une Terre promise pour les seigneurs dans ce XXIe siècle de tous les dangers.

 

Pendant plus de vingt ans, pouvoir et partis politiques dont on peut douter de la valeur ajoutée, ont amené à la situation d´anomie actuelle le moment est venu, de faire émerger les nouvelles légitimités du XXIe siècle.

 

Chacun devra être jugé sur sa valeur ajoutée en tant que scientifique.

La transition inéluctable doit se faire sans douleur et que l'on mette enfin le peuple algérien au travail.


La situation du pays impose de donner l'exemple et de parler vrai à cette jeunesse en panne d'espérance.

 

 

Professeur émérite Chems Eddine Chitour

 

Ecole Polytechnique Alger enp-edu.dz


L'adresse url de cet article est:


www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=CHI20120703&articleId=31750

 

 

Pour en savoir plus sur l'Algérie, il suffit de cliquez là :

 

 

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/algerie.htm

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 11:15

provinces-romaine-d-afrique-du-nord.jpg

 

Pour en savoir plus sur l'Algerie sous occupation Romaine, suffit de cliquez là :

 

http://saugy-photo.fr/Luc%20SAUGY/Algerie/Djemila/Djemila.html

 

L'Algerie sous protection Ottomane :

 

1011318-Le_protectorat_ottoman.jpg

 

 

Pour en savoir plus sur cette période ou l'Algerie était sous protectorat Ottaman, Cliquez là :

 

 

http://www.google.fr/imgres?hl=fr&client=firefox-a&hs=Hbn&sa=X&rls=org.mozilla:fr:official&biw=1366&bih=621&tbm=isch&prmd=imvns&tbnid=QJi7nXK49XN9zM:&imgrefurl=http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Alg%25E9rie/185573&docid=5fZOvrIwrqe23M&imgurl=http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1011318-Le_protectorat_ottoman.jpg&w=600&h=466&ei=u5r1T_2IC8SX1AXEubGbBw&zoom=1&iact=rc&dur=723&sig=110324048229697090384&page=1&tbnh=136&tbnw=175&start=0&ndsp=21&ved=1t:429,r:0,s:0,i:72&tx=105&ty=46

 

________________________________________________________________________________

 

Ce que fut la colonisation :

L'œuvre positive de l'Algérie envers la France

 

Par Chems Eddine Chitour

 

« Lorsqu'on voit ce que l'occupation allemande a fait comme ravage dans l'esprit français, on peut deviner ce que l'occupation française a pu faire en cent trente ans en Algérie.»

Jean Daniel «Le temps qui reste» 1972  

 

Cette phrase  résume à elle seule la tragédie de la colonisation.

En réponse au négationnisme des «nostalgériques» quant à la clochardisation de la société algérienne, pour reprendre une expression de Germaine Tillon, nous voulons dans cette contribution, rapporter en honnête courtier, montrer que la colonisation française ne fut pas un long fleuve tranquille.

 

Nous allons dans un premier temps décrire l'apport de l'Algérie pour le rayonnement des occupants pendant plus de deux mille ans.

 

Tout au long de ces 132 ans, l'œuvre coloniale ne fut pas positive car le fameux bréviaire décliné de toutes les façons possibles - Mise en valeur des territoires, diffusion de l'enseignement, fondation d'une médecine moderne, créations d'institutions administratives et juridiques, bref, les traces de cette œuvre incontestable à laquelle la présence française a contribué - eurent lieu certes, mais ne profitèrent objectivement qu'à la population européenne et à la métropole, car il faut savoir que pour son malheur, l'Algérie n'eut pas d'industrie, elle fut pourvoyeuse de matières premières -blé, agrumes, liège, minerais, alfa, vin, dattes...- et bien plus tard en pétrole qui a financé une partie des frais de la «pacification» en Algérie à partir de la mise en production de Hassi Messaoud.

 

Certes, nous l'avons écrit, à titre individuel des instituteurs, des médecins, des Européens admirables tentèrent d'alléger les souffrances des Algériens, mais ils furent, en petit nombre.

 

Nous leur serons à jamais reconnaissants.


Les rares Algériens instruits furent selon la belle expression de Jean El Mouhoub Amrouche, des voleurs de feu.

Moins d'un millier d'Algériens formés en 132 ans, cela explique, les errements de l'Algérie après 1962.  

 

L'œuvre positive de l'Algérie à travers l'histoire

 

Tout au long de son histoire, l'Algérie eut affaire à des envahisseurs successifs qu'elle a successivement boutés ou absorbés.

Ce fut le cas des Phéniciens qui établirent sur les côtes et qui furent des marchands entretenant le commerce avec les autochtones et ceci pendant près de sept siècles après que Didon ait foulé le sol de l'Afrique à Carthage.

 

Ce fut ensuite la période romaine. L'oeuvre «positive» de la colonisation romaine dura six siècles depuis la troisième guerre punique en 148 avant J.-C.

 

Réciproquement, l'Algérie contribua au rayonnement d'abord par ses hommes de théâtre (Apulée, Lactance, Fronton...Térence) et ses hommes d'Eglise avec plus de 700 évêchés entre ceux des Donatistes et ceux de l'Eglise officielle représentée par l'un des pères de l'Eglise que fut saint Augustin.

 

Pour le Christianisme, l'apport de saint Augustin dans la mise en place du canon romain. C'est dire si cette oeuvre ne fut pas positive pour la chrétienté.

 

De plus, Rome fit de l'Algérie son grenier à blé que le colonisateur français n'eut aucune peine à exploiter... Au bout de six siècles, la présence romaine est de nos jours attestée par l'architecture libyco-romaine qui a une spécificité.

 

Elle est encore toujours actuelle, fait l'objet d'un tourisme plus de 16 siècles après. Les autres invasions subies par l'Algérie n'eurent pas autant de dégâts que l'invasion coloniale du fait peut-être de sa proximité.

 

Après l'arrivée des Arabes et l'islamisation de l'Algérie, des royaumes aux fortunes diverses virent le jour.

L'avènement des Turcs, dont la présence se fit sur plus de trois siècles, il faut attester que les Turcs - exception faite de Kheïr Eddine qui fut à des degrés divers le fondateur de l'Etat algérien moderne en affermissant ses frontières à l'est et à l'ouest- ne furent pas des bâtisseurs, exception faite de la construction de mosquées qui furent de fait, des catalyseurs voire des stabilisateurs de leur occupation. Ils se contentaient de collecter l'impôt avec des modus vivendi avec les tribus rebelles, notamment en Kabylie.

 

La seule grande réalisation à ma connaissance, outre quelques palais pour les deys, les beys, fut la construction du pont de Constantine sous le règne de Salah Bey.

 

L'Algérie - La Régence d'Alger - fut cependant très respectée par tous les pays, qui payaient pour la plupart des tributs pour naviguer en Méditerranée.

 

La Régence sauva la Révolution française - assaillie de toutes parts par les royautés européennes - en lui envoyant du blé; cette créance ne fut jamais payée.

 

Mieux, elle donna prétexte à l'invasion coloniale!!!

Cependant, il n'y eut pas ces exactions, meurtres par milliers, tentatives d'extermination que nous avons connus avec l'invasion française.

 

Le devoir d'inventaire de la reconnaissance  de l’œuvre algérienne pour la France

 

Après la conquête brutale, la politique du talon de fer du sabre, et avant celle du goupillon, ce fut la curée, imaginez la Casbah dont le trésor fut évalué à plus de 200 millions francs or, pillé par une armée où chacun eut sa part proportionnelement à son grade.

 

Tout fut bon pour être arraché à ses propriétaires, une née d’agioteurs mit en coupe réglée une Algérie ouverte à tout vents. 

 

On dit que le maréchal Clauzel  voulut, en vain, démonter l'arc de Triomphe de Djemila et l’envoyer à Paris enrichir le patrimoine.

 

Ce fait  est symptomatique de tout le butin que renferment les musées de France et de Navarre qu'il faudra bien un jour restituer au même titre que les restes mortuaires notamment des crânes des révolutionnaires algériens tels que Boubaghla qui font l'objet d'un voyeurisme malsain des touristes et des Parisiens en mal de sensation forte et ceci depuis l'initiative de Geoffroy de Saint Hilaire qui, pour lutter contre le spleen des Parisiens, leur offrit à voir dans des cages les sujets de l'Empire

 

Ce furent les zoos humains qui fleurirent d'ailleurs partout en Europe consacrant la supériorité de l'homme blanc qui regarde l'Autre encagé.

 

Ceci dura pendant plus de Soixante dix ans jusqu’au célébrations du centenaire de la colonisation.

 

Dans le même ordre du voyeurisme,  il a fallu plus d'un siècle et demi grâce à la détermination de Nelson Mandela pour que la Venus Hottentote -une personne souffrant d'une difformité physique- soit restituée à sa tribu et enterrée pieusement sur la terre de ses ancêtres en Afrique du Sud.

 

Nous allons brièvement rappeler quelques faits indéniables connus et insuffisamment reconnus voire niés par la France envers les sujets de l'Empire. Pascal Blanchard écrit:

 

«Longtemps occultée, la participation des populations coloniales aux efforts de guerre de la France est aujourd'hui un véritable enjeu de mémoire au coeur des luttes politiques et juridiques des anciens combattants et des sans-papiers.

 

Ces derniers ont contribué à sortir de l'oubli des milliers d'hommes dont les sacrifices ne sont toujours pas reconnus.

 

Il reste que l'image du tirailleur libérateur de la France occupée ne permet pas d'appréhender, dans toute sa complexité, l'histoire des troupes coloniales.»(1).

 

Pour l'histoire, des Algériens furent recrutés dans les troupes françaises depuis 1837 -les fameux turcos- on parle justement de ces zouaouas -Berbères- recrutés par tous les moyens - la famine, la peur-- que l'on appela les zouaves au point que la statue du zouave du pont de l'Alma indique les crues de la Seine.

 

Ils furent ensuite envoyés lors la guerre du Levant en 1865, il existe un cimetière au Liban portant des mechhed avec des noms commençant par Aït.

 

Les Syriens de l'époque étaient étonnés de voir ces blonds aux yeux bleus musulmans venir combattre d'autres musulmans...

 

Ensuite, ce fut la guerre de Crimée, la guerre de 1870: parmi les plus braves, on cite les Algériens qui arrivèrent à enlever une colonne à Wissembourg, moins d'une centaine de rescapés sur les 800 du fait d'un chassepot allemand qui fit des ravages.

 

Après le cauchemar de Verdun et du Chemin des dames, des milliers d'Algériens y laissèrent leur vie.

Du fait de la conscription obligatoire, pratiquement chaque famille eut un soldat engagé, qui mourut ou qui revint gazé ou traumatisé à vie. (2)

 

Moins de dix ans plus tard, ces Algériens se retrouvèrent à guerroyer dans le Rif pour combattre d'autres musulmans, notamment les troupes de l'émir Abdelkrim.

 

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les troupes coloniales furent, d'emblée, massivement intégrées aux plans de bataille et, placées en première ligne, elles payèrent un très lourd tribut lors des combats de mai et juin 1940.

Plus tard, les troupes alliées, en débarquant en Italie, sont remontées petit à petit vers le Nord.

Elles furent cependant bloquées à Monte Cassino.

 

On fit appel, une fois de plus, aux troupes coloniales françaises constituées de tirailleurs algériens et marocains.

Elles défoncèrent, au prix de pertes très lourdes, les lignes allemandes le 22 mai 1944.

Par la suite, sous le commandement du général de Lattre de Tassigny, 260.000 soldats, majoritairement nord-africains, débarquent en Provence et libèrent Toulon et Marseille le 15 août 1944.

 

Il y eut 140.000 soldats algériens. Il y eut 14.000 morts et 42.000 blessés. Ce sont, en partie, ces soldats qui revinrent ensuite au pays, pour voir leurs familles massacrées un jour de mai 1945...

 

Ensuite, les Algériens, à leur corps défendant, partirent en Extrême-Orient, en Indochine combattre pour l'Empire et là encore ils payèrent tribut.

 

Il a fallu le film «Indigènes» pour que le président Jacques Chirac, touché par la sincérité du film, annonce une revalorisation des pensions des combattants.

 

Ces pensions étaient cristallisées dit-on depuis près de cinquante ans.

 

« A l'assaut des tranchées adverses, écrit  René Naba, ployant sous un déluge d'obus, suffoquant sous l'effet des gaz mortels sur les champs de bataille brumeux et venteux du nord-est de la France, sous la glaciation hivernale des nuits noires de novembre, à des milliers de kilomètres de leur tropique natal, les grandes rasades d'alcool galvanisaient leurs ardeurs combatives à défaut d'exalter leur patriotisme...

En ces temps-là, écrit René Naba «la chair à canon» carburait à la gnôle.

 

Par un subterfuge dont la raison détient seule le secret, qui n'en révèle pas moins les présupposés d'un peuple, les ressorts psychologiques d'une nation et la complexion mentale de ses dirigeants, la revendication ultime préludant au sacrifice suprême - «Aboul Gnoul» - apporte l'alcool - finira par constituer, par un dévoiement de la pensée, la marque d'une stigmatisation absolue de ceux qui auront massivement contribué, à deux reprises, au péril de leur vie, à vaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurs propres oppresseurs.

 

«Bougnoule» tire son origine de l'expression argotique de cette supplique ante mortem.(3).

 

Les «trente glorieuses» réussirent aussi grâce à l'apport des Algériens qui, après avoir versé leur sang pour la France, aidèrent massivement pour sa reconstruction jusqu'au jour où le président Giscard d'Estaing décide de les «expulser». Ce fut le «million Stoléru» pour solde de tout compte d'un siècle d'humiliation et de rapine. On lit dans un communiqué: «Si aujourd'hui la grosse artillerie politico-médiatique est sortie pour la reconnaissance des tirailleurs venus des colonies, il n'en est pas de même pour les - «guerriers «- du BTP, des mines ou de la sidérurgie...» La France n'arrive toujours pas à sortir de son hypocrisie coloniale. C'est trop facile de vouloir toujours réécrire l'histoire... Cela devient insupportable qu'une telle omerta règne dans notre pays sur le sort réservé aux vieux travailleurs immigrés maghrébins» (4).

 

On ne peut passer sous silence l’apport culturel de l’Algérie.

 

Pourtant malgré tout ce déni de personnalité , l'Algérie eut aussi sa part, souvent la plus terrible dans le rayonnement de la France à la fois pour défendre ses frontières , développer son économie, et participer par l’enseignement du français au rayonnement culturel de la France qui peine  à résister- même avec la francophonie- à l’anglais- la vulgate planétaire- selon le bon mot de Pierre Bourdieu.  

 

Les Algériens ont fait fructifié le « butin de guerre » que fut la langue française,  à telle enseigne que l’Algérie paradoxalement est le deuxième pays francophone, elle a donc  non seulement défendu la langue l’a  enrichi en lui adjoignant des termes spécifiquement algériens  mais cerise sur le gâteau offert à l’Académie française  une écrivaine de talent en la personne d’Assia Djebbar.

 

Enfin  la France ne peut pas ignorer qu’une grande partie des pièces archéologiques qui ont la mémoire de l’Algérie sont quelques part dans tous les musées de France.

La France s’honorerait à restituer ce patrimoine notamment les ossements et les cranes des combattants algériens de la liberté.

 

Les Algériens qui ont sauvé les Français de confession juive

 

Un fait ignoré à dessein et l’apport des Algériens à la résistance française à une époque où des Français abandonnèrent leurs concitoyens de confession juive. 

 

Que dire en effet,  de ces émigrés qui, malgré leurs conditions sociales désastreuses, eurent le courage de risquer leur vie pour sauver des Français juifs abandonnés par tous du fait de la répression allemande.

 

Le tract suivant résume mieux que cent discours l'empathie de ces, «Justes». Nous lisons «Hier à l'aube, les juifs de Paris ont été arrêtés.

Les vieux, les femmes et les enfants.

En exil comme nous, travailleurs comme nous. Ils sont nos frères.

 

Leurs enfants sont comme nos propres enfants - «ammarach nagh» -.

 

Celui qui rencontre un de ces enfants doit lui donner un abri et la protection des enfants aussi longtemps que le malheur - ou le chagrin - durera.

 

Oh, l'homme de mon pays, votre coeur est généreux.» Ce tract rédigé en tamazigh circulait parmi les émigrés algériens kabyles lors de la rafle des juifs le 16 juillet 1942 à Paris.

Ainsi, les émigrés algériens - sous-prolétariat français - pendant la colonisation, avaient décidé d'aider les Juifs à s'enfuir et les ont cachés.

«Ammarache nagh», «Ce sont comme nos enfants» traduisant par là le sacrifice à faire pour sauver des enfants juifs...qui sont comme nos enfants!

 

 On se souvient, en effet, qu'il y a vingt ans, dans un documentaire de 29 minutes intitulé La Mosquée de Paris, une résistance oubliée, réalisé pour l'émission «Racines de France 3» en 1991, Derri Berkani rapporte que durant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la Mosquée de Paris sert de lieu de résistance pour les musulmans vivant en France.

 

Les Algériens du FTP -Francs-tireurs partisans- avaient pour mission de secourir et de protéger les parachutistes britanniques et de leur trouver un abri.

 

Les FTP ont par la suite, porté assistance à des familles juives, des familles qu'ils connaissaient, ou à la demande d'amis, en les hébergeant dans la mosquée, en attente que des papiers leur soient fournis pour se rendre en zone libre ou franchir la Méditerranée pour rejoindre le Maghreb. (5) (6)

 

Qu’ en conclure ?

 

L'apport de l'Algérie à la défense de «la mère patrie» avec notamment les régiments tirailleurs algériens, les sacrifices pendant l'occupation allemande, la participation décisive à l'oeuvre de reconstruction de la France dévastée, tout ceci, assurément, est objectivement à mettre sur le compté de l'oeuvre positive  de l'Algérie pour la France.

 

Si on y ajoute aussi la dimension culturelle par l'utilisation de la langue - à l'indépendance très peu de personnes parlaient français.

 

En 2012, d'une façon ou d'une autre, 36 millions d'Algériens parlent pensent et achètent à des degrés divers français sans faire partie de la francophonie qui a pour les Algériens des relents de France-Afrique.

 

C'est dire si l'Algérie a contribué pour le rayonnement de la langue française. Mieux encore, une grande partie de la matière grise est attirée par la France qui reçoit ainsi, sans avoir dépensé un sous, la fine fleur de l'Algérie.

 

Ce plaidoyer n’avait pas pour but de faire dans la concurrence  des mémoires, mais seulement pour informer en honnêtes courtiers sur ce que fut le compagnonnage  de l’Algérie et de la France pendant 132 ans. 

 

Le peuple de France doit savoir qu’au sortir de la guerre , l’Algérie était profondément meurtrie sur une population de 8 millions d’habitants , 2 millions de personnes furent déplacées et regroupées pour couper les combattants algériens de leur base arrière, 10.000 villages furent brûlés, ce fut une intégrale de l’horreur une sorte de condensé sur huit ans des horreurs de l’invasion pendnt les cinquante premières années.

 

Si on ajoute un autre accélérateur de l’anomie , l’OAS qui a contribué d’une façon décisive à élargir le fossé, les ingrédients de l’explosion étaient réunies et comme l’écrit si bien Mouloud Mammeri :

 

« Quand trop de sécheresse brûle les cœurs.

Quand la faim tord trop d’entrailles.

Quand on rentre trop de larmes.

Quand on bâillonne trop de rêves.

C’est comme quand on ajoute bois sur bois, sur le bûcher à la fin, Il suffit du bout de bois d’un esclave pour faire

Dans le ciel de Dieu,  et dans le coeur des hommes. 

Le plus inextinguible incendie. »

 

A bien des égards, les perturbations existentielles qui nous occupent, sont des répliques d'un tremblement de terre qui a eu lieu le 5 juillet 1830...

 

Notre société, qui a été profondément déstructurée, n'a pas pu participer en son temps au mouvement de l'histoire et de la première révolution industrielle.

 

Qui sait si nous n'aurions pas évolué d'une façon plus positive, s'il n'y avait pas eu l'invasion!

A bien des égards, notre gap technologique vient de notre état de colonisé pendant plus d'un siècle et trente ans.

Nos interrogations sur le choix de société, pendant que les autres vont à la conquête de la science, nous vient du retard accumulé.

 

Qui sait si nous n'aurions pas évolué comme les nations actuelles dites développées, si nous n'avions pas subi la colonisation inhumaine!

 

Il est immoral que la France considère qu'elle a soldé ses comptes en 1962.

C'est cela aussi la vraie dette de la France.

 

 

Chems Eddine Chitour

 

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

 

1. Emmanuel Blanchard. Les tirailleurs, bras armé de la France coloniale.

Plein Droit 56, 03 2003

 

2. Chems Eddine. Chitour L'Expression - Jeudi 12 octobre 2006

 

3. René Naba: Ce que la France doit aux «Bougnoules» Réseau Voltaire 27 septembre 2006

 

4. Chibanis: Les tirailleurs du béton oubliés par hypocrisie. millebabords.org 27 06 2006.

 

5. http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeurchitour/139978-lesmusulmans-qui-ont-sauve-les-juifs.html

 

 

6. Aurélie Champagne:


 

http://www.rue89.com/2011/09/27/les-hommes-libres-lhistoire-oubliee-des-arabes-occupes-223665  27/09/2011


 

 

 


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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 18:38

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Parce qu’il déplait à la puissance dominante…

Parce qu'il lui a été attribué le rôle  du « méchant » dans  la fable écrite, par l’oligarchie mondiale, pour ses peuples décervelés….

Il est vilipendé, stigmatisé, censuré…

Etiquetté  d’intégriste religieux chiite…

Pourtant…

Ces orientations politiques …Sa vie personnelle sont bien loin…très loin….De cette fiction manichéenne occidentale !

_________________________________________________________________

 

 

HASSAN NASRALLAH, L’INDOMPTABLE !

 

Par René Naba

 

Paris – 10 juillet 2010 – L’homme pèse ses mots et ses propos valent leur pesant d’or, immédiatement décryptés par tous les exégètes de la philologie, de la sémantique et de la linguistique, tant les universitaires que les diplomates, les stratèges que les spécialistes de la guerre psychologique, les arabisants de chic que les orientalistes de toc.

 

La bulle politico médiatique occidentale risque de s’étrangler de colère rentrée, de même que ses thuriféraires arabes, devant une telle affirmation qui correspond néanmoins à la réalité: Sayyed Hassan Nasrallah (2), chef du Hezbollah, le mouvement paramilitaire chiite libanais, est un homme qui ne se paie pas de mots.

Ses actes sont conformes à ses discours et ses discours à ses actes. Le contraire en somme d’un bonimenteur, dont les propos retentissent comme autant des sentences.

 

Le constat ne relève pas de la fanfaronnade et sa crédibilité ne relève pas de l’effet de propagande.

Elle est confirmée dans les faits, attestée par les plus grands journalistes arabophones d’Israël, dont le signataire de ce texte en a recueilli la confidence: «Al Manar», la chaîne du Hezbollah, fondée par Hassan Nasrallah en personne, la chaîne du mouvement chiite libanais bannie de l’espace européen à l’instigation de la France, était, en pleine guerre de destruction israélienne du Liban, en 2006, la chaîne de référence du déroulement des hostilités, au même titre que la chaîne transfrontière arabe «Al Jazira», et non la télévision israélienne.

 

Dans une zone où la démagogie est un mode de gouvernement, l’homme est sobre sans la moindre théâtralité, en faisant la spectaculaire démonstration un certain dimanche après midi de juillet 2006, ordonnant en plein discours politique, depuis sa tribune télévisuelle, devant des centaines de milliers de téléspectateurs médusés, la destruction d’une vedette israélienne qui narguait les côtes libanaises.

L’ordre à peine donné, la balistique hezbollahi atteignait de plein fouet sa cible, repoussant la vedette au delà de l’horizon dans un nuage de fumée noire, signe indiscutable de la blessure de l’ennemi cuirassé, signant par la même dans l’ordre symbolique la défaite israélienne dans ce duel à distance entre ce moine soldat de l’Islam moderne et ses assaillants, les fers de lance de l’hégémonie israélo occidentale sur la sphère arabe.

 

Dans un pays où l’instrumentalisation du martyrologe relève d’une véritable industrie florissante au point de constituer une rente de situation, l’homme n’a jamais cherché à tirer avantage de la mort de son fils, Hadi, sur le champ d’honneur dans une opération de harcèlement anti-israélienne au sud Liban.

Tué au combat à 18 ans, à Jabal al Rafei, en 1997, dans la zone frontalière libano israélienne.

Et non au cours d’un règlement de compte entre factions rivales pour le partage du butin, comme la guerre du Liban en a donné de nombreux exemples particulièrement au sein des forces libanaises, la milice chrétienne libanaise.

 

Dans une zone gangrenée par une religiosité niaise, ce religieux au langage châtié, au verbe riche, où s’entremêlent expressions religieuses et profanes, le dialectal et le littéraire, est un tribun dont la tonalité du discours ressortit pleinement de la thématique nationaliste arabe la plus exigeante.

Une tonalité laïque, qui tranche avec le rigorisme de façade de certains de ses détracteurs.

 

Lointaine réminiscence d’une conviction filiale d‘un père membre actif d’un parti laïc, nationaliste et pan syrien, ce chiite libanais et patriote, formé à Nadjaf, la ville sainte du sud de l’Irak, cité refuge de l’Ayatollah Ruhollah khomeiny, chef de la révolution iranienne, passe pour avoir réussi la synthèse du chiisme arabe et iranien, de l’lslamisme et du nationalisme arabe, du visage occidental du Liban et de son appartenance au monde arabe.

 

Natif de Bourj Hammoud, dans la banlieue populeuse de Beyrouth, Hassan Nasrallah a vu le jour dans la zone de brassage par excellence des laissés pour compte de la société d’abondance et de la cohorte des peuples sans terre, réfugiés palestiniens, minoritaires kurdes et chiites défavorisés refoulés du sud Liban.

Un lieu de naissance, par effet du hasard, formateur, tout comme sa région d‘origine.

Le futur chef du Hezbollah est en fait originaire d’une zone géographiquement prédestinée au combat: la région du sud Liban dans la zone frontalière libano israélienne, une zone qui est la cible de l’artillerie et de l’aviation israélienne depuis un demi siècle, que les militaires israéliens vouaient à faire office de zone tampon, qui sera, paradoxalement, par la suite le fer de lance du combat anti occidental, le tremplin de Hassan Nasrallah vers la gloire militaire.

 

Le chef lieu natal de sa famille, Bazouriyeh, il est vrai, est une localité située près de Bint Jbeil, la grande bourgade du sud Liban, qui infligea deux camouflets militaires aux Israéliens, la première fois, en 1982, avec la destruction du PC israélien fixé dans ce lieu, dans le cadre de «l’opération Paix en Galilée», la deuxième fois, un quart de siècle plus tard, en 2006, lors de la mémorable bataille de chars précédant le cessez le feu israélo-libanais qui transforma Bint Jbeil en cimetière des Merkava, se soldant par la destruction d’une trentaine de véhicules blindés israéliens.

 

L’invasion israélienne du Liban aura d’ailleurs un effet déclencheur de sa prise de conscience politique.

 

A 22 ans, ce chef d’une fratrie de neuf enfants s’engagera cette année là au sein du Hezbollah, à l’époque vague groupuscule sous la férule des Gardiens de la révolution iranienne, dont il en gravira rapidement tous les échelons pour en devenir dix ans plus tard, en 1991, à 31 ans, son secrétaire général après l’assassinat de Abbas Moussaoui par les Israéliens.

Une promotion démocratique, d’une ascension au mérite, sans coup de force ni coup d‘état, qui le mettra en position d’intégrer le jeu politique libanais, en 1992, en concomitance avec l’arrivée au pouvoir du milliardaire libano saoudien le sunnite Rafic Hariri, l’autre poids lourd de la politique libanaise, induisant une nouvelle équation dans le système politico confessionnel libanais, désormais marqué par la prééminence des deux grandes communautés musulmanes -sunnite et chiite- au détriment des communautés historiques fondatrices du Liban, maronite et druze.

 

Issu de la communauté la plus méprisée à l’époque du Liban et la plus négligée des pouvoirs publics, la communauté chiite, dirigée en ces temps là par des féodaux claniques, trafiquants de drogue et alliés privilégiés du Chah d’Iran et de l’Occident, notamment la famille Kazem al Khalil de Tyr, parent par alliance de l’irakien Ahmad Chalabi, l’agent par excellence de l’invasion américaine de l’Irak, Hassan Nasrallah en fera le fer de lance du combat anti israélien, la fierté du pays, sa colonne vertébrale, obtenant le dégagement militaire israélien du Liban sans négociation ni traité de paix, en 2000, propulsant son pays à la fonction de curseur diplomatique régional, et, dans l’histoire du conflit israélo-arabe, le standard libanais au rang de valeur d’exemple, tant cet exploit a revêtu dans la mémoire collective arabe un impact psychologique d’une importance comparable à la destruction de la ligne Bar Lev, lors du franchissement du Canal de Suez, lors de la guerre d’octobre 1973.

 

Récidiviste huit ans plus tard, il initiera, face à la puissance de feu de son ennemi et à l’hostilité quasi générale des monarchies arabes, une nouvelle méthode de combat, concevant un conflit mobile dans un champ clos, une novation dans la stratégie militaire contemporaine, doublée d’une audacieuse riposte balistique, à la grande consternation des pays occidentaux et de leurs alliés arabes.

La crise du modèle occidental de guerre limitée de haute technologie.

 

«Malgré l’engagement de l’équivalent de l’armée de terre et l’armée de l’air françaises, les Israéliens ont échoué à vaincre au Liban quelques milliers d’hommes retranchés dans un rectangle de 45 km sur 25 km, un résultat tactique surprenant, probablement annonciateur d’un phénomène nouveau, la fin une ère de guerres limitées dominées par la haute technologie occidentale.

L’armée israélienne découvre alors que ses adversaires se sont parfaitement adaptés face au feu aérien israélien, le Hezbollah a développé une version « basse technologie » de la furtivité, combinant réseaux souterrains, fortifications et – surtout – mélange avec la population.

Le Hezbollah, légèrement équipé, maîtrisant parfaitement son arsenal, notamment antichar, a mené un combat décentralisé, à la manière des Finlandais face aux Soviétiques en 1940.

 Il pratique aussi une guerre totale, tant par l’acceptation des sacrifices que par l’intégration étroite de tous les aspects de la guerre au cœur de la population.

En face, l’armée d’Israël s’engage dans une ambiance de « zéro mort», et échoue.

Au bilan, Israël a perdu 120 hommes et 6 milliards de dollars, soit presque 10 millions de dollars par ennemi tué, et ce, sans parvenir à vaincre le Parti de Dieu.

À ce prix, sans doute eut-il été tactiquement plus efficace de proposer plusieurs centaines de milliers de dollars à chacun

des 3 000 combattants professionnels du Hezbollah en échange d’un exil à l’étranger» estimera un stratège français au Centre français de doctrine d’emploi des forces (armée de terre), chargé du retour d’expériences des opérations françaises et étrangères dans la zone Asie/Moyen-Orient (3).

 

Mais au regard de cet exploit singulier dans l’histoire peu glorieuse du monde arabe contemporain, une levée de bouclier d’une classe politique archaïque, reformatée dans la féodalité moderniste, résultante d’un torrent d’opportunisme fera alors vibrer la fibre communautaire dans une zone en proie à l’intégrisme, dans un pays qui en a si grandement pâti dans le passé, en proie à la désespérance d’une population en voie de paupérisation croissante, en proie à l’amnésie des victimes des anciennes turpitudes, en proie à la mauvaise humeur débridée d’une jeunesse en révolte contre toute forme de tutelle, en proie à l’indigence intellectuelle et morale d’une fraction de l’élite, en proie enfin au nanisme des géants de la politique libanaise coalisés au sein d’une alliance contre nature des anciens «seigneurs de la guerre» et de leur principal bailleur de fonds.

 

Pariant implicitement sur une défaite du Hezbollah, le trio pro occidental -Saad Hariri, Walid Joumblatt et leur allié maronite Samir Geagea, l’ancien compagnon de route d’Israël de la guerre civile inter-libanaise- s’est lancé dès la fin des hostilités, au-delà de toute décence, dans le procès de la milice chiite aux cris «Al-Haqiqa» (la vérité), plutôt que de rechercher la condamnation d’Israël pour sa violation du Droit Humanitaire International et sa destruction des infrastructures libanaises.

Un cri de guerre curieusement popularisé par la fugace pasionaria de la scène libanaise, la ministre maronite Nayla Mouawad, paradoxalement, plus soucieuse de démasquer les assassins de Rafic Hariri que ceux de son propre époux, l’ancien Président René Mouawad, tué dans un attentat le 22 novembre 1990, le jour anniversaire de l’Indépendance libanaise. Affligeant spectacle et infamant.

 

Nasrallah s’en tirera, faisant preuve de mansuétude à l’égard des supplétifs de l’armée israélienne, enrôlés sous la férule d’un général félon, Antoine Lahad, les exonérant du crime de trahison, leur épargnant le supplice du goudron réservé aux collaborateurs français du régime nazi.

 Il contournera ce piège démagogique par son alliance avec la hiérarchie militaire chrétienne, les deux anciens commandants en chef de l’armée, soucieux de brider les pulsions mortifères de l’ordre milicien chrétien.

Le président Emile Lahoud «un résistant par excellence» aux dires de son allié chiite et le général Michel Aoun, chef de la plus importante formation politique chrétienne, l’assureront d’une couverture diplomatique internationale transconfessionnelle, d’un sas de sécurité à l’effet de briser net un nouveau clivage islamo chrétien, point de basculement vers une nouvelle guerre civile à connotation religieuse.

 

De l’aveu même des responsables américains, les Etats Unis, depuis 2006, à travers l’USAID et la Middle East Partnership Initiative (MEPI), ont débloqué de plus de 500 millions de dollars, pour neutraliser le Hezbollah, la plus importante formation paramilitaire du tiers monde, arrosant près de sept cents personnalités et institutions libanaises d’une pluie de dollars «pour créer des alternatives à l’extrémisme et réduire l’influence du Hezbollah dans la jeunesse» (4).

A cette somme se superpose le financement de la campagne électorale de la coalition gouvernementale aux élections de juin 2009, de l’ordre de 780 millions de dollars, soit un total de 1,2 milliards de dollars en trois ans, à raison de 400 millions de dollars par an. En vain.

 

Véritable état dans l’état, le principal grief de ses adversaires, son mouvement aura pourtant supplée pendant trente ans la vacance d’un pouvoir d’état longtemps auparavant vidé de sa substance par l’ordre milicien prédateur et parasite, en tout cas bien avant la naissance du Hezbollah, collaborant étroitement avec les services d’un état en déshérence, initiant une culture du combat et de la résistance dans un pays aux moeurs redoutablement mercantiles.

 

Principale formation politico-militaire libanaise, dont le démantèlement est réclamé les Etats-Unis, le Hezbollah dispose d’une représentation parlementaire sans commune mesure avec l’importance numérique de la communauté chiite, sans commune mesure avec sa contribution à la libération du territoire national, sans commune mesure avec son prestige régional, sans commune mesure avec l’adhésion populaire dont il jouit sans chercher à en tirer avantage. Tant au niveau de la démocratie numérique que de la démocratie patriotique, la place qu’occupe le Hezbollah est une place de choix. Un positionnement incontournable à l’effet de dissuader quiconque songerait à usurper la place qui n’est pas la sienne.

Dans les querelles byzantines dont les Libanais sont tant friands, il était salutaire que cette vérité d’évidence soit rappelée et les mésaventures du tandem Hariri Joumblatt sont là pour l’attester.

 

Walid Joumblatt et Saad Hariri feront amende honorable après une succession de revers et reprendront le chemin de Damas, sans trop de fanfaronnade, tandis que Nayla Moawad était battue aux élections législatives et son fils, Michel, l’espoir de la relève maronite au sein des néo conservateurs américains qui finançaient le culte de la mémoire de son père et sa propre carrière politique via le National Endowment for Democracy, était conduit à s’expatrier en Amérique latine pour se refaire une santé financière à défaut d’une rigueur morale

 

Le premier ministre socialiste français Lionel Jospin, qui avait qualifié de «terroriste» le Hezbollah, en a fait l’expérience à ces dépens, déclenchant le plus célèbre caillassage de l’époque contemporaine, terminant piteusement sa carrière politique, irrémédiablement carbonisé.

Jacques Chirac qui avait préconisé des «mesures coercitives» pour brider le Hezbollah se ravisera après l’échec israélien dépêchant une escadrille française pour protéger l’espace aérien libanais lors du défilé célébrant la «divine victoire», craignant que la moindre anicroche atteignant Nasrallah, ne déclenche par représailles l’éradication politique et physique de la famille de son ami Rafic Hariri, assassiné en février 2005, particulièrement de son héritier politique, Saad Hariri, planqué à l’étranger durant les hostilités loin d’une capitale dont il est le député et d‘un pays dont il est le chef de sa majorité gouvernementale.

La «belle» Condoleeza Rice, secrétaire d’état américain, le plus ferme soutien à l’équipée israélienne, a depuis lors été renvoyée à ses chères études, de même que l’ancien agent du Mossad, la «belle» Tzivi Lipni, sa collègue israélienne; Dan Halloutz, chef de l’aviation israélienne, ordonnateur des raids destructeurs sur Beyrouth, a été démis de ses fonctions, renvoyé à ses pénates pour manigance financière, de même que son premier ministre Ehud Olmert.

 

Victorieux sans appel d’une épreuve de force contre une coalition pro occidentale agrégeant tous les anciens seigneurs de la guerre du Liban, qui voulaient porter atteinte à l’autonomie de son réseau de transmissions, le nerf de sa guerre contre Israël, le 7 mai 2008, le dignitaire religieux acquiert alors une nouvelle stature, celle d’un prescripteur dans l’ordre régional, initiateur de la rhétorique des représailles et de la parité de la terreur.

Son fief du sud de Beyrouth supplante alors Beyrouth Ouest dans la conscience arabe en tant que foyer de la contestation pan arabe, signant définitivement le désengagement du sunnisme militant dans le combat contre Israël, le Hamas palestinien excepté à Gaza.

 

L’homme qui sera le premier à accorder son soutien à Bachar al Assad, à l’autorité mal assurée à la succession de son père, alors que ses rivaux libanais supputaient les chances de survie politique du jeune président, sera payé en retour par le syrien qui en fera son interlocuteur pivot au Liban.

Consécration suprême, Hassan Nasrallah est désormais investi de la mission de servir de caution patriotique aux anciens enfants prodiges de la politique libanaise, tel le chef druze Walid Joumblatt, brebis égarée dans le marécage politique libanais, revenu au bercail sur le chemin de Damas, sous les auspices du Chef du Hezbollah, son garant auprès du pouvoir syrien.

 

Cette mesure, insolite, révèle néanmoins le degré de fiabilité du personnage, une mesure de précaution qui révèle le degré de suspicion que nourrissent les Syriens et leurs alliés libanais à l’encontre de son lieutenant, M. Marwane Hamadé, ancien ministre des télécommunications, maître d’œuvre du projet de neutralisation du réseau de transmissions du Hezbollah.

L’inculpation début juillet 2010 d’un responsable exerçant des fonctions sensibles au sein d‘une entreprise stratégique de téléphonie cellulaire pour «intelligence avec l’ennemi», a donné a posteriori raison au Hezbollah dans sa détermination à préserver son autonomie tant au niveau de son réseau de télécommunications que de ses voies de ravitaillement.

Elle a justifié en même temps la méfiance des Syriens à l’égard de l’entourage de Walid Joumblatt tant est patente sa connivence pro occidentale.

L’homme, Charbel Qazzi, en poste depuis quatorze ans dans les télécommunications, est accusé par la justice militaire d’avoir connecté le réseau de la téléphonie mobile de sa firme Alpha, au réseau des services israéliens, répercutant l’ensemble du répertoire de ses abonnés et de leurs coordonnées personnelles et professionnelles, y compris bancaires, de même que leur communications à un pays officiellement en guerre au Liban et qui n’a cessé ses incursions militaires contre le Liban.

 

Alors que le Liban retentit régulièrement de la commémoration des «martyrs» Bachir Gemayel, le chef des milices chrétiennes et président éphémère du Liban, septembre 1982, et Rafic Hariri, le milliardaire libano saoudien, ancien bailleur de fonds de la guerre inter factionnelle libanaise et ancien premier ministre sunnite du Liban, Hassan Nasrallah porte un deuil muet sur son fils, trente ans après sa mort au combat, ne mentionnant jamais cette douleur d’ordre personnel, s’abstenant de toute commémoration, un comportement identique à celui qu’il observe à l’égard d’une autre figure prestigieuse du Hezbollah, Imad Fayez Moughnieh «Al Hajj Radwane», le cauchemar de l’Occident, maître d’œuvre des opérations anti occidentales au Moyen orient depuis la décennie 1980, fondateur de l’ossature militaire du Hezbollah et par capillarité militante du mouvement palestinien Hamas à Gaza, artisan du dégagement militaire israélien du sud Liban après 22 ans d’occupation, tué dans un attentat à Damas, le 12 février 2008.

 

Ni Palace, ni limousine, incorruptible dans un monde ruisselant de pétrodollars, cette figure marquante du monde arabo musulman force le respect de ses interlocuteurs par la retenue de son comportement, son sens de l’humour et une crédibilité à tout crin, sa marque de fabrique, son viatique pour l’éternité. «Al Wahd al Sadeq», la «promesse sincère» sera une promesse tenue.

Elle apportera, en 2007, la démonstration la plus éclatante de sa fiabilité en obtenant la libération du doyen des prisonniers arabes en Israël, le druze libanais Samir Kintar, au cours de la plus importante opération d’échange de prisonniers qui aboutit en outre à la restitution de la dépouille de Dalal Moughrabi, une résistante palestinienne tuée au cours d’une opération commando à l’intérieur du territoire israélien.

 

Ni port, ni aéroport, aucune route ni autoroute, pas la moindre ruelle, ni venelle ne rend hommage à celui qui porte en lui une part du destin du Liban et du monde arabe, un prescripteur essentiel de l’ordre régional.

Aucun monument, aucune œuvre humaine pour immortaliser le passage sur terre de cet homme.

Aucune trace, aucune autre trace que celle que l’histoire réservera à cet homme dont le passage réussi des Thermopyles, l’été 2006, au sud Liban sur le champ d’honneur de la résistance, a réanimé le souffle du monde arabe dans la reconquête de sa dignité.

Huit cent des siens ont péri cet été-là, l’arme à la main, pour que vive le Liban dans son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale et que se maintienne vivante la revendication nationale palestinienne à un état indépendant.

 

Bulleurs occidentaux, ne vous égarez pas trop une fois de plus en de vaines recherches: «L’Islam des Lumières», c’est lui et non la cohorte des gérontocratiques pétro monarchies obscurantistes du Golfe.

 

Bulleurs occidentaux, ne vous méprenez pas, non plus: «L’Islam moderne», c’est lui et non cette cohorte de dictateurs bureaucratiques à propension dynastique.

 

Lui, le nouveau chef de file d’un nationalisme arabe revigoré, que vous avez tenté de démanteler depuis un demi-siècle, lui ce chiite minoritaire d’un monde arabe majoritairement sunnite, le digne héritier du sunnite Nasser.

 

Lui, et non ce «bouffon du roi», véritable dindon de la farce de l’affaire afghane, Oussama Ben Laden, célébré par vous toute une décennie en tant que «combattant de la liberté» pour avoir détourné 50.OOO combattants et vingt milliards de dollars pour faire le coup de feu contre les Russes en Afghanistan à des milliers de km du principal champ de bataille, la Palestine.

 

Lui, l’idole des jeunes et des moins jeunes, de Tachkent à Tamanrasset, de Tobrouk à Tombouctou, lui, le théologien de la libération sans successeur prédestiné, lui, Hassan Nasrallah, l’indomptable, l’homme qui n’a jamais pactisé avec ses ennemis, ni avec les ennemis de ses ennemis, lui, dont l’unique point de mire est Israël, dont il n’en détachera ni le regard ni la gâchette pour d’autres de vos mirages incertains, pour d’autres de vos cibles incertaines, pour aucune autre cible, aucun autre objectif que la libération du sol national et la sécurisation de l’espace national arabe.

 

 

    Pour aller plus loin

 

    Du Grand Moyen Orient au Nouveau Proche-Orient ou le conte d’une folie ordinaire

    Par Roger Naba’a, Universitaire et philosophe libanais in « Liban: chroniques d’un pays en sursis» ouvrage co-écrit par Roger Naba’a et René Naba, Editions du Cygne, 2007.

 

    Références

 

    1- Les journalistes français, particulièrement ignorants en la circonstance des réalités locales, s’imaginent que Hassan Nasrallah habite une autre planète que la capitale libanaise, qualifiant son lieu de résidence de «Dahiyeh». «Dahyeh» signifie en fait en arabe «banlieue» par abréviation de «Dahyeh al jounoubiyah», la banlieue sud de Beyrouth, ce qui prouve a contrario que le chef du Hezbollalh réside bien dans la banlieue sud de Beyrouth et non dans une agglomération urbaine autre que la capitale libanaise.

 

    2- Sayyed Hassan Nasrallah signifie littéralement en arabe «Belle Victoire de Dieu». Le titre Sayyed qui signifie littéralement en arabe «seigneur» ou «Maître», est un titre honorifique donné à des musulmans de haut rang, descendants du prophète Mahomet par sa fille Fatima Zahrah et son cousin et beau-fils Ali ibn Abi Talib.

    Hassan Nasrallah est né le 31 Août 1960 dans le quartier de Bourj-Hammoud (Beyrouth Est). Il est l’aîné d’une famille de neuf enfants qui n’est pas particulièrement religieuse. Son père, Abdel Karim, épicier de son état, est membre du Parti Social Nationaliste syrien. Il débute des études théologiques à l’école publique de Sin el Fil, un quartier où cohabitent chrétiens et musulmans à l’est de Beyrouth, ce qui lui permet de faire la connaissance de chrétiens libanais. En 1975, lorsque la guerre civile éclate au Liban, sa famille est obligée de retourner dans leur village d’origine, Bazourieh, proche de la ville de Tyr (Sud Liban). C’est là que Nasrallah décide de rejoindre le mouvement Amal (« Espoir »), une organisation chiite politique et paramilitaire, présidée alors par l’Imam Moussa Sadr, chef spirituel de la communauté chiite, mystérieusement disparu en 1978 lors d’un voyage en Libye.

    Il étudie la Théologie dans la ville sainte de Nadjaf, en Irak, où il fait la connaissance de celui qui sera son prédécesseur à la tête du Hezbollah, Abbas Moussaoui.

La jonction s’est faite, sous l’égide de L’Imam Mohamad Bakr al Sadr, Fondateur du parti ad-Daawa et parent de l’Iman Moqtada Sadr, le chef de la révolte anti américaine en Irak.

L’intensification de la répression du gouvernement de Saddam Hussein à l’encontre des religieux chiites en Irak, de même que la guerre de succession engagée au sein du Amal libanais, consécutive à la disparition de l’Iman Moussa Sadr en Libye, le contraint à rentrer au Liban en 1978 pour intégrer avec son ami Abbas Moussaoui le Hezbollah.

Hassan Nasrallah est marié et père de trois enfants, dont l’aîné, Hadi, tué alors qu’il combattait l’armée israélienne au Liban sud à Jabal al-Rafei, en 1997. -Ses deux prédécesseurs ne disposaient ni de son charisme, ni son sens de l’organisation.

Le premier cheikh Sobhi Toufayli était davantage perçu comme un chef radical, en méconnaissance des rapports de forces régionaux, le second Abbas Moussaoui a été tué sans disposer du temps pour imprimer sa marque au mouvement.

   

Le grand ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, mort dimanche 4 juillet 2010, a longtemps été considéré comme le mentor du parti pro-iranien Hezbollah.

 

A l’instar du dirigeant actuel du Hezbollah, Hassan Nasrallah, il était inscrit par les Etats-Unis sur leur liste des « terroristes internationaux » établie en 1995.

 

Il avait été accusé dans les années 1980 par les médias américains d’être à l’origine des prises d’otages d’Américains au Liban par des groupes radicaux liés à l’Iran.

En 1985, il a été la cible d’un attentat qui a tué 80 personnes, une opération organisée par la CIA avec trois millions de dollars, venant de fonds pétro monarchiques du Golfe.

Son garde de corps de l’époque n’était autre qu’Imad Moughniyeh. Personnalité très influente de l’Islam chiite au Liban, en Asie centrale et dans le Golfe, Fadlallah se servait de ses prêches du vendredi pour dénoncer la politique américaine au Moyen-Orient.

Il a émis des fatwas (décrets religieux) interdisant les crimes dits d’honneur ou l’excision. Auteur de plusieurs ouvrages théologiques, il était connu pour son ouverture sur le développement scientifique et son audace dans l’interprétation des textes de l’islam. Le charismatique dignitaire à la barbe blanche et au visage serein était connu pour ses avis religieux tolérants, notamment vis-à-vis des femmes.

 

    3-«Dix millions de dollars le milicien, La crise du modèle occidental de guerre limitée de haute technologie» par Michel Goya, CF la revue Politique étrangère 1/2007 (Printemps), p. 191-202. Lieutenant-colonel et rédacteur au Centre de doctrine d’emploi des forces (armée de terre), il est chargé du retour d’expériences des opérations françaises et étrangères dans la zone Asie/Moyen-Orient.

Il est l’auteur de La Chair et l’Acier (Paris, Tallandier, 2004) qui s’attache au processus d’évolution tactique de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale.

 

    4- Déposition de Jeffrey D. Feltman, assistant de la secrétaire d’Etat américaine et responsable du bureau des affaires du Proche-Orient, et de Daniel Benjamin, coordinateur du bureau de lutte contre le terrorisme, devant une commission du Sénat américain le 8 juin 2010.

CF à ce propos le journal libanais «As Safir», en date du 29 juin 2010, sous la plume de Nabil Haitam, affirmant qu’ «une liste de 700 noms de personnes et d’organisations ayant bénéficié de l’aide américaine circule et que certains ont reçu des sommes comprises entre 100 000 et 2 millions de dollars.

Le journaliste s’interroge: «Quelles clauses du code pénal ces groupes ou personnes ont-ils violées ?

Est-ce que contacter ou agir avec un Etat étranger, et travailler avec cet Etat en échange d’argent à une campagne visant l’une des composantes de la société libanaise – une campagne qui pourrait avoir déstabilisé la société –, est légal ? »

(…) Et Haitam se demande pourquoi Feltman a rendu cette information publique, d’autant qu’elle risque d’embarrasser des alliés des Etats-Unis au Liban.

Selon lui, l’ambassade américaine à Beyrouth a rassuré ses alliés en leur affirmant que Feltman voulait simplement montrer au Congrès que les Etats-Unis agissaient au Liban et qu’il n’est pas question qu’ils révèlent des noms».

A cette somme de 500 millions de dollars se superpose le financement de la campagne électorale de la coalition pro occidentale. Le quotidien américain New York Times a accusé, de son côté, l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, dans un article intitulé «élections libanaises: les plus chères au monde», d’ingérence dans le processus électoral des prochaines élections législatives de juin 2009 en révélant que des sources proches du gouvernement saoudien ont admis le financement de candidats opposés au mouvement chiite Hezbollah, le financement du voyage d’expatriés libanais, voire l’achat du vote collectif de communautés entières en faveur de leurs alliés locaux.

Selon le New York Times, plusieurs centaines de millions de dollars (700 millions de dollars) auraient été ainsi transférés au Liban non seulement pour participer à la campagne électorale mais également pour corrompre leur vote.

 

Le quotidien ajoute qu’il s’agirait pour l’Arabie Saoudite de limiter l’influence iranienne au Liban et de soutenir ses alliés pour faire pression sur Téhéran. Côté américain, toujours selon le même quotidien, l’International Republican Institute, réputé pour être un lobby proche du parti républicain, aurait ouvert des bureaux à Beyrouth pour aider les dirigeants de la majorité actuelle ainsi que leurs médias affiliés dans la campagne électorale.

Ce lobby aurait ainsi ouvert des bureaux auprès des différents partis appartenant à la coalition pro occidentale du 14 mars, dont les forces libanaises de Samir Geagea, le courant du futur du député Saad Hariri, le parti phalangiste d’Amine Gemayel et du député druze Walid Joumblatt (New York Times 24 avril 2009, «élections libanaises : les plus chères au monde»).

Deux jours après ses révélations, Hillary Clinton, secrétaire d’état, effectuait une visite surprise à Beyrouth pour fleurir la tombe de Rafic Hariri, l’ancien premier ministre assassiné, et préconisé, sans craindre le ridicule, des élections libres de toute ingérence……..à l’exception sans doute de l‘argent saoudien et américain.

 

    5-Le juge du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a ordonné mercredi 29 avril 2009 la remise en liberté immédiate des quatre généraux libanais prosyriens détenus depuis 2005 dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.

L’attentat à la bombe avait fait un total de 23 morts le 14 février 2005 à Beyrouth.

 

Les généraux Jamil Sayyed, Ali Hajj, Raymond Azar et Mustafa Hamdan, seuls suspects, étaient détenus le 30 août 2005.

 

Ils n’avaient pas été officiellement inculpés. Le juge Daniel Fransen a suivi les procureurs qui trouvaient le dossier trop léger pour maintenir ces hommes en détention. Des feux d’artifice ont salué l’annonce de leur libération à Beyrouth.

 

Lien source :

http://www.renenaba.com/hassan-nasrallah-lindomptable/

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 15:24

 

 

POUR BIENTOT......A VENIR.....

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 15:02

PARTIE III


 

 Le Front National – A l'image de son double UMPISTE – se nourrit de de la haine de l'Autre, de la disqualification, de l'Exclusion d'une grande majorité de français au prétexte qu'ils-ces français là, n'auraient ni le bon fasciés ni ne pratiqueraient la « bonne religion » celle auto-proclamée superieure, la catholique !

Personnellement je ne peut concevoir que des individus doués d'intelligence, de reflexion, de logique et de « bon sens » puissent croirent un seul instant qu'un pays peut se construire et se developper, generer des emplois, des logements etc... en prenant appui sur l'idéologie déjà developpée et mise en œuvre pas les Nazis,  les Fascistes, le klux Klan... qu'il suffirait de renvoyer dans leurs pays respectifs les immigrés pour voir l'économie, les finances assainis,  les logements, l'emplois revenir en nombre suffisant pour repondre aux besoins et satisfaire tous les habitants autoproclames dignes d'être étiqueté « Français »?

Comment peut croire qu'une politique d'exclusion, de rejet des forces vives de la France peut augmenter  le niveau de vies de celle et ceux qui restent parce qu'ils correspondraient davantage aux critéres de sélection qui, définissent et sélectionnent un « Authentique français d'un sale et profiteur immigré ?

La haine de soi améne un certain nombre d'arabes à se jeter dans les bras de ces professionnels de la haine ….. Car si tel n'était pas le cas comment, alors qu'ils boivent les discours haineux des leaders frontistes sur leurs fréres musulmans, arabes ou d'afrique noire ne se sentent-ils  insultés par ces discours nauséabonds ?

Le fasciés, la culture voire la religion d'origines sont les mêmes....Ce sont ces même appartenances éthniques, culturelles, religieuses qui, sont ainsi stigmatisés....

 

Pourquoi ne se sentent-ils pas concernés par ces insultes, ces discriminations, cette exclusion quotidienne?

La seule position du Front National  qui, m'interroge est leur rejet des guerres coloniales.....

 

Peut-être parce qu'ils préférent voir les étrangers chez eux qu'entrain de fuir, les bombardements, la guerre, les massacres, la pauvreté dans leur propre pays, générés par les Yankees et leurs valets Européens,

 

Peut-être que les frontiste préférent voir les immigres RESTER dans leur pays respectif au lieu de fuir leur pays colonisé, carbonisé, revenu a l'âge de pierre parce que détruit par la horde de sauvages que, sont les soldats de l'OTAN ?



Je n'ai JAMAIS vote FN et, ne VOTERAI JAMAIS pour un groupe d'hommes et de femmes qui n'ont de cesse de vomir leur haine de l'Autre, appelant aux massacres de tous ceux et celles qui, sont physiquement, culturellement, religieusement DIFFERENTS.....

Parce que pour moi seule le respect des différences et la solidarité nous sortirons de l'orniére mortifére dans laquelle nous ont plonge plusieurs decennies de pouvoir UMPISTE, SOCIALOS CAVIARISE....

Souvennons et demandons à nos aieuls ce qu'à été leur vie au temps du Pétainisme triomphant, au temps de la domination des lois qui, organisaient la hiérarchisation des français selon leur appartenant éthnique, religieuse et sociale.

Les français que le Front National appelle « immigrés » ont le droit de vivre, travailler, ont  des droits et des obligations comme n'importe quel Francais, parce que justement leur aieuls se sont sacrifiés, ont donné leur vie pour sauver le pays FRANCE de l'occupation allemande, ont préserver les couleurs du drapeau français......

 

Bon sens apprenez a lire l'Histoire..... INTERESSEZ VOUS  A CES HOMMES ET FEMMES QUI ONT TOUT SACRIFIE POUR LE DRAPEAU TRICOLORE ET LES VALEURS SUR LESQUELLES LA REPUBLIQUE FRANCAISE A PRIS SES ASSISES !!!!


Hadria RIVIERE

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 14:40


PARTIE II :

Les socialos...les caviarisés :

Depuis le régne de Mitterand , je n'ai plus jamais voté socialiste et ne voterai donc JAMAIS socilo-carviar !
 Refus de voter pour Hollande pour une question de « bon sens », de logique mais aussi parce que la France et son peuple bigaré n'ont surtout pas besoin d'un Homme ou d'une Femme soumis au diktat d'une minorité, d'une communauté, de lobbys dont les seuls objectifs sont  justement de préserver et favoriser les interets d'une minorité au DETRIMENT DE LA MAJORITE - ce qui est contraindre aux principes qui, regissent une REPUBLIQUE :

1) Hollande n’est CERTAINEMENT PAS le changement, il est LA CONTINUITE à  vitesse réduite, dans pratiquement tous les domaines... Il suivra les traces de son compére Sarkozy, (les socialistes n'ont-ils pas voté toutes les lois scélérates proposées par Sarko?--

Ils adhérent à  l'ideologie IMPERISLITE ET RACISTE des néoconservateurs USASIONISTES : ils ont tous voté pour la guerre d'occupation menée en Libye contre les interets et la survie du peuple Libyen, --exception faite d'Emmanueli —Ils ont soutenu et soutiennent toujours la guerre coloniale en Afghainistan –

Comment croire un seul instant qu'un parti politique qui, accepte de massacrer, de soumettre des peuples par les armes et les bombes à l'uranimum appauvri, qui adhére à l'ideologie des colonisateurs ;  peut dans son propre pays soutenir les plus démunis, les pauvres, les SDF, les ouvriers, les salariés qui, jonglent avec les CDD..... ?  

C'est IMPOSSIBLE.....Cela manque de bon sens et de logique .

 Un tel parti politique  ne peut être qu'au service de cette oligarchie financiére, commerciale, intelectuelle, religieuse qui, depuis des decennies pillent et, asservie les peuples de la planéte...

2) Regardons rapidement les politiques menées par les socialistes dans les regions qu'ils gouvernent a travers les Conseils Général et regional nous y voyons quoi ?
la mise en œuvre, decomplexée du communitarisme, des reseaux,  des copinages.....Detournements de fonds publics....

 

Passez a la trappe les PRINCIPES de la REPUBLIQUE PAR LES COMPETENCES, dans ces regions...... Oublie la gestion democratique des regions, les decisions sont prises et mises en œuvre encore et toujours par une minorité, l'intérets de la majorité, l'interets du peuple.... Connait pas !!….
Sait même pas ce que cela implique comme comportements, décisions politique, au quotidien?

3) Sacré « non de Dieu » avant de mettre votre bulletin dans l'urne.... Il suffit de regarder comment les mauvaises decisions prises, par cette minorité socialiste impactent négativement sur votre vie et sur celle de vos enfants, au quotidien !!!

Posez-vous cette simple question : comme un parti politique qui, dysfonctionne autant sur le plan regional peut-être être en mesure de gouverner un pays et surtout de sortir son peuple de l'impasse dans laquelle l'ont plongé les différents gouvernement de droite comme de gauche qui, se sont succédés depuis maintenant plusieurs decennies ?

Avez-vous oublié la politique inique et injuste menée par Miterrand ?

2) Ce qui me gêne et m'occasione sacré un mal-être, indescriptible, c'est de voir les LEADERS des deux grands partis (en nombre –les umpistes racistes et xénophobes, les socialos ces hypocrites gaves de caviar), en course pour occuper le siége de Président de la REPUBLIQUE francaise, courir jurer ALLEGEANCE et SOUMISSION INDEFECTIVE à un pays étranger qu'est l'entité soniste raciste et genocitaire, qu'est Israél, les principes qui font la REPUBLIQUE sont là bafoués, foulés au pieds....

Que peut attendre un peuple d'un tel comportement.... Ce sont les intérets du peuple francais bigaré, qui doivent être privilégiés, soutenus et défendu et, non la defense et la préservation des intérets d'une minorité.... LA REPUBLIQUE doit gérer, oeuvrer a la préservation des intérets de la MAJORITE....

Qu'attendre d'un parti politique qui, accepte de se soumettre à la volonté des Usasioniste au travers du financement et de la participation de son armée à l'oeuvre de destruction massive organisée par l'OTAN – bras armé des Yankees-  mise en œuvre contre des peuples sans défense....

Comment croire, un seul instant, qu'un parti politique qui participe à ces guerres coloniales où la loi du plus forts prévaut sur le droit des peuples a disposer d'eux-mêmes, peut dans son propre pays soutenir la liberté de son peuple à disposer des résultats de sa force de travail, de ses richesses, de sa  liberte de conscience, de son droit à fournir a ses enfants une vie decente où la faim, le froid, la pauvreté, l'absence de toit seraient bannis et où le droit a la santé,  à une scolarisation juste pour tous etc... seraient inscrit en lettres de feux dans les comportements et usages politiques parce que justement les Hommes et femmes politiques qui, dirigeraient le pays seraient au seuls service de la REPUBLIQUE DES COMPETENCES POUR LES HABITANTS DE CE PAYS QU'EST LA FRANCE !!!!!

Que penser d'un parti politique où les hommes et les femmes qui, le composent sont en constante admiration devant Les Etats Unis et leur ideologique alors que nous savons tous et toutes que ce pays et ses dirigeants ont depuis la seconde guerre mondiale attaqué 50 pays en toute impunité !

sans compter les coups d'états ?

 

Les assassinats d'hommes politiques parce  que  le peuple avait, pour occuper cette fonction surprême, choisi des hommes courageux d'authentiques Nationalistes préoccupés des intérets de leur peuple et, que justement cela ne pouvait convenir aux SALOPARDS de Yankees.

4) Avons-nous oublié  MOSSADEGH– 1er Ministre Iranien DEMOCRATIQUEMENT ELU par son peuple et destitué et tué par les Anglo-Amérloks en 1953,
ALLENDE – Président Chilien DEMOCRATIQUEMENT ELU PAR SON PEUPLE et tué en 1973 par encore et toujours les mêmes saloparts que sont les Usasionistes,
et, deux derniers exemples récent le Président ZELAYA  DEMOCRATIQUEMENT ELU PAR SON PEUPLE et destitué et, somme de quitté son pays, en 2009 par les Yankees,
Laurent GBAGBO, Président democratiquement élu par son peuple en  COTE D'IVOIRE et destitué et emprisonne par  les UMPISTES RACISTES ET XENOPHOBES avec la complicite active des socialos caviarisés !!!!!..

5) Ces criminels de guerre UMPISTES ceux-là même qui, veulent donner des lecons de democratie et de droit de l'Homme à  la Turquie en votant une loi condamnant le genocide Arménien....

 

Mais qui ont osé vote une loi inique sur les "bienfaits de la colonisation française en ALGERIE" (sous la pression des lobbys sionistes et "de pieds noirs" et de leurs enfants entres dans le gouvernement français)  et, qui JAMAIS ne reconnaîtront le GENOCIDE organise contre le peuple ALGERIEN

DE QUI SE MOQUE-T-ON??????



 Les Yankees ne sont-ils pas le seul peuple, le seul  pays de la planéte a, avoir utilisé par DEUX  fois la bombe atomiques largués sur des milliers de civils japonais ?

N'ont-ils pas aspergé d'agent orange les pauvres vietnamiens qui, luttaient pour leur liberté contre l'envahisseurs français, puis Yankee ?

 

Comment peut-on ADMIRER un tel ramassis d'assassins,

Comment peut-on chercher à ressembler, à copier ces genocidaires qui, pour s'accaparer l'Amerique ont organisé le GENOCIDE des Amérindiens ?



LA REPUBLIQUE EXIGE QUE NOUS SOYONS COHENRENTS TANT A L'EXTERIEUR QU'A L'INTERET D'UN PAYS …..LES PRINCIPES DE LA REPUBLIQUE NE PEUVENT SE SATISFAIRE DES COMPORTEMENTS, ET ORIENTATIONS POLITIQUES SCHIZOPHRENES...... LA REPUBLIQUE NE PEUT SE SATISFAIRE DE DECISIONS  POLITIQUES EN MATIERE DE POLITIQUE ETRANGERE  OU LA LOI DU PLUS FORTS DOMINENT ET OU LE DROITS INTERNATIONAL QUI, EST JUSTEMENT LA POUR PROTEGER LES PEUPLES, DEs GOUVERNANTS NECROPHILES... SAVAMMENT  IGNORIE.

Refléchissons un court instant et posons-nous cette simple question :

Comment  des Hommes ou  des femmes politiques qui, sont dans le denis d'un des principes fondateur de la REPUBLIQUE celui  concernant le droit des peuples  à disposer d'eux-mêmes, peuvent-ils mettre en place et appliquer dans leur propre pays une politique où les seuls principes REPUBLICAINS seraient les UNIQUED leviers sur lesquels viendraient s'appuyer leurs orientations, décisions politiques afin de favoriser le bien-être de leur propre population...?


Pensez le contrainre.....SERAIT encore une fois se LEURRER !!!!! -

et,  se LEURRER, c'est ouvrir la route à son auto-exploitation par l'oligarchie en place avec la complicité indéniable des Hommes et Femmes politiques lâches et soumis volontairement à ces groupes de pression !!!!!

 

Hadria RIVIERE


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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 13:36



Bientôt les élections présidentielles françaises :

 

Réflexions (-personnelles) d'une citoyenne lambda désespérée de voir son pays et son modèle typement francais partir en vrille,

Parce une minorité s'active à le detruire et, que la majorite silence.... laisse FAIRE  :

PARTIE I :

LES UMPISTES,  ce ramassis d'incompetents, de racistes, de xenophobes, ces immatures, ces adolescents attardés continuellement à la recherche d'un modéle qu'ils pourraient copier et imposer aux Francais ;  hier leur admiration allait et, va toujours aux loosers yankees ; aujourd'hui leur admiration et leur besoin de clonage va aux allemands ; pays où l'exclusion, la pauvreté, l'arrogance, le complexe de superorité (injustifié) dominent:

Ce parti au pouvoir  (RPR qui change de sigles pour se transformer en UMP = quelque soit le nom porté, l'idéologie qui sous-tend les comportements et influencent les decisions politiques restent les mêmes) depuis 1995 =17 ans  aux manettes de la maison France- sans discontinué = Deux mandats Chiraquiens et, puis en  2007  accéde au pouvoir le plus Blingbling et, le plus infeodés des Présidents français, aux interets des Américano-sionistes, le fanfanron Sarkozy1er …. devient Président de la Republique banniére française, aprés avoir été Ministre de l'interieur :

Le 14 octobre 2005, je saississais, par lettre recommandée, le Président de la HALDE à la suite des propos sectaires, discriminants, diabolisant une frange de la population Française du sieur Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'interieur qui, ambitionnait de devenir le Président de 60 millions de français.

Voici,  un extrait de ce qu'à l'époque j 'écrivais au Président de la HALDE, sans grand espoir et surtout sans grand illusion quant a la suite qui, serait donnée à mes avertissements:

Le débordement verbal, savamment orchestrés et distillé par Nicolas Sarkozy, m’indigne, d’autant qu’il ne trouve, sur son chemin, aucune voix s’élevant pour le condamner, pour exprimer son exaspération face aux comportements d’un TEL …. Ministre d’Etat
Je suis révoltée…Par le silence complice du Président de la République Jacques Chirac, Dominique de Villepin, le premier Ministre, les hommes politiques, tous partis confondus, des journalistes, des organisations syndicales et des droits de l’homme, des associations de lutte contre la discrimination, contre le racisme, la cour constitutionnelle. …..
Les  moult organisations,  qui officient, dans la lutte pour la dignité et le droit  des individus de toutes races, sexe, culture, religion….
Et enfin vous-même, vous êtes bien  Haute Autorité de Lutte Contre les Discriminations et pour l’Egalité ?
Quant un Ministre d’Etat, filmé sur un quartier « dit difficile », dans une banlieue, entouré de personnes typées, par toutes les chaînes de télévision ; (-ces images sont passées en boucles, à des heures différentes- personne ne risquait de les rater-) se permet,  de se proposer « de nettoyer au karcker ces quartiers… », Que pensez-vous que le téléspectateur, ait retenu de ces images ?
 

 

Et, quand martelant à nouveau son discours discriminatoire, Nicolas Sarkozy, qualifie les personnes vivant, dans ces quartiers de banlieues de « Racailles », là encore les images soigneusement sélectionnées, ne font que renforcer l’idée selon laquelle  certains individus, vivant en banlieue ayant un certain faciès ne sont pas digne de se revendiquer de l’espèce humaine et par conséquence toute personne voulant débarrasser le sol de France de « cette racaille » aura la caution de Nicolas Sarkozy, Ministre D’Etat,  représentant les valeurs de la républiques, les valeurs démocratiques qui président au fonctionnement de ce pays qu’est la France, pays soit dit en passant des droits de l’homme… Oh schizophrénie !  Quant tu nous tiens…
 

 

Ma colère trouve son origine, dans l’absence, de réaction ; personne n’a jugé opportun  de condamner de manière virulente et aussi médiatisé puis de déposer une plainte, à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Les motifs pour justifier cette plainte, ne manquent pas :
Appel à la haine raciale, au meurtre, à la discrimination,  atteinte à la dignité des habitants d’un quartier, situé sur le sol de FRANCE.
Le vocabulaire de Nicolas Sarkozy : (Nettoyer au Karcher, Racaille etc.…) implique que les personnes désignées par ces vocables, aient perdu le statut, la dignité, le respect inséparables, de l’état d’humain, dans ces conditions peut-on parler de droit, en pointant du doigt « la racaille » ainsi désigné, par un Ministre de la République ? La réponse nous est fourni, tous les jours, dans le quotidien des personnes, aux  faciès, ainsi qualifié, ainsi décrié ;
« La racaille » n’est-t-elle pas considérée comme étant la lie de  la société ; 
 

 

Le destin de la « racaille » n’est-t-il pas d’être exterminer, parce que nuisible, néfaste, malfaisante…-(reprenant quelques  synonymes de « racaille », nous trouvons fripouille, « les bas-fond » et le ramassis- déchets de notre société, les vaurien y sont légion,  cette sous-sociétè considéré comme le résidu, le rebut, la populace, de « l’autre société… Celle avec un grand S… Celle dont fait partie Nicolas Sarkozy et ces hommes politiques élites autoproclamés, – élus du peuples, qui se permettent – sans que nous réagissons de s’adresser, à nous, en nous désignons du terme, oh !! Combien méprisant de  « La France d’en bas… » - en bas de quoi en bas de qui, en bas par rapport à qui par rapport à quoi ? – Je serais infiniment intéressé de connaître l’unité de mesure qui préside à un tel qualificatif -).
 

 

Une seule certitude et des plus néfaste est que  les dérapages verbaux, les qualificatifs méprisant, haineux, raciste et ségrégationniste ne datent pas d’aujourd’hui, seule la montée en puissance, le cynisme avec lequel Nicolas Sarkozy, poursuit sa route sur le chemin des disqualifications de plus en plus puissant n’a d’égale que l’impunité, dont il jouit.
Cette impunité s’explique et se justifie dans une « république des copains » dit « bananière » mais sûrement pas dans un pays, connu à l’étranger pour être le père des droits de l’homme.
 

 

Ces termes péjoratifs, ces images, ces dérapages policiers, cette soumission des médias, ce silence des instances sensé lutter contre la discrimination, sont un facteurs  puissant  d’exclusion.
 

 

En effet, vous êtes Chef d’entreprise, auriez-vous envie de recruter, pour un emploi, un individu, au faciès « de racaille », réfugié dans habitant un quartier « de non droit »,
Vous êtes conseiller à L’Agence Nationale Pour l’Emploi, auriez-vous le réflexe de proposer une annonce, à un individu au faciès « de racaille » ?
Vous êtes organisme de logements sociaux ou privés, auriez-vous l’idée seulement l’idée d’accepter la demande de logement d’un individu au faciès « de racaille », qui enfermer, dans un quartier dit difficile souhaite sortir de ce ghetto ?
 

 

Et, la liste, non exhaustive, nous pourrions la poursuivre ainsi longtemps, couvrant de nombreuses pages de ces interrogations, qui ne devraient plus avoir court, à la lecture et à l’analyse de notre histoire.
 

 

Cette histoire, symbolisait par ces monuments aux morts, semés dans tous les villages de France, cette histoire qui mieux que des mots nous montre que attiser la haine, la division, le racisme, l’exclusion n’a jamais été de bonne augure, pour la démocratie, la REPUBLIQUE et la déclaration universelle des droits de l’homme.
Les images diffusées par les télévisions d’état (Tf1, France 2 et 3), sans être accompagnées d’un commentaire critique, civique et intelligent, les qualificatifs dont se nourri Nicolas Sarkozy, le boulevard que lui offre toutes les instances en charge de veiller au respect  des règles, qui président à toute démocratie et république ; ce n’est rien de moins qu’un permis de tuer, qui est offert gracieusement, à tous ces individus convaincus que l’étranger installé  sur le sol de France,  est source de dégénérescence, cet étranger, aux mœurs et pratiques religieuses décadente, est  là pour pervertir et « prendre l’argent » du « bons Français à la bonne couleur, au nom à bonne consonance, française s’entends, en conséquence quant un Ministre d’Etat s’abandonne au langage facile de la haine raciale, il offre un permis de tuer, à toutes les personnes en mal d’en découdre avec « la racaille », cette « racaille » à la couleur, à la culture, à la religion différent… Mais c’est l’effet du hasard, que la « racaille » n’est pas la gentille petite couleur des gaulois pur jus (-blonds aux yeux bleus -).
 

 

Est-ce l’effet du hasard, que « la racaille » ainsi dénommée par Nicolas Sarkozy, Ministre de l’intérieur, a la couleur foncée, et le faciès de  l’étranger ? - (les banlieues, ne sont-elles pas habitées par une grande majorité de personnes d’origine étrangère, de personnes en grandes difficultés sociales)-.
Habitant la banlieue, confronté au chômage et à son cortége de problèmes sociaux, à l’exclusion etc.…vous devenez par la magie de la télévisons, et du discours de Nicolas Sarkozy un être vil abject, méprisable, indigne, impur et, de ce fait toute personne « auproclamée pur estimable, forte, entreprenante, valeureuse, vaillante peut en toute impunité, débarrasser la société de « la racaille ».
 

 

Voilà vers quoi, allégrement et gentiment nous nous acheminons… Cela est inique, arbitraire, injustifié tyrannique, mais l’histoire, notre histoire est débordante d’enseignement sur le sujet…
Relisons-là et faisons en sorte, de cette lecture nous  serve de « garde barrière » aux expressions faciles, de haine, de ségrégation ; exigeons des hommes politiques de gommer, de leur vocabulaires les expressions de division, la désignation d’un « bouc émissaire » porteur des difficultés, que notre société traversent, depuis maintenant de nombreuses années.
 

 

Les hommes politiques, en toute impunité, pour masquer leur incompétence utilisent un tel vocabulaire, cherchant à détourner l'attention d'un grand nombre de cretins des veritables responsables du chomage, de la pauvreté, de l'absence de logement tec.... Ces policiens incultent estiment, peut-être à juste titre,  qu’un nombreux important de français souhaite entendre de tels  propos discriminant, racistes, que ces français souhaitent voir désigner un « bouc émissaire » sur lequel il leur sera possible de déverser leur «mal- être », leur incapacité à s’adapter, à des règles de société de plus en plus exigences, destructrices, pour les valeurs d’humanismes et de respect de la différence  et, les hommes politiques assoiffés de pouvoir, dont l’absence de programme politique n’a d’égale que leur incapacité à comprendre, dans sa diversité, les hommes et les femmes de France, s’engouffre dans le créneau, longtemps tenu, par Jean-Marie Lepen, pour nous conjuguer les verbes répression, délation, état policier, matraquage des « êtres déjà malmené » par la vie, identification de responsable, (Dominique de Villepin, lui à désigné son « bouc émissaire », en pointant son doigt et son verbe sur les chômeur, les érémistes, les pauvres… Quoi…, - cela peut s’apparenter à la discrimination sociale ; même si son langage est autrement plus hypocrite que celui du Ministre de l'interieur Nicolas Sarkozy Ier).  
Nicola Sarkozy, lui travaille avec acharnement à la division, à l'aboutissement, dans les meilleurs délais, à  une guerre civile, en utilisant un langage de « marchande de poissons » ; je ne peux même pas faire le parallèle avec Jean-Marie Lepen, ou De Villier, car l’un et l’autre n’ont, à ma connaissance, jamais employé,  en tout cas en public ce terme de « racailles »
 

 

En tant, que Française à faciès mais ne vivant pas ni en banlieue ni dans des quartiers « réservé » à mes concitoyens « faciésicés étiquetés racailles », par un Ministre d’état, je suis de plus en plus confronté au racisme, et à la liberté, que prennent les racistes d’exprimer, sans retenu, sans honte leur haine de l’autre… Celui qui porte les signes de sa différence, sur son corps DOIT ETRE RESPECTE  parce que les principes de la REPUBLIQUE L'EXIGENT= C'est cela et uniquement cela la COHERENCE !

 
 

 

 Il n'en demeure pas moins que la REPUBLIQUE et ses principes ne peuvent organiser l'exclusion de milliers d'indvidus sous le pretexte fallacieux qu'ils sont racialement, culturellement religieusement différents ;  même les caractéristiques de personnalité dés lors qu'ils ne correspondent pas a la norme, actuellement en vigueur,  sont  generateur de rejet : la différence  devient un handicap lourdement sanctionnée par le rejet au lieu d'être source d'enrichissement !
C'est absurde !!!!!!


 Depuis Nicolas Ier à occupé la fonction de Président de la Republique banniére de France avec les conséquences que nous connaissons tous ….. Hier et encore plus aujourd'hui alors qu'il a fallu ( cause du jeu soi-disanr democratique) que je supporte un tel Président qui, m' a fait Honte pendant 5 longues années,

 

JE REFUSE DE M'IMPOSER, PAR MON VOTE, 5 NOUVELLES LONGUES ANNEES DE SOUFFRANCE :

 

Je n'ai  JAMAIS voté ni RPR ni  UMPISTE et, JAMAIS je ne voterai pour ce groupe d'incompétents, de racistes, d'idiots utiles aux service des intérets des Américano-sionistes.


 

Hadria Riviere


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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 10:50

 

Cette vidéo a été crée par un groupe de personnes en Russie  qui sont contre cette guerre injuste en Libye.

 

 


 

 

LA COLERE D'UN PEUPLE QUI,  PREND  CONSCIENCE QU'IL A ETE MANIPULE.... FOUE...

PEUT ETRE TERRIBLE !!

 

 

Le peuple s'offre au veau d'or et, lorsque la faim le tenaille...Pleure et regrette...

  _______________________________________________________________

Libye – Une manifestation contre le CNT à Benghazi -
12 décembre 2011
ALGERIA ISP / Selon Akhbar Elmokawama Libya :
"Bravo pour cette démocratie, les masques sont tombés.
El Jazeera n'est plus là. Les occidentaux pompent leur pétrole.
Les Libyens crèvent de faim.
Vous allez regretter le feu Maoummer Kadhafi.

Franchement... 

Vous méritez le nom de Jourdenes"

"Jourdenes signifie : RATS

 

_______________________________

 

Libye – Les manifestants de Benghazi veulent la pendaison de Mustapha Abdelhjalil – Voir photo -14 décembre 2011-

ALGERIA ISP / Selon Akhbar Elmokawama Libya:

..."à Benghazi, une photo collée sur tous les murs

de la ville de Benghazi montrant le numéro un du CNT, Mustapha Abeljalil (Bouchena) pendu.
Les rebelles de la région d'Est de la Libye sont partisans de ces manifestants et n'enlèvent pas les affiches de Bouchena pendu.

Bouchena, le compte à rebours a commencé.

C'est le mérite de tout traitre

 

libye-85-.jpg

 

_____________________

Libye – La résistance verte explose la maison d'un rebelle -14 décembre 2011-

 

explosif par la résistance verte.

Elle est située sur la route de Sabea.

Il s'agissait d'un Libyen qui transmettait les coordonnées des points stratégiques de la Jamahiriya aux avions de l'OTAN, causant la destruction de plusieurs maisons et tuant plusieurs civils.

________________________________

 

kadhaf-khamis.jpg

Libye – Confession d’un déçu de la “révolution” et du CNT

..."Nous l’avions dit, dès le démarrage même de cette guerre scélérate, idiote et illégitime, contre le peuple libyen. Comme on dit en Afrique, la mort ne vient jamais de loin, elle est toujours proche de nous, au sein des amis, de la famille.

A mots couverts, depuis l’Algérie, un ancien du CNT, a préféré fuir son pays, pour se réfugier en Algérie.

Son témoignage est poignant, triste et fait froid dans le dos.

Nous allons le nommer Ahmed.


Au téléphone, se confiant à un journaliste de MSNBC, en pleurs presque ou  adoucissant sa voix, Ahmed a commencé par un cinglant :

 

«Pourquoi ai-je été si stupide», se reprochant d’avoir rejoint les protestations contre le Gouvernement légitime de la Grande Jamahiriya arabe libyenne et socialiste.

 

“Nous avons été aveuglés par une machine de propagande bien organisée, aveuglés par notre avidité et l’envie des voisins qui avaient un peu plus que nous, aveuglés par la conviction que la démocratie signifiait la liberté et la justice encore plus que ce que nous avions déjà.

 

Nous avons été tellement endoctrinés par la propagande occidentale si bien que,  ont a eu tendance à croire que l’identité européenne était quelque chose de spécial, quelque chose de privilégiée, quelque chose que nous voulions être. Comme si l’importation de l’échec du modèle économique et politique qui s’effondrait en Europe apporterait la liberté et la prospérité.

 

Ce fut plutôt de l’auto-destruction stupide “, la mort des Africains...."

 

La suite là :

 


link

 

 

 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 18:00

 

 

Le panel de cinq juges du tribunal de Kuala Lumpur -Malaisie- pour crimes de guerre a décidé que Bush et Blair ont commis un génocide et des crimes contre l’humanité en menant l’invasion contre l’Irak en 2003. Voir le jugement -en anglais sous-titré en francais :


 http://globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=27821

 

 

video  là :

 

 


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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 18:25

 

 

Riposte: L'Iran interdit Battlefield 3 à cause d'une attaque contre Téhéran

 

 

 

L'Iran a interdit le jeu vidéo américain à succès Battlefield 3 lancé en octobre et qui met en scène une attaque américaine contre Téhéran, selon un responsable de la police iranienne cité lundi par un hebdomadaire spécialisé.



L'Iran a interdit le jeu vidéo américain à succès Battlefield 3 lancé en octobre et qui met en scène une attaque américaine contre Téhéran, selon un responsable de la police iranienne cité lundi par un hebdomadaire spécialisé.

Battlefield 3, produit par la société Electronic Arts(EA), met notamment en scène une attaque aéroportée contre la capitale iranienne incluant des opérations de blindés et d'avions de combat américains, les joueurs tenant le rôle de Marines participant à l'attaque.

«Tous les magasins d'informatique ont interdiction de vendre ce jeu illégal», a indiqué un responsable non identifié des services de renseignement de la police cité par l'hebdomadaire Asr-e Ertebat, spécialisé en informatique et jeux vidéo.

La dernière version de Battlefield, série à succès du géant américain EA qui produit d'autres jeux mondialement connu comme FIFA ou Sim City, démarre à la frontière irano-irakienne où les forces américaines combattent une milice hostile.

Selon
EA, cinq millions d'exemplaires de Battlefield 3 ont été vendus dans la première semaine après sa mise sur le marché le 25 octobre.

Le jeu inclut des missions à Paris et New York avant de se terminer en assaut contre Téhéran dans un contexte de menace nucléaire, selon divers sites internet spécialisés dans les jeux vidéo.


Dans sa version multijoueurs, disponible sur DVD-ROM ou en ligne, jusqu'à 24 personnes peuvent mener ensemble des opérations de combat dans divers lieux de la capitale iranienne, y compris dans le Grand Bazar historique de Téhéran.

EA n'a pas de distributeurs officiels en Iran, pas plus que les principaux producteurs de jeux video ou de logiciels occidentaux ou asiatiques.

Mais ces jeux vidéos ou logiciels, piratés ou importés plus ou moins légalement, sont largement disponibles partout dans le pays qui ne reconnaît pas le copyright.


C'est la première fois qu'un jeu vidéo est officiellement interdit en Iran, bien que les autorités critiquent régulièrement la culture occidentale et essaient de promouvoir une production locale de jeux «islamiques».

Dans une pétition en ligne contre Battlefield 3, plusieurs milliers de jeunes Iraniens ont dénoncé un jeu qui, selon eux,



«a été volontairement mis sur le marché à un moment où les États-Unis poussent la communauté internationale à avoir peur de l'Iran».

Les États-Unis comme Israël ont affirmé à plusieurs reprises ces dernières années ne pas exclure une option militaire pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, ainsi que les Occidentaux le soupçonnent de vouloir le faire en dépit de ses dénégations répétées.

 

Lien source :

 

http://cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=5334

 

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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

BCC800px-Flag of Tunisia.svgC

TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

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