PARTIE II - Analyse -
DEUX AFFAIRES DE FOUILLES MUSCLEES DANS DEUX COLLEGES DU GERS…
QUEL ACHARNEMENT !!!!
Des gendarme salariés de la république, sur-gavés de séries B et, de films Américains, Séries et Films Américains où le policier l’arme a la main et le chien en éclaireur chassent et malmènent les criminels, quant il ne poursuit pas, accroché à son cheval les méchants, pour les exterminer.
Des gendarmes salariés de la république, dont les missions, logiquement, sont la protection des personnes et des biens de ce pays ;
Des gendarmes salariés de la république, dépositaires de l’autorité judiciaire et militaire, n’ont-ils pas pour obligations :
EXTRAITS DU SITE DE LA GENDARMERIE NATIONALE :
« Le bon ordre, la sûreté, la tranquillité et la salubrité publiques… »
….(…) « La gendarmerie a créé en 1999 les brigades de prévention de la délinquance juvénile –BPDJ-, CLSPD-, ainsi qu'au réseau européen de prévention de la criminalité –REPC- Intéressée aux communes et à l'Union Européenne, elle participe aujourd'hui aux conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance… » –
1er point :
Depuis 1999, la gendarmerie s’est vu élargir ses domaines d’intervention afin d’y inclure des missions de prévention de la délinquance juvénile ; ce qui implique qu’ils-les gendarmes sont sensés être formés, transformés en professionnels des interventions auprès de jeune dans le cadre de leur mission de prévention de la délinquance juvénile ;
Parce qu’intervenir, dans le cadre de la prévention Spécialisée, oblige à de nombreux changements de comportement, d’approche, de manière de faire, de manière d’être. Pour la réussite des missions de prévention de la délinquance juvénile, le
« Savoir faire et savoir-être » doit être complément modifié.
En effet, il guère possible de se comporter, avec des enfants de la même manière qu’avec des adultes et ce, même (-surtout-) dans un contexte de politique de prévention spécialisée, n’importe quel professionnel dans ce domaine le sait…
De plus, la prévention spécialisée et comme son l’indique – vise à prévenir, à anticiper des actes ou comportements potentiellement délictuels, potentiellement dangereux pour le jeune comme pour la collectivité…
2eme point –
Il nous faut savoir de quoi, nous parlons, sur le site de la gendarmerie nous apprenons que, depuis 1999, les gendarmes ont pour mission la prévention de la délinquance juvénile.
Dans une démarche de prévention de la délinquance juvénile, il n’y une absence totale de la notion de REPRESSION au sens juridique du terme et, encore moins de BRUTALITE ou alors, cela ne peut être apparenté, à des actions de Prévention de la délinquance Juvénile, mais a des missions/actions de châtiments, de sévices, de punitions, de coercition…
En tant qu’ex-Educatrice Spécialisée/Chef de service de deux clubs de prévention, dans deux villes différentes ; j’ai eu à créer, animer et encadrer des équipes de travailleurs sociaux en prévention spécialisée, nos missions.
Nos missions, considérées « de service public », se découpaient comme suit :
Surtout des interventions éducatives et sociales, à la fois individuelle et collective au sein de communautés humaines, tels les quartiers, groupes d'immeubles, groupes de jeunes, auprès de personnes dont la situation sociale et le mode de vie risquent de les mettre ou les met effectivement en marge des circuits économiques, sociaux, culturels auxquels ils participent peu, et dont ils utilisent difficilement les possibilités.
C'est une action professionnelle et militante, sa finalité première est d'agir sur les phénomènes d'inadaptation sociale et les états de souffrance :
- En menant des actions éducatives visant à aider les jeunes à se prendre en charge dans le domaine de leur vie personnelle, de leur travail- insertion professionnelle, de leur scolarité, partenariat avec l’Education nationale, famille, de leurs loisirs…
- En contribuant au maintien ou au rétablissement des règles de vie sociale au sein de la population d'un quartier, d'une ville.
- En participant au développement de la vie sociale et culturelle des quartiers.
- En promouvant les capacités existantes ou/et potentielles des habitants.
- En inscrivant sa démarche dans le temps comme pour toute action éducative, les transformations individuelles ou structurelles ne peuvent se réaliser que dans la durée.
- En valorisant les réseaux propres aux populations en difficulté, et en les aidants à prendre conscience et à réaliser leurs réelles potentialités.
Elle est une forme spécifique d'action sociale promotionnelle et de travail éducatif à proximité de l'action socioculturelle et socio-économique, de l'action éducative spécialisée, de l'éducation populaire, du développement social et communautaire.
On la nomme « spécialisée » par rapport à la prévention générale, car elle s'adresse à des catégories spécifiques de population, à des groupes sociaux particulièrement menacés et non à l'ensemble des habitants d'une zone géographique donnée.
Ce ne sont pas ses objectifs généraux -socialisation, promotion, autonomie des personnes et des groupes, renforcement des identités individuelles et culturelles, insertion sociale et professionnelle la plus large possible- qui distinguent son action de l'ensemble des interventions du secteur social et éducatif, mais plutôt sa démarche et sa méthode d'intervention basées sur une pratique de terrain, le plus souvent appelée « travail de rue », point de départ des accompagnements éducatifs et de projets d'actions adaptées.
LA PREVENTION SPECIALISEE IMPLIQUE :
Une approche des jeunes fondée sur l'acceptation mutuelle de la relation proposée pour les aider à réaliser leur choix de vie. C'est le principe de « libre adhésion ».
- Que les personnes qui font l'objet de l'action ne soient pas désignées nominativement. Il n'y a ni mandat après signalement administratif, ni mandat après décision judiciaire. C'est le principe du « non mandat ».
- Une exigence de discrétion du travailleur social à l'égard des pouvoirs de contrôle garante de l'efficacité, de la crédibilité d'un travail social basé sur la confiance.
- Il entraîne un financement global qui exclut, en même temps qu'une prise en charge individuelle mandatée, toute diffusion à l'extérieur de dossiers et de fichiers. C'est le principe du « respect de l'anonymat ».
EN SAVOIR PLUS ET LIEN SOURCE :
http://www.cnlaps.asso.fr/prev.htm
3eme point
Il semblerait donc que, l’intervention, musclée des gendarmes dans le Collège de MARCIAC dans le Gers, n’entre en aucune manière dans le champ des missions et obligations de la prévention spécialisée de la délinquance juvénile, il n’y a aucun point commun, entre le travail de fourmis, de nombreux éducateurs et éducatrices formés, dans des écoles spécialisées :
Au menu de la dite formation : psychologie de l’adolescent, pédagogie, toxicomanie et ses problèmes, droit etc.…
De plus, les actions en prévention spécialisée de la délinquance juvénile sont dument encadrées et obligent les professionnels au respect de nombreuses règles et ceci pour la pérennité et le sérieux de l’action de prévention mais aussi, pour permettre l’exercice des actions de prévention, dans le respect de l’intégrité physique et psychique , respect de la dignité, humaine, de la vie et de l’honneur de chacun :
L’enfant, l’adolescent, les partenaires, les professionnels…
4éme point
Pour terminer sur l’attitude des gendarmes dans cette affaire :
Les gendarmes sont des représentants de la loi et, comme tels ils ont pour obligation :
L’EXEMPARITE quant à la rigueur avec laquelle ils doivent respecter et, la dignité humaine et, la loi et, s’imposer des limites dans « le savoir vivre, savoir être » dés lors qu’ils enfilent leur uniforme et exercent leur profession de gendarme !
Les gendarmes du GERS accompagné de leur chien renifleur, sont intervenus, à la demande du Proviseur de ce Collège.
Ils avaient pour mission de rechercher de la drogue… Ils n’ont rien trouvé.
Pour un « RIEN » ils ont brutalisés, soumis à une fouille au corps, devant public, terrorisés des gamins âgés de 12 à14 ans…
QUESTIONS :
Quel exemple ont-ils ainsi offert, à ses enfants ?
Avec de tels aprioris sectaires à fasciés – quant un gendarme s’exprime ainsi :
« Avec cette là, celle là doit être fouillée »
Un chien qui, s’arrête devant des sacs parce que justement contenant les repas des jeunes et, ces jeunes contraints de se soumettre à une fouille au corps,
Humiliante et honteuse… etc.
Quels effets, cela va-t-il entrainer sur ces jeunes en devenir….
Souvenons-nous :
Qui, sème la violence récolte davantage de violence…
C’est là un cercle infernal...Mais, d'une logique imparable … !!
Ce jour là, les gendarmes n’ont en aucune manière exercer une mission de prévention de la délinquance juvénile, ils se sont adonnés à des actes violents, gratuits qui, ont discrédités et, les VERITABLES missions des gendarmes de la république française et, détruit la crédibilité de l’uniforme et, des symboles qu’il véhiculait jusqu’à présent pour nombreux de ces enfants.
Ces enfants effrayés…par des adultes usant de manière inconsidérée, outrancière du pouvoir que leur confrère un uniforme, une fonction…
BEL EXEMPLE QUE VOILA … !
Pensaient-ils sincèrement qu’ils allaient trouver ou démanteler un réseau de trafiquants de drogue dans ce Collège et au quel cas ce ne sont pas là des missions de Préventions de la délinquance Juvénile mais bien de la REPRESSION BRUTALE organisée en direction de jeunes enfants d’un collège qui, ne l’oublions pas est une espace REPUBLICAIN
DERNIERES QUESTIONS :
Les gendarmes de la république française, le proviseur, mandé par l’Education Nationale auraient-ils eu les mêmes comportements, auraient-ils, ainsi investis, tels des cow-boys avec leur chien renifleur, les Lycées Louis LEGRAND, Saint-Louis-de-Gonzague ou autres lycées réservés aux enfants de la minorité possédante, des enfants d'hommes, de femmes politiques ?
Les gendarmes de la république française, le Proviseur, mandé par l’Education Nationale, sont-ils à ce point convaincus que, le trafic de drogue est un problème UNIQUEMENT liés aux Collèges, Lycées réservés aux enfants issus soit de la classe moyenne, soit de famille démunies ?
Que le trafic de drogue ne concerne en aucune manière les Lycées réservées aux enfants de la minorité possédante, des enfants d'hommes, de femmes politiques ?