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A LA DELATION
Rien de nouveau sous le soleil du pays France !
SOUVENONS-NOUS :
Il existait sous l’occupation un véritable organisme d’espionnage au service du gouvernement de VICHY, baptisé « service des contrôles techniques ».
Ses milliers de fonctionnaires écoutaient les conservations téléphoniques et lisaient les lettres que s’échangeaient les français.
Tout était retranscrit et classé dans les archives secrètes de VICHY, aujourd’hui éparpillées dans les cartons des Archives Nationales et de certaines archives départementales.
Antoine LEFEBURE a mis au jour plus 100 000 documents.
QUELQUES EXEMPLES :
EXTRAITS TIRES DE CONVERSATION SECRETES DES FRANÇAIS SOUS L’OCCUPATION, PLON 1993- ANTOINE LEFEBURE –
"Les persécutions des juifs :
En provenance de Pau, cette lettre du 5 janvier 1943 est représentative de la mentalité antisémite :
« Monsieur,
Sommes-nous encore France ?
Il nous arrive d’en douter, quand nous circulons, dans les rues de Pau.
Je vous écris de Pau, le faisant d’une façon impersonnelle puisque résumant la pensée de beaucoup de gens, car il y a une question juive dans cette ville, vous ne l’ignorez pas, et cette question mérite d’être étudiée très rapidement et avec la dernière énergie.
Pau a maintenant son ghetto :
Que des juifs partout qui parlent ou qui ne parlent pas français, des Juifs gros et gras, plein d’assurance, de suffisance, des Juifs qui sont ici chez eux, c’est écœurant et ils sont comme cela dix, douze, quatorze mille peut-être, s’occupant de leurs petites affaires, de marché noir, ainsi monter les prix d’une façon ahurissante, car il faut le dire, tout est à eux, tout est pour eux, il n’y en a que pour les Juifs, dame ils payent bien, c’est évidemment une raison et, une bonne raison (…)
Aussi ont arrive a se demander s’il ne vaudrait pas mieux être juif que français, en toute sincérité ces pirates sont soutenus dans la région, toue le monde est à leur dévotion, depuis la préfecture jusqu’au petit boutiquier en passant par la municipalité, la police, etc.
Je me suis même laissé dire que par le truchement, la complaisance de la chambre de commerce, certains s’étaient installés….
C’est un scandale, mais un scandale qui commence à échauffer certains esprits que tout français, avant d’être commerçant ou affairistes, beaucoup en on assez de voir ces profiteurs étaler leur superbe, plains d’arrogance, se gaver pendant que d’autres restent le vendre creux, oui beaucoup en ont assez de réclamer de l’action de la part du secrétariat aux Questions Juives. »
LA COLLABORATION :
Le 13 juin 1942, Michel B. de Toulon – âgé de 16 ans - s’adresse au commandant de la commission d’armistice allemande de Nice :
« Cher Commandant,
…(..) Je voudrai comme tous mes camarades une collaboration 100 pour 100 avec le Reich, une sorte d’alliance d’où sortirait la déclaration immédiate de guerre aux puissances ennemies de l’Axe.
… (…) Car c’est M. Daladier qui a déclaré la guerre à l’Allemagne et non le Führer qui a déclaré la guerre à la France. Donc l’Allemagne n’est pas dans son tort.
DELATION :
La délation est la dénonciation faite dans le but d'en retirer un avantage personnel (ou inspirée par un motif méprisable[1]). Un « délateur » est une personne pratiquant la délation.
Dans le langage, délation paraît de plus en plus utilisé pour une simple dénonciation. Cette assimilation trouve sans doute son origine dans le cas de délation le plus connu : les dénonciations pratiquées sous l'occupation Gpar les collaborateurs.
LIEN SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9lation
Les gouvernants, insidieusement habituent les français, les esprits à :
Selon ce site, la dénonciation serait un acte civil à l’inverse de la délation qui, elle serait un acte révoltant – au pays de la contorsion sémantique et de Voltaire tout est permis pour peu, que l’on sache revêtir des oripeaux de la « bonne conscience »
Les pires abominations !!!
Un article de qualité rédigé par Patrick Bonney polémiste et éditeur en
Belgique.
.. »Je n’aime pas mon pays.
Je n’aime pas ce que ses habitants en ont fait.
Je n’aime pas l’idée de ces générations sacrifiées sur l’autel de la médiocrité. Je n’aime pas cette pusillanimité érigée en mode de vie et brandie en étendard sur fond de bleu, blanc, rouge.
Car s’il est un sang impur, ce n’est pas celui qu’on croit...
Mais qui d’ailleurs pourrait aimer un pays où le maire d’un petit village confond les élèves de l’école communale avec des droits communs et les condamne au pain et à l’eau sous prétexte que leurs parents ont oublié de payer la cantine?
Qui pourrait aimer un pays où des policiers appréhendent un grand-père sous les yeux de son petit-fils à la fin de la classe au motif qu’il est en situation irrégulière?
Qui pourrait aimer un pays où le directeur d’une succursale de banque dénonce un sans-papier à la police sans que sa hiérarchie ou ses clients ne s’en offusquent davantage ?
Qui pourrait aimer un pays où des journalistes et des directeurs de publication sont lourdement condamnés pour s’en être pris à un juge d’instruction responsable de la plus grande faillite judiciaire des trente dernières années?
Qui pourrait aimer un pays où le simple fait de chercher un logement s’apparente à un parcours du combattant pour qui ne dispose pas d’un statut de fonctionnaire ou d’un pedigree établi sur cinq générations?
Qui pourrait aimer un pays où le moindre crétin disposant du plus petit pouvoir de nuisance est toujours prêt à le mettre au service de sa rancoeur et de son impuissance?
Qui pourrait aimer un pays qui prélève près de cinquante pour cent de la richesse nationale et n’est même pas capable d’éradiquer la pauvreté? Qui pourrait aimer un pays où la suspicion et la peur alimentent la xénophobie et le racisme ordinaires?
L’esprit de Vichy
Les historiens – c’est bien commode! – ont coutume de placer le régime de
Vichy en marge de l’histoire.
Vichy n’était ni la France ni l’État français, mais une douloureuse parenthèse sur laquelle il est de bon ton de jeter un voile pudique.
Années durant lesquelles les Français se seraient « oubliés », reléguant du même coup les valeurs et les sacro-saints principes de la république et de la révolution aux oubliettes…. »
SUITE LA :
http://www.quebecoislibre.org/07/070415-4.htm
.. »La Direction départementale de la sécurité publique du Var a fini par renoncer à sa messagerie Internet destinée à recevoir les dénonciations anonymes, photos et vidéos comprises.
Lorsque l'initiative était lancée début décembre, le procureur de Toulon, Pierre Cazenave, vantait pourtant \"un outil de communication supplémentaire\" pour la police.
SUITE LA :
http://www.rue89.com/2007/12/18/en-france-la-delation-gagne-du-terrain
EXEMPLES RECENTS DE DENONCIATIONS :
Elle se nomme B. H. et elle s'est rendue, le 10 juin, à 11 h 15, au poste de police, établir un "PV de dénonciation" :
"Je suis venue vous dénoncer la situation administrative clandestine d'un ressortissant sénégalais qui vit à Besançon", a-t-elle annoncé au brigadier chef, qui a consigné ses propos.
SUITE
MULTIPLICATION DES DENONCIATEURS
Une sans-papiers dénoncée après son passage en mairie
Cliquez ci-dessous pour lire l’article dans sa totalité
Exerçons des pressions sur TIBERI, Maire du Ve, afin qu'il sanctionne, la delatrice, en question et ce, au nom de la salubrité publique :
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-24239839.html
AUTRES EXEMPLES :
LA CHASSE AUX SANS PAPIERS EST OUVERTE :
DELATION
BNP, LA POSTE...
Après l’ANPE, c’est à la Poste et dans au moins une Banque que des responsables -ou des employés- ont accepté de dénoncer des sans-papiers passant par leurs guichets.
Démka Diaka avait ouvert un compte à l’agence Bnp de Montreuil-sous-Bois (93), place de la Mairie.
Depuis quinze jours, la banque avait bloqué le compte et refusait de lui donner son argent. Il s’est présenté à l’agence pour clore le compte.
On l’a fait attendre.
Le temps de prévenir les policiers qui l’ont arrêter sous les yeux de sa compagne enceinte.
Libéré après une manifestation de soutien il doit passer devant le tribunal le 8 janvier 2008.
Pour inciter à ce genre de sale boulot, la BNP aurait donné une recommandation orale à ses agents.
SUITE LA :
http://www.viva.presse.fr/Sans-papiers-delation-a-la-Bnp-et_8797.html
Sommes-nous revenus à la belle époque de :
PETAIN, 1941 L'ANNEE DE L'AMBIGUÏTE
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