LA MANIPULATION DES ESPRITS
OU
COMMENT S’EN PROTEGER
Ouvrage collectif – établi sous la Direction d’A. DOROZINSKI
PARTIE II
LA MASSE OPPRESSIVE
L’une des découverte les plus importante que l’homme ait faites à propos delui-même est due a une basse-cour.
Dans les années 1920, le psychologue Théodore SCHJELDERUP-EBBE a publié le résultat d’une recherche faites dans une ferme, sur le comportement collectif des poules :
… » Quand on entre dans une basse-cour pour observer ses occupants, on voit certaines
poules au repos, certaines autres en mouvement.
Quelques-unes sont debout et silencieuse ou paresseusement couchées, pendant que d’autres grattent le sol pour trouver la nourriture, se baignent dans le sable, cour dans tous les sens tout au long du grillage ou cherchant à se repousser mutuellement du récipient à eau etc.,
quand on croit que les habitants d’une basse-cour sont des êtres joyeux dépourvus de pensée, dont la vie quotidienne est faite d’une joie sans mélange, qui vivent ensemble en paix, sans souci, occupés seulement à glousser, à pondre des œufs et manger on se trompe du tout au tout.
La basse-cour est une société d’un sérieux profond et les poules ont beaucoup de soucis ; elles connaissent la colère et la peur.
Ce que découvrit ce psychologue, c’est ceci :
La rivalité des poules n’est pas une rivalité désordonnée, mais elle obéit à un système. Il est déterminé de faon durable quelles poules donnent des coups de bec à quelles autres, comment elles usent de leur pouvoir, comment ce système est établi, quels avantages ou
désavantages en résultent, tant pour chacune des poules isolément que pour leur collectivité.
C’est le « pecking order », le système hiérarchique qui détermine qui peut donner un coup de bec et à qui.
Si peu promoteur que fût ce début, les nouvelles recherches désormais universelles poursuivies sur la dynamique des groupes sont parties de là.
Aucun spécialiste ne conteste plus leur importance pour l’explication des comportements humains, mais ces données n’ont pas encore pénétré le grand public.
Dans la basse-cour de SCHJELDERUP, les poules de rang inférieur acceptaient leur rôle, elles n’étaient pas seulement empêchées de manger par les coups de bec des autres, elles devaient subir d’autres inégalités, par exemple au perchoir, où elles avaient les échelons les plus bas et où elles étaient salies par les autres.
En outre, elles avaient les partenaires sexuels les moins attrayants et acceptaient mêmes toutes sortes d’avanies au cours de leurs tentatives amoureuses.
Etre inférieures, c’est donc vraiment un destin misérable pour les poules !
C’est pire dans les groupes humaines, où l’on est par-dessus le marché, un exclu.
On est alors le bouc émissaire pour tout e qui ne va pas dans le groupe et on court le risque d’être rendu responsable de tous les échecs.
Rien d’étonnant à ce que nous cherchions presque tous à ne pas être des marginaux.
POUR EN SAVOIR PLUS – LIEN SOURCE :
http://www.oedipe.org/fr/documents/chronologie
http://recherche.univ-montp3.fr/cerfee/IMG/pdf/0_Tozzi_Ouvrage_maire_09-07.pdf